Film du mardi 3 février

ATTENTION : Séance 20Hoo sans court-métrage.

MONSIEUR KLEIN
France/Italie 1976 – 2h02 -
Réalisation : Joseph Losey

Pendant l'occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des oeuvres d'art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n'est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu'un homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu.
Plus d'infos : ICI.

Présenté en partenariat avec le CERCIL
La projection commencera à 20 heures précises (pas de court-métrage).
Cette projection sera suivie d'un débat avec Michel Jacquet Historien du cinéma.

Conférence vendredi 30 janvier 2009

20H30 - Maison des associations

PENSER LES CATASTROPHES
Par Marc-Olivier Padis
Rédacteur en chef de la revue Esprit.



La prochaine conférence :

Lundi 16 mars 2009 à 20H30, à la maison des associations.

La crise financière : anatomie et conséquences. Par Jean-Paul POLLIN, professeur d'économie à l'Université d'Orléans

Merci de penser à participer aux frais d'organisation supportés par l'APAC.

Film du samedi 24 janvier 2009

BOLIVIA
Argentine/Pays-Bas 2006 – 1 h 15

Réalisation : Israel Adrián Caetano - Scénario : Israel Adrián Caetano d'après une histoire de Romina Lanfranchini - Image : Julián Apezteguia - Montage : Santiago Ricci et Lucas Scavino - Musique : Los Kjarkas - Production : La Expresión del Deseo, Fundación PROA, Hubert alsFund - Interprétation : Freddy Waldo Flores, Rosa Sánchez, Oscar "Oso" Bertea, Enrique Liporace, Marcelo Fidela

Pour faire vivre sa famille restée en Bolivie, Freddy débarque à Buenos Aires où il trouve un boulot de cuisinier dans un bar. En situation irrégulière, loin des siens, il vit péniblement, victime du racisme des Argentins.

Caetano a ancré son film dans le contexte socio-économique de l'Argentine. Le restaurant d'Enrique cristallise toutes les tensions du pays : Freddy, indien et étranger subit aussi bien les attaques directes des clients que la violence plus subtile de son patron qui profite d'une main d'oeuvre à bas prix. Cependant, tous les personnages sont pris au même piège d'une société malade, minée par le chômage. Caetano dresse surtout un état des lieux alarmant de la situation argentine en donnant à son film des aspects documentaires : découpage en scènes de la vie quotidienne, présence de comédiens non-professionnels, précision rigoureuse des dépenses de
Freddy. Mais ce ton naturaliste n'empêche pas le récit de tendre vers la fable, avec une esthétique envoûtante et une ambiance qui peut rappeler celle de "Taxi Driver".


Prix de la Jeune Critique - Cannes 2001
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Film du samedi 17 janvier 2009

LA FÊTE DU FEU
Chahar Shanbeh souri - Iran 2006 – 1 h 14

Réalisation : Asghar Farhadi - Scénario : Asghar Farhadi et Mani Haguighi - Image : Hossein Jafarian - Montage : Hayedeh Safiyari - Musique : Payman Yazdanian - Production : Boshra Films - Interprétation : Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti, Hamid Farokh-Nejad, Pantea Bahram, Matin Heydarnia

A Téhéran, au début de la nouvelle année, une jeune fille Rouhi est embauchée chez un couple de la classe moyenne en pleine crise. La femme soupçonne son mari de la tromper avec une voisine, d'où cris, larmes et fenêtre brisée.

Le triangle mari/maîtresse/femme jalouse est évidemment un cliché. Cette banalité du canevas donne d'autant plus de prix aux rares oeuvres qui surprennent, intriguent, déroutent. En effet, sur une trame convenue, Farhadi fait se succéder des incidents qui ne le sont pas. Dans un milieu aisé, un espace et un laps de temps réduits, il donne vie à de véritables personnages, aussi convaincants dans la colère que dans le désarroi, dans la sincérité que dans la duperie. En particulier, cette jeune campagnarde fraîchement arrivée à Téhéran, qui porte sur son nouvel environnement un regard étonné, innocent et d'une grande intelligence.

Au final, une oeuvre d'un ton quasi bergmanien qui dresse un état des lieux du couple et, en même temps, une peinture fascinante de la société iranienne, captée ici dans sa modernité
et dans l'évidente évolution de ses moeurs.