Samedi 11 janvier 2014 à 20h30 au Kid

2013 est passée…Vive 2014 !

Avec tous nos vœux et le premier film :

LES HAUTS DE HURLEVENT
Wuthering Heights

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Royaume Uni 2011 - 1h30


Réalisation/Scénario : Andrea Arnold, d’après le roman d’Emiliy Brontë (1847)
Images : Robbie Ryan - Interpr. : James Howson, Solomon Glave, Paul Hilton, Kaya Scodelario, Shannon Beer, Simone Jackson, Steve Evets.

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Heathcliff, un enfant vagabond, est recueilli par M. Earshaw qui vit seul avec ses deux enfants Hindley et Cathy, dans une ferme isolée. Heathcliff est bientôt confronté à la violence jalouse de Hindley, mais le jeune garçon devient le protégé de Cathy…..

 

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Andrea Arnold aime les personnages rugueux, abimés, enclins à la férocité et pétris de paradoxes. Le scénario observe longuement la rencontre de Cathy et Heathcliff. A l’écran, au cœur d’une nature bousculée par la pluie et les vents, ces deux-là sont comme de jeunes félins se mesurant l’un à l’autre.


Loin des dentelles et falbalas, des sombres manoirs et d’un amour joliment romantique, le lien développé est celui d’une intense passion qui grandit en obsession à l’âge adulte.
Ce grand film âpre qui dégage une force inouïe fait appel, tant par le choix des couleurs que par le travail du son et l’absence de musique, à un cinéma des origines et opère un profond questionnement de la nature humaine et des sentiments bruts.

 

Critique de “Film de Culte” :

imagePas un plan de ces Hauts de Hurlevent qui ne soit pas splendide, et ce n’est pas une façon de parler. Mais la beauté ici n’est pas un emballage. Il y a quelque chose d’oppressant dans cette nature vivante et omniprésente. Pas de jolies couronnes de fleurs pour rendre le film plus confortable. Les Hauts de Hurlevent évoque un mélange entreBright Star de Jane Campion (pour son sens du sublime, par la façon dont il contourne le classicisme en costumes pour tendre vers une certaine modernité) et Hanezu de Naomi Kawase (pour sa sensualité, par son usage dramatique de la nature là où les relations humaines deviennent presque abstraites). On pense aussi à Red Road, bien que ces deux longs métrages semblent parfaitement opposés. Mais il y a dans les deux une même dureté, un anti-romantisme, une volonté de ne pas être dans la séduction. Lire la page

Critique de critikat :
Auréolée du soutien public et critique apporté à son précédent film, Fish Tank, Andrea Arnold poursuit sa carrière avec une nouvelle adaptation du classique d’Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent. Il s’agit, dans ce nouvel avatar du roman gothique archétypal, de se débarrasser de l’image romantique du genre, de mettre l’accent sur la cruauté émotionnelle – un angle narratif dont la réalisatrice anglaise, engluée dans un symbolisme brutal, peine à se dépêtrer. Lire la page

Toute une page d’extraits critiques : ICI

Bon film

GA

Samedi 14 décembre 2013 à 20h30 au Kid

NOUVEAU SOUFFLE
Atmen

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Autriche 2011
1h30


Réalisation/Scénario :Karl Markovics - Images : Martin Gschlacht - Musique : Herbert Tucmandl - Interpr. : Thomas Schubert, Karin Lischka, Georg Friedrich, Gerhard Liebmann, Stefan Matouch, Luna Mijovic

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Roman, qui purge une peine dans un centre de redressement, suite au meurtre accidentel d’un camarade, peut être libéré à condition d’avoir un travail. Il décide de postuler à la morgue. Lui, qui semble rejeter tout contact humain, trouve alors un moyen de renouer avec la société.


imageAprès avoir parcouru les festivals du monde entier, NOUVEAU SOUFFLE se présente à nous comme un excellent produit du nouveau cinéma autrichien : extrême précision des cadres, photographie superbe, montage implacable.
Le risque serait de s’en tenir au style et de ne pas aller au-delà. Markovics nous propose en effet un personnage dont la belle humanité se révèle tout au long du film.
Bien que partant d’un constat pessimiste sur l’état de la société, il offre à ses personnages une deuxième chance, un espoir. Il est dès lors assez ironique de situer l’essentiel de son récit dans une morgue : la mort y est autant la cause de l’enfermement de l’adolescent, que ce qui va lui permettre d’accepter sa vie et, ainsi, de retrouver la liberté.image

6 prix et 9 nominations dans les festivals pour le film "Nouveau Souffle" !

 

Sur la page des Inrocks : Pour sa réinsertion, un jeune détenu est assigné à un travail à la morgue. Style sobre et maîtrisé pour effet émotionnel fort, par un réalisateur à suivre. Lire la suite

Une page d’étoiles et de critiques : ICI     Pour voir d’autres critiques

Bon film

GA

Samedi 7 décembre 2013 à 20h30 au Kid

Deux titres pour un film argentin

TROIS SOEURS
Abrir puertas y ventanas


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Suisse/Argentine/Pays Bas 2011
1h38


Réalisation/Scénario :Milagros Mumenthaler - Images : Martin Frias - Interpr. : Maria Canale, Martina Juncadella, Ailin Salas, Juliàn Tello

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*Dans une maison de Buenos Aires, trois jeunes filles tuent l’ennui, chacune à sa manière. Mais elles sont rattrapées par le chagrin, car on leur annonce le décès de leur grand-mère.
*Premier long métrage de la jeune réalisatrice argentine Milagros Mumenthaler, « Trois Sœurs » a reçu de nombreux prix (Locarno, Angers…). C’est en effet une belle réussite : tenir son principe de base, l’observation d’une tranche de vie. On est directement plongé au cœur de la maison, au plus près de ces trois sœurs qui essaient, chacune à sa manière, de faire leur deuil. Dès lors la compréhension du spectateur et son adhésion à l’histoire ne reposent plus que sur l’essentiel : les comédiens et la mise en scène. Les premiers sont tous excellents, la seconde est d’une grande subtilité et parvient à nous faire littéralement voyager dans la maison. Visages et cadrages nous disent tout du vide, de la solitude, mais aussi de la force et de la complicité qui habitent ces trois personnages. Et, l’air de rien le film capte avec justesse la subtilité des rapports entre sœurs ainsi que de la difficile sortie de l’adolescence.

Ce qu’en dit lemonde.fr :

En espagnol, Trois sœurs s'intitule Abrir Puertas y Ventanas, que l'on pourrait traduire imagepar "ouvrir les portes et les fenêtres". Empruntée à un dialogue de La Maison de Bernarda Alba, de Federico Garcia Lorca, l'expression dit avec justesse la grâce très finement chevillée du premier long-métrage de l'Argentine Milagros Mumenthaler, Léopard d'or au dernier festival de Locarno. Car, comme la pièce de théâtre de Garcia Lorca, qui décrivait l'enfermement d'une mère et de ses filles à la suite de la mort de son mari, Trois soeurs est un faux huis clos. Même si l'action se déroule du premier au dernier plan dans une seule et même demeure, à Buenos Aires, il ne s'agit nullement d'un film d'intérieur, replié sur son pré carré. Lire la suite

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Ce qu’en dit liberation.fr :

Le titre original est bien plus parlant que celui, tchékhovien et neutre, choisi pour la sortie française. Abrir Puertas y Ventanas : c’est bien le propos du film, ouvrir les portes et les fenêtres d’une bâtisse-prison, et celles des vies des trois sœurs qui y habitent. Lire la suite

Bon film

GA

Samedi 30 novembre 2013 à 20h30 au KID

En partenariat

avec le CERCIL

L’APAC vous propose le film

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Australie/Allemagne/Royaume Uni
2012 – 1h49

Réalisation : Cate Sortland - Scénario : Cate Sortland et Robin Mukherjee, d’après le roman « La Chambre Noire » de Rachel Seiffert- Images : Adam Arkapaw - Interpr. : Saskia Rosendahl, Kai-Peter Malina, Nele Trebs, Ursina Lardi, Hans-Jochen Wagner

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*Fin avril 1945. L’Allemagne a perdu la guerre. La jeune Lore, 15 ans, et sa famille de dignitaires nazis doivent fuir. Les parents laissent à la garde de Lore sa sœur et ses trois frères. Ils prennent à pied le chemin de Hambourg où vit leur grand-mère et font la rencontre d’un jeune homme qui les prend sous sa protection, aidé de ses papiers de juif allemand, une caution anti-nazie pour les américains qui les contrôlent…


image*Deuxième long métrage de l’Australienne Cate Shortland, « Lore » est l’adaptation d’un livre de Rachel Seifert, jeune auteur germano-australien dont le travail porte sur la charge de la culpabilité et sa transmission. En l’espèce, la culpabilité du peuple allemand qui ne cesse de porter son poids d’ombre sur les (sur)vivants et les générations futures.
« J’aime l’idée que cette fille pense au début du film que son père est un héros de guerre et qu’elle réalise peu à peu qu’il a en réalité commis des crimes contre l’humanité » note la réalisatrice. « Elle doit se reconstruire et, à la fin du film, se sent comme dépossédée. J’aime aussi l’idée d’espoir qui nait de ce drame, parce qu’après cette ruine morale, elle est libre de repartir de zéro. »

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Ce qu’en dit critikat.com :

Avec l’histoire d’une adolescente qui, dans l’Allemagne de l’après-guerre, se retrouve seule à la tête d’une fratrie abandonnée, la réalisatrice australienne Cate Shortland interroge le poids de l’idéologie des parents sur l’innocence de leurs enfants. Lire la pageimage

Ce qu’en dit lemonde.fr :

"Lore" : les monstres ne sont jamais ce que l'on croit. Lire la page

Bon film

GA

Samedi 23 novembre 2013 au Kid : 20h30

L'avis du "Monde" : EXCELLENT

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LE POLICIER
Israël 2011 – 1h47


Réalisation/ Scénario :Nadav Lapid - Images : Shai Goldman - Interpr. : Yiftach Klein, Yaara Pelzig, Michael Mushonov, Menashe Noï, Michael Aloni, Gal Hoyberger.

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*Des policiers qui foncent sans réfléchir, des révolutionnaires qui oscillent entre détermination suicidaire et velléité…
* « Le Policier » a été montré pour la 1ère fois en juillet 2011 au Festival de Jérusalem, à l’aube de la « Révolution des tentes », sorte de version israélienne des Indignés. En montrant des révolutionnaires contemporains (on pense à la Bande à Baader des années 70), le film a inquiété les autorités qui, pour ne pas inciter la jeunesse à un activisme violent, l’a interdit aux moins de 18 ans.

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*Une fois de plus, le cinéma israélien va très au-delà des récits et des images véhiculés par les médias. Pas de conflit israélo-palestinien ici, ou seulement par allusions. Car, même en Israël, la vie intime sociale et politique ne se réduit pas à un seul sujet, si important soit-il. La force singulière du film consiste à montrer que la société israélienne est autant menacée par elle-même, ses propres aveuglements que par l’Autre (le Palestinien, l’Arabe, le Musulman).
Et si la société israélienne est parfois aveugle, « le Policier » serait plutôt du genre extralucide, tant par le scénario que par le style, avec ses cadrages tranchants et sa lumière limpide.
Le film a obtenu le « prix spécial du jury » au Festival de Locarno 2011.

Sur lemonde.fr :

"Le Policier" : en Israël, le film qui fait voler le consensus en éclats…Le Policier est un film lapidaire. Dès les premières secondes, on est frappé par la rigueur tendue de la mise en scène. Des plans parfaitement composés, habités par des corps musclés, nerveux, prêts à bondir à la moindre provocation. Hommes-machines, ivres de leur virilité, fanatiques du drapeau. Ce sont les membres d'une brigade d'élite de la police israélienne…. La page ici

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Sur cinecdoche :

La société israélienne est souvent présentée au cinéma comme un bloc homogène, uni face à l’ennemi palestinien. Un mythe que Nadav Lapid, jeune réalisateur israélien, démonte dans Le Policier, film poignant qui révèle les dessous de cette unité.

Le Policier est l’histoire d’une confrontation. Entre Etat et terroristes, entre un homme et une femme, entre riches et pauvres, entre révolutionnaires et policiers. À travers les deux groupes qu’il met en scène – une unité anti-terroriste et un groupe de jeunes terroristes – Nadav Lapid dresse le portrait d’une société fracturée socialement, dans laquelle les mythes sont des instruments de propagande utilisés pour cacher une sombre réalité. Deux blocs irréconciliables qui forment les deux chapitres de son film – un montage parallèle aurait été inapproprié dans la mesure où aucun pont ne peut être dressé entre les deux entités. La confrontation, inéluctable, n’a ainsi lieu que dans les dix dernières minutes, final aussi brillant que dramatique. La suite

imageLes inrocks :

Axiome connu depuis une quinzaine d’années : le cinéma israélien se porte aussi bien que le pays va mal.

Démonstration magistrale en trois mouvements par Nadav Lapid : Le Policier est un grand film sur une société qui ne va pas bien. La suite

Marianne :

Pour mesurer l’audace et le courage que Nadav Lapid a dû déployer pour écrire et réaliser le Policier, il faut à chaque image se répéter que c’est bien un film israélien. Yaron (Yiftach Klein) est beau. Costaud. Il est policier d’élite à Tel-Aviv. Une camaraderie virile le lie à ses compagnons. Yaron va être père pour la première fois, on le voit masser longuement les cuisses, le beau ventre nu et rond de sa femme. Mais l’érotisation est plutôt celle du corps de ces jeunes hommes, de leurs armes pointées comme un prolongement de leur sexe. La caméra privilégie les gros plans, on est proche de ces garçons sportifs et rieurs. Même si l’on devine que l’entrainement, la traque obsessionnelle de « l’ennemi de l’extérieur » ne sont pas jeux d’enfant. Justement, il y a eu une bavure dans leurs rangs, un procès s’annonce. Un des membres de l’unité est malade. Cancer. Le groupe décide qu’il va tout prendre sur lui. Il accepte. Condamné pour condamné… Le Policier est pourtant bien un film israélien. La page

Bon film

GA

Samedi 16 novembre 2013 à 20h30 au Kid

Trois films d'un grand comique du cinéma burlesque, redécouvert il y a peu.

LES FOLLES INVENTIONS DE M. BRICOLO

Film en N&B

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Charley Bowers – Etats-Unis

1926-27 – 1h08 -

1/ Non, tu exagères - (Now you tell one) - 1926 – 23’
2/ Bricolo inventeur - (Many a slip) - 1927 – 22’
3/ Le Roi du Charleston - (Fatal Foot steps) - 1926 – 23’


Après avoir travaillé dans le dessin animé, Charley Bowers, brillant technicien du cinéma, s’est reconverti dans le burlesque en prenant pour modèle de jeu l’impassibilité de Buster Keaton. Mais sa particularité était de mélanger burlesque et animation image par image.
imageEn faisant intervenir dans ses histoires des sapins de Noël qui poussent sur une brouette, des chaussures qui marchent toutes seules et des bactéries qui ressemblent à des lutins, Bowers a inventé le burlesque surréaliste.
Autant le réalisateur qui l’assiste se montre sans génie, autant chaque gag contenant un trucage est surprenant, imaginatif, voire délirant. Bowers est à part dans le monde du cinéma burlesque et ses films sont des sortes de manifestes d’une fantaisie du quotidien.

 

Qui était donc ce Charley Bowers ?

“…Ce qui est amusant, c’est la découverte de Charley Bowers. Deux films ont été retrouvés en France : « Pour épater les poules » et « Non tu exagères ». Ces deux copies sont retrouvées à la cinémathèque de Toulouse par son fondateur, Raymond BORDES, et le personnage principale s’appelle Bricolo. C’est le nom que l’on avait donné en français àCharley Bowers mais personne ne le savait. Ces films de Bricolo ont été présentés comme des trucs un peu bizarres : mais qui est ce Bricolo ? Pendant quelques années, on ne savait vraiment pas qui était ce Bricolo. Et puis un jour lisant uimagene revue corporative, ces magazines envoyés chaque semaine aux exploitants de cinéma, Raymond BORDES voit marqué Charley Bowersdans « Bricolo inventeur ». Enfin un nom mis sur ce personnage de Bricolo ! Alors, il y a eu une sorte de tsunami, et tout le monde a cherché à en savoir plus. A la Librairie du Congrès, on a retrouvé des affiches, des petits trucs promotionnels sur le personnage de Bricolo. Puis, la grande explosion du personnage de Charley Bowers a eu lieu au festival d’Annecy, en 1976, où ont été présentés les deux films et demi de Bricolo qui à l’époque survivaient dans le cadre d’une coproduction entre le festival d’Annecy et la cinémathèque de Toulouse.” Pour en savoir beaucoup plus : clic !

Le film aurait dû être projeté le 19 janvier 2013 : il n’est jamais trop tard pour bien faire !

Bon film

GA

Samedi 9 novembre 2013 à 20h30 au KID

NOVEMBRE EST LE MOIS DU DOCUMENTAIRE.

Sur le thème :

Un endroit où vivre

L'APAC vous propose :

SQUAT
La ville est à nous

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France 2011 – 1h34


Réalisation : Christophe Coello - Images : Christophe Coello, Catherine Legault, Sergi Dies et Gilles Bour - Musique : Ix, Jalea Real, Gadjo et Rotxa.

Depuis 2003, Coello a suivi un groupe de « squatteurs » barcelonais à travers leurs actions pour se réapproprier l’espace urbain, dénaturé par les investisseurs au nom de la « gentrification » (phénomène d’embourgeoisement). Grâce à sa proximité avec les membres du collectif, il livre un documentaire d’une force rare, directe et dénuée de toute artificialité, qui en fait, au meilleur sens du terme, un film « militant ».
squat4Lors des dérives racoleuses et parfois mensongères des documentaires qui sacrifient tout à la seule transmission de leur message, les hommes et les femmes dont Coello filme les actions sont à l’opposé de l’artiste folklorique à laquelle on cherche souvent à associer l’idée du squat.
L’entraide, la transmission des connaissances, la répartition des tâches et la motivation mutuelle pour retrouver le courage après un échec, pour inventer de nouveaux moyens d’action, tout cela est décuplé par l’effet de groupe.squat3
Le problème du logement est intimement lié aux maux de la Société moderne : précarité, perte de confiance en soi, sentiments de peur et d’exclusion… Les « squatteurs » du film ne font pas que s’accroupir, selon la traduction du terme anglais, mais se dressent ensemble pour faire face.

Ce qu’en dit  le site “alternatives en marche”

On s’attendait à regarder un film sur une petite bande de squatteurs espagnols. Résultat, on est tombé sous le charme d’un documentaire retraçant les prémices du mouvement des « Indignados » à Barcelone, rien que ça. Squat, la ville est à nous, de Christophe Coello (qui a déjà réalisé Attention danger travail ou Volem rien foutre al pais), est, plus qu’un cri de protestation, un souffle d’espoir.
Entre 2003 et 2011, le réalisateur a suivi en caméra embarquée les activistes du saquat2groupe « Miles de Viviendas » (« des milliers de logements ») qui enfoncent les portes comme ils libèrent les esprits. Dans un joyeux vacarme et un va-et-vient permanent, ces squatteurs se réapproprient jour après jour la place publique.      Lire la page entière

Ce qu’en dit “lemonde.fr”

Après Attention danger travail qui donnait la parole aux RMIstes qui refusent "des boulots de merde payés des miettes" et Volem rien foutre al païs qui s'intéressait aux propositions alternatives des mouvements de décroissance, le documentariste Christophe Coello filme un groupe de militants barcelonais qui se réapproprie des immeubles désaffectés en les squattant pour lutter contre la gentrification des quartiers populaires.  Lire la page

Bon docu

GA

Mardi 15 octobre à 20H30, LIBRES COURTS

 
LE COURT S'ANIME
soirée organisée avec Ciclic
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Pour la dixième édition du Court s'anime en région Centre, nous vous proposons de découvrir un nouveau programme de films d'animation où l'être humain est disséqué dans ses plus grandes contradictions, ses peurs, ses faiblesses, ses questionnements.
De l'érotisme, de la jalousie, de l'humour et de la nostalgie, tout finit toujours par se conclure par une musique entêtante...
Nous avons invité SANDRA SCHULTZE, pour une rencontre/débat à l'issue de la projection.
Sandra Schultze est directrice d'une collection de courts métrages d'animation réunis autour du thème des fantasmes de femmes et traités du point de vue des femmes. Ces films offrent ainsi un aperçu du désir et du plaisir au féminin. TRAM,qui est inclus dans notre programme,  fait partie de cette collection.
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PROGRAMME DE LA SOIREE
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LA GROSSE BETE 
Pierre-Luc Granjon / France / 6 minutes / 2013 / éléments découpés/Les Décadrés Production
Compétition court métrage – Festival International du Film d’Animation Annecy 2013
On dit que dans le royaume, une bête vient vous manger au moment où on ne s’y attend pas. Alors toutes les idées sont bonnes pour ne jamais oublier, mais pourtant…
Ce film a bénéficié d'un soutien à la production de Ciclic - Région Centre


FERAL
Daniel-Sousa-FeralDaniel Sousa / Etats Unis / 13 minutes / 2012 / dessin sur papier Daniel Sousa
Compétition officielle – Festival de Sundance Park City 2013
Un chasseur solitaire trouve un enfant sauvage au milieu des bois et le ramène à la civilisation. Etranger à son nouvel environnement, le garçon essaie de s’adapter en usant des mêmes stratégies que celles qui lui servaient dans la forêt.


OH WILLY…oh-willy1
Emma De Swaef, Marc Roels / Belgique, Pays Bas, France / 17 minutes / 2012 / marionnettes / Polaris Film Productions, Beast Animation, Vivement Lundi !
Nominé césar du meilleur film d’animation 2012 / Grand Prix Animafest Zagreb 2012
À la mort de sa mère, Willy retourne dans la communauté de naturistes où il a grandi. Mélancolique face à ses souvenirs, Willy décide de fuir dans la nature où il trouve la protection maternelle d'une grosse bête velue.


FUTONfuton_01-thumb
Yoriko Mizushiri / Japon / 6 minutes / 2012 / ordinateur 2D Yoriko Mizushiri
Renzo Kinochita Prize – International Animation Festival Hiroshima 2012
Enroulée dans son futon, une femme se met à rêver. Elle imagine le futur en même temps que des sensations passées et des souvenirs impérissables lui reviennent. Tout cela se mélange agréablement.

LE BANQUET DE LA CONCUBINEle-banquet-de-la-concubine_HD_2
Hefang Wei / France, Canada, Suisse / 14 minutes / 2012 / dessin sur papier, ordinateur 2D / Folimage Studio, Foliascope, ONF, Nadasdy Film
Prix du Jury – Festival des Films du Monde Montréal 2012
Chine, an 746, dynastie Tang. A cette époque, le pays connaît sa période la plus prospère. L’Empereur Li est un grand amateur de femmes, d’art et de musique. Il possède de nombreuses concubines. Sa préférée s’appelle Yang. Alors qu’un grand banquet se prépare en son honneur, l’Empereur, pris dans une partie de Go, l’oublie.
Ce film a bénéficié d'un soutien à la production de Ciclic - Région Centre


TRAM2
Michaela Pavlatova / France, République Tchèque / 7 minutes / 2012 / ordinateur 2D / Sacrebleu Productions, Negativ Films Productions
Cristal du court métrage – Festival International du Film d’Animation Annecy 2012
C'est le train-train quotidien pour la conductrice du tram. Comme chaque matin, les hommes embarquent pour aller au travail, un par un, tous les mêmes, silencieux, gris, indifférents. Pourtant, bientôt, au gré des secousses et des vibrations de la route, au rythme des tickets introduits dans le composteur, la conductrice s'émoustille et le véhicule s'érotise. Les pulsions de la conductrice de ce tramway nommé désir transforment la réalité en un délire surréaliste et phallique. Elle se lance alors à Musique Maestro !


CONTE DE FAITimgconte
Jumi Yoon / France / 4 minutes / 2011 / peinture sur verre / La Poudrière
Prix SACD du Meilleur Film d’animation francophone – Festival International du Court Métrage Clermont-Ferrand 2012
En 1960, en Corée, une petite fille réinvente son quotidien pour s’échapper d’une maison close.


LE GRAND AILLEURS ET LE PETIT ICILegrandicietlepetitailleurs
Michèle Lemieux / Canada / 15 minutes / 2012 / écran d’épingles / Office National du Film du Canada
Bronze Pegasus Award – Animator International Animation Festival Poznan 2012
De rêveries en méditations, un homme est pris d’un soudain vertige lorsqu’il cherche à saisir le sens du monde. Dans son petit ici, il veut trouver la clé donnant accès aux mystères du grand ailleurs.

AUTOUR DU LAC
Noémie Marsily, Carl Roosens / Belgique / 5 minutes / 2013 / dessin sur papier / Zorobabel
Prix Canal + - Festival International du Film d’Animation Annecy 2013
Le souffle d’une joggeuse, une fourmilière éventrée, une flaque, des tartines abandonnées sur un banc, un écureuil, des bribes de vie nous emmènent marcher autour du lac avec les mots et la musique.

Bonne soirée au Théâtre d'Orléans, boulevard Pierre Ségelle, 45000 Orléans
tarif unique : 4,50 €      ------------------------              durée du programme : 87 minutes
GA

Samedi 5 octobre 2013 à 20h30 au KID

Le premier film de la saison au titre énigmatique :

CHACUN A SON POSTE ET RIEN NE VA

Tutto a posto e niente in ordine

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Italie 1974 – 1h45

Réalisation/Scénario :Lina Wertmüller - Images : Giuseppe Rotunno -Musique : Piero Piccioni - Interpr. : Luigi Diberti, Lina Polito, Sara Rapisarda, Giulana Calandra, Nino Bignamini

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*Un groupe de jeunes italiens du sud, riches de leurs seuls rêves de fortune, vient s’installer à Milan. Ils cherchent à s’intégrer dans la mégapole, avec la force et l’enthousiasme de ceux qui n’ont rien à perdre. Mais leurs rêves ne vont pas tarder à se confronter à la cruauté de la grande ville et de la vie moderne.

image*Inédit en France, ce film de 1974 mérite le détour, par la singularité de sa mise en scène et de son propos, qui lui rendent un aspect très actuel. Le film peut surprendre par son hétérogénéité. Wertmüller mélange allégrement les registres, de la farce au drame, de la fable politique au réalisme documentaire. En fait, ce portrait d’une population en période de crise économique est un véritable reflet de notre époque : violence des rapports dans le travail comme dans l’intimité, crainte du lendemain, repli ; Wertmüller pourrait faire le même film en 2013.

Analyse et critique sur DVDCLASSIK

Initiée par l’édition en DVD de trois de ses films en 2011, l’entreprise de redécouverte en imageFrance de la réalisatrice italienne Lina Wertmüller franchit une nouvelle étape en ce mois de juin 2012. Le Festival de la Rochelle projette en effet, à l’occasion de sa quarantième édition, trois films (1) de la réalisatrice italienne : Mimi métallo blessé dans son honneur (1972), Film d’amour et d’anarchie (1973) ainsi que Chacun à son poste et rien ne va (1974). Quant au dernier de ces titres, il était jusqu’à maintenant inédit en France. Or on ne pourra que se féliciter que les cinéphiles hexagonaux aient enfin accès à cette œuvre. Si Chacun à son poste et rien ne va vient confirmer la cohérence thématique et formelle de l’univers de Lina Wertmüller - le film travaille un matériau scénaristique et esthétique s’apparentant certainement à celui de Mimi métallo... (2) - ce long métrage témoigne aussi de la capacité de la cinéaste à renouveler avec talent l’approche de l’univers défini avec Mimi métallo...

Lire la suite : ICI

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Bon film.

 

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GA

LE PROGRAMME 2013-2014


Samedi 5/10CHACUN A SON POSTE ET RIEN NE VA
Lina Wertmüller – Italie 1974 – 1h45 - Gigi et Carlotta vont à Milan gagner leur vie et s'installent en colocation avec de jeunes travailleurs. Là commencent les difficultés… Ce film resté inédit en France jusqu'en 2012, surprend par son ton tragico-comique féroce et par l'actualité de son propos.

Mardi 15/10  : 12E PANORAMA DU CINEMA D'ANIMATION CONTEMPORAIN
En partenariat avec CICLIC
Voir le programme

Samedi 9/11SQUAT  --  Dans le cadre du mois du documentaire
Christophe Coello – France 2011 – 1h34 - De 2003 à 2011, Coello suit un groupe de squatters barcelonais à travers leurs actions militantes qui dépassent de très loin la simple occupation de bâtiments abandonnés. Un documentaire plein d'émotions et d'une alarmante actualité.
Samedi 16/11 : LES FOLLES INVENTIONS DE M. BRICOLO
Charley Bowers – Etats-Unis 1926-27 – 1h08 - Trois films d'un grand comique du cinéma burlesque, redécouvert il y a peu. Inventeur d'un burlesque surréaliste, Bowers est surprenant, imaginatif, voire délirant, et sa fantaisie met le quotidien sens dessus dessous.
Samedi 23/11 : LE POLICIER
Nadav Lapid – Israël 2011 – 1h47 - Des policiers qui foncent sans réfléchir ; des révolutionnaires qui oscillent entre détermination suicidaire et velléité : la logique de la violence s'enclenche. Un thriller tiré au cordeau, doublé d'une réflexion en prise avec l'actualité.
Samedi 30/11 : LORE    -    En partenariat avec le CERCIL
Cate Shortland – Australie/Allemagne 2012 – 1h49 - En 1945, une fratrie abandonnée par ses parents, traverse l'Allemagne du sud pour se réfugier chez sa grand-mère. La transmission du mal et de la culpabilité reportée d'une génération sur l'autre.
Samedi 7/12 : TROIS SŒURS  
Milagros Mumenthaler – Suisse/Argentine/Pays-Bas – 1h38 - Dans une maison de Buenos-Aires, trois sœurs essaient de faire le deuil de leur grand-mère. Une observation brute, mais pleine de justesse, du vide, de la solitude, mais aussi de la complicité et de la force qui habitent les trois jeunes filles.
Samedi 14/12 : NOUVEAU SOUFFLE
Karl Markovics – Autriche 2011 – 1h30 - A 18 ans, Roman vit mal dans un centre de détention pour mineurs. Un jour, il accepte un travail à la morgue de Vienne. Markovics filme alors son retour progressif à l'innocence et ne quitte pas son héros, montrant comment les épreuves l'humanisent au lieu de le détruire.
Samedi 11/01 : LES HAUTS DE HURLEVENT
Andrea Arnold – Royaume-Uni 2011 – 2h08 - Evitant la veine purement romantique des précédentes adaptations de l'œuvre de Emily Brontë, la réalisatrice redonne à cette histoire d'amour sa beauté brute, sa fougue et sa violence.
Samedi 18/01 : KILLER JOE
William Friedkin – Etats-Unis 2011 – 1h42 - Un film noir bien carré qui vitriole joyeusement la famille américaine. Avec sa cohorte d'embrouilles minables, de déveines et d'individus plus nuls et plus toxiques les uns que les autres, on tient là un sympathique mélange de maîtrise et de décontraction.
Samedi 25/01 : LA DEMORA
Rodrigo Plá – Uruguay/Mexique/France 2012 – 1h24 - La fracture soudaine d'une mère-courage menée à une impasse. Sobriété de forme et pudeur de fond donnent une grande force à ce récit magnifiquement interprété et réalisé avec une remarquable maîtrise.

3 PORTRAITS D'ENFANCE
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Samedi 1/02 : BOY
Taika Waititi – Nouvelle-Zélande 2010 – 1h28 - En Nouvelle-Zélande, Boy, jeune Maori de 11 ans rêveur et idéaliste, doit confronter ses rêves à la réalité quand son père, qu'il considère comme un héros, réapparait après sept ans d'absence. Récit loufoque à l'univers original, chronique résolument attachante.
Samedi 08/02 : BI, N'AIE PAS PEUR
Phan Dang Di – Vietnam/France/Allemagne 2010 – 1h30 - Dans la touffeur de l'été, un petit garçon de Hanoï découvre le monde,. Première œuvre, ce récit contemplatif de l'intimité d'une famille qui va de travers, se développe avec grâce et sensualité.
Samedi 15/02 : REBELLE
Kim Nguyen – Canada 2011 – 1h30 - Embrigadée par des rebelles, Komona se lie d'amitié avec un jeune albinos. Mené par une actrice de 12 ans désarmante de naturel, Rebelle entraîne le spectateur dans une histoire où magie, fantasmes et fantômes se mêlent aux traumatismes de la guerre.
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Samedi 15/03 : TYRANNOSAUR
Paddy Considine – Royaume-Uni 2010 – 1h31 - La rencontre de deux solitudes en proie à des tourments différents. Leur désespoir et leur façon d'y faire face seront le puissant ferment de leur lien. Un film âpre et beau.
Vendredi 21/03LE VOYAGE DE MONSIEUR CRULIC - CINÉMA D'ANIMATION
Anca Damian – Roumanie/Pologne 2011 – 1h13 - L'histoire réelle d'un roumain de 33 ans, mort absurdement dans une prison polonaise à la suite d'une erreur judiciaire. Une œuvre poignante et un excellent panorama de la variété et de la richesse des diverses technique de l'animation.
Samedi 29/03 : QUERELLES
Morteza Farshbaf – Iran 2011 – 1h25 - Un enfant prend la route avec son oncle et sa tante, tous deux sourds-muets, qui ne savent comment lui annoncer la mort de ses parents. Le formalisme rigoureux du réalisateur n'oublie cependant pas de créer de véritables personnages complexes et attachants. Un film paradoxalement très bavard.
Samedi 05/04 - VIOLETA
Andrés Wood – Chili/Argentine/Brésil 2011 – 1h50 - Un portrait de la chanteuse chilienne Violeta Parra, disparue en 1967, qui nous dévoile quelle femme en lutte, passionnée et sans concession elle fut. Une grande actrice et des chansons à la poésie pénétrante.
FIN

Dimanche 16 juin 2013 : Fête de l’Amitié

 

La lettre d’Henriette.

Chers amis

Le temps des cerises est bientôt de retour et c’est le 16 juin que nous nous retrouverons à Godonville pour cette rencontre annuelle à laquelle beaucoup sont fidèles depuis bon nombre d’années.

C’est une fête qui nous est chère parce qu’elle nous parait être un témoignage de fidélité, une victoire contre le temps, contre l’oubli. J’espère que vous y viendrez nombreux. Nous aurons le plaisir d’entendre à nouveau la jeune artiste qui nous avait charmés l’an dernier et nous serons heureux de nous revoir. A bientôt.

Henriette Reggui

Le lieu :    Ferme de Godonville, Ouzouer le marché

Sortir d’Orléans par le Faubourg Saint Jean. A Ormes, au rond-point après l’église, prendre la RN 157, direction Le Mans. Traverser Ouzouer et, sur la droite, prendre la direction de Tripleville. A 1km800, sur la gauche : pancarte Godonville.

La Fête :

  • 13h – Pique-nique ( on apporte ses provisions et un siège )
  • Dans l’après-midi, balade, sieste ou film.
  • 17h – CONCERT

CHANT ET PIANO

par Daphné CORREGAN et Paul JURANVILLE

Au programme : VIVALDI, HANDEL, PURCELL, SCHUBERT et SCUMANN

Participation : 9€ / Etudiants : 4€ / Moins de 14ans : gratuit

  • 19h/19h30 – Pique-nique du soir

Renseignements : 02 38 53 70 49 / le jour de la fête : 06 87 76 97 40

Notre programme 2012-2013 est terminé


N’oubliez pas la fête de l’amitié
dimanche 16 juin, à Ouzouer le Marché.
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NOS PROJECTIONS REPRENDRONT EN OCTOBRE PROCHAIN.
VOUS EN TROUVEREZ LE DETAIL,
SUR CE BLOG,  APRES LA MI-JUILLET.
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Bonnes vacances.
GA

Lettre annonçant “La Fête de l’Amitié”

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Chers adhérents et amis de l'APAC

Le printemps va enfin arriver (si, si !) et nous devons songer à notre traditionnelle Fête de l'Amitié. Elle aura lieu le dimanche 16 juin, à Ouzouer le Marché où Michelle et Roland Garnier auront la grande gentillesse de nous accueillir toujours aussi chaleureusement.

L'an dernier, le concert de Daphné Corregan et Paul Juranville nous avait enchantés. Répondant à ma demande, Daphné s'est dite très contente de revenir cette année, avec un nouveau programme. (Elle ne pouvait pas encore dire quel partenaire serait disponible)


Avec cette agréable perspective, nous espérons que vous serez nombreu(ses)x à venir témoigner de votre soutien à l'APAC et à entourer Henriette Reggui de votre amitié. Elle y est (et nous aussi) très sensible.
Cordialement.

Bernard Perreau

PS : Dans quelque temps, vous recevrez plus de précisions sur le déroulement de la journée.