Film du samedi 10 janvier 2009

PROIBIDO PROIBIR
Interdit d’interdire - USA 2006 – 1h45

Réalisation : Jorge Durán - Scénario - Jorge Durán et Dani Patarra - Image : Luis Abramo et Jose Joaquin Salles - Montage : Pedro Durán - Musique : Mauro Senise - Prod : El desierto filmes - Interprétation : Caio Blat, Mario Flor, Alexandre Rodrigues, Edyr Duqui, Adriana De Jesus

De l'université aux favelas, un trio d'étudiants de Rio confronte ses idéaux (sociaux, amoureux, économiques, politiques) à la réalité d'un pays où la police sait user des méthodes les plus expéditives pour "faire le ménage".

Au départ "Proibido proibir" s'annonce comme un film bavard (des étudiants qui refont continuellement le monde au café). Puis, au travers d'un triangle amoureux porté par des comédiens touchants de naturel, le film se dévoile : intime, tendre, humain et percutant. Tout sonne juste dans l'énergie, la bonne volonté, l'impuissance et la naïveté de ces jeunes bourgeois qui découvrent, à travers un voyage au coeur de la misère violente des favelas, la réalité d'une terre inconnue dans leur propre ville.

Film du samedi 13 décembre 2008


DES TEMPS ET DES VENTS
Bes Vakit - Turquie 2006 – 1h50

Réal et scénario : Reha Erdem - Image : Florent Herry - Montage : Reha Erdem - Musique : Arvo Pärt - Prod : Atlantik Films -Interprétation : Özkhan Özen, Ali Bey, Kayali, Elit Iscan, Bülent Emin Yarar, Taner Birsel

Dans un village turc adossé à la montagne, face à une nature sublime, grandissent trois enfants d'une douzaine d'années, deux garçons et une fille. Le temps est rythmé par la classe que tient la ravissante maîtresse venue de la ville, par les jeux dans la nature et l'observation qu'elle impose. La journée est aussi scandée par la visite à l'octogénaire du village ou par les appels à la prière que rappelle le muezzin. Celui-ci n'est autre que le père d'un des garçons qui le déteste...

Une oeuvre admirablement filmée. Les panoramas sur la nature sont pleins de souffle sans être grandiloquents, pleins de tendresse, sans être jamais mièvres. On pénètre la vie minuscule de ce village aux confins montagneux de la Turquie en se laissant gagner par un vrai bonheur de cinéma. Mais on y découvre aussi l'aridité entre les hommes et les femmes qui sont toujours assujetties aux impératifs d'une soumission parfaite aux rigueurs de l'ordre mâle. Aridité aussi, voire haine, entre les générations, la peur du père semblant se propager d'une génération à l'autre. Le film se termine en portant l'idée du renouveau et de l'espoir et on pense que, dans ce cinéma, les pères et les fils ne tiendront pas longtemps seuls les premiers rôles.

Film du samedi 6 décembre 2008

BUENOS AIRES 1977
Crónica de una fuga - Argentine 2006 – 1h42

Réalisation : Israël Adrián Caetano - Scénario : Israël Adrián Caetano, Esteban Student, d'après le roman "Pase libre – La fuga de la Mansión Seré" de Claudio Tamburrini (2001) - Image : Julián Apezteguia - Montage : Alberto Ponce - Musique : Ivan Wyzsogrod - Production : Kets Productions - Interprétation : Rodrigo De La Serna, Pablo Echarri, Matias Marmorato, Nazareno Casero, Lautaro Delgado

Claudio Tamburrini voit un jour les forces de police faire irruption chez lui. Après un interrogatoire violent, il est transféré dans un centre clandestin de détention. Dès lors, dans l'univers de l'arbitraire le plus complet, trois questions reviennent en permanence : Comment tenir sous la torture ? Comment s'évader ? A qui se fier ? Adapté du récit véridique de deux
survivants, ce film sobre dans sa forme, enferme le spectateur dans la peau d'un prisonnier politique.

Le résultat est efficace, palpitant et sans complaisance, toute l'attention étant portée sur les rapports psychologiques entre les tortionnaires et les détenus entre eux. La dictature n'est pas le sujet du film, mais le contexte terrifiant dans lequel l'évasion trouve son sens et sa force.

Film du samedi 29 novembre

ABSOLUTE WILSON
USA 2006 – 1h45

Réal et scén : Katharina Otto Bernstein - Image : Ian Saladyga et Eric See Franz - Montage : Bernardine Colish et Joseph Ruscitto - Musique : Miriam Cutler - Prod : Film Manufacturers Inc. - Interventions : Robert Wilson, Tom Waits, Philip Glass, William Burroughs, Jessye Norman, Susan Sontag, David Byrne

Ce documentaire est le portrait de l'un des papes du théâtre d'avant-garde, le légendaire Robert Wilson. Il est présenté comme un homme entier, sincère, qui parle de sa vie aisément et sans retenue : son bégaiement et son enfance solitaire au Texas, son travail créatif, artistique et thérapeutique avec des enfants infirmes, son départ du Texas et sa fascination pour l'effervescence culturelle du New-York des années 60. Apparaît alors une vie pleine de couleurs, de rythmes et de sensations.

Ce qui rend le film poignant, c'est la façon dont on découvre qu'à travers de multiples épreuves, Bob Wilson s'est façonné son propre univers artistique et esthétique en travaillant sur des opéras et des spectacles qui ont fait date dans l'histoire du théâtre contemporain.
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Film du samedi 22 novembre

A BIGGER SPLASH
GB 1974 – 1h41

Réal : Jack Hazan - Interpr : David Hockney, Peter Schlesinger, Celia Bitwell, Ossie Clark

En 1970, Jack Hazan propose à David Hockney de réaliser un documentaire en le suivant partout, de sa douche à son atelier, des soirées branchées de la City aux appartements de ses proches : "J'ai vu ces tableaux et je me suis tout de suite dit : c'est génial. Il y avait une espèce de tension au sein même des tableaux…"

A Bigger Splash suit donc le quotidien de Hockney, colle à sa silhouette de dandy et dévoile certains de ceux (le designer Ossie Clark, Peter Schlesinger, amant de Hockney, et Henry Geldzahler, conservateur du Metropolitan Museum) qui accompagnent la genèse de "Portrait of an artist", une des plus belles oeuvres du peintre.

Le film évoque le swinging London et son insouciance et saisit remarquablement la superficialité d'un certain mode de vie californien, mais il met aussi à jour toute la mélancolie qui s'y rattache et restitue l'angoisse diffuse qui sourd des oeuvres de Hockney.
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Film du samedi 15 novembre

COULEURS D’ORCHESTRE
France 2007 – 2h
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Réalisation et scénario : Marie-Claude Treilhou - Images : Raphaël O'Byrne - Montage : Kadisha Bariha - Production : Les Films d'ici - Co-production : Orchestre de Paris
Avec l'Orchestre de Paris et Christoph Eschenbach


Sans être pesamment didactique, ce film s'adresse à un public beaucoup plus large que celui des mélomanes. Marie-Claude Treilhou nous immerge dans un univers dédié à la musique en observant le travail de l'Orchestre de Paris, véritable monde avec ses 119 musiciens et son équipe administrative : tous ceux qui, chacun à sa manière, jouent leur partition pour faire naître une symphonie classique ou un concert contemporain.
Avec une attention minutieuse, elle compose le portrait d'une communauté, des plus infimes détails jusqu'à l'aboutissement d'un concert.

Sans commentaire, sans autre fil rouge que la musique elle-même, omniprésente jusqu'au fond des couloirs, cet étonnant documentaire rassemble des instants, des moments fugaces ou fulgurants mais révèle finalement une unité rare, la grâce de vivre et de jouer ensemble.
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Film du samedi 8 novembre

SI LE VENT SOULÈVE LES SABLES
Belgique/France 2006 – 1h36

Réalisation et scénario : Marion Hänsel, d'après le roman "Chamelle" de Marc Durin-Valois - Images : Walter Vanden Ende - Montage : Michèle Hubinon - Musique : René-Marc Bini - Production : Man's Film et ASAP Films - Interprétation : Isaaka Sawadogo, Karemera Umulinga, Asma Nouman, Saïd Abdallah Mohamed, Ahmed Ibrahim Mohamed

D'un côté, le désert qui s'étend inexorablement, la saison sèche qui ne veut plus finir, l'eau qui devient trop rare. De l'autre, la guerre qui menace et inquiète. Les habitants fuient vers le Sud, sauf Rahne, seul lettré du village, qui part vers l'Est, avec sa famille. Ils emportent leur seule richesse : les animaux…

"Si le vent" est filmé dans le respect apparent des canons du cinéma spectacle, scénario vissé, images soignées pour décrire des paysages d'une grande beauté plastique, interprétation parfaitement calibrée. Mais, au-delà de ces apparences, le film refuse le sentimentalisme, capte les événements les plus tragiques à distance, sans laisser à l'émotion le temps de se répandre. Le film ne cherche pas à cacher sa vraie nature : celle d'une histoire africaine, contée par des européens. Cette honnêteté est aussi une de ses qualités.

La page de "ALLOCINE"sur le film.

Séance du mardi 14 octobre



7e FÊTE DU CINÉMA D'ANIMATION

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En partenariat avec CENTRE IMAGES.
Comme chaque année, plein de courts métrages à déguster ensemble.
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Le programme de ce soir célébrant la 7e fête mondiale de l'animation, nous propose un aller-retour entre les chefs d'œuvres du passé et les perles d'aujourd'hui et nous fait passer du rire aux larmes.
Vous trouverez le programme détaillé sur le site de Centre Images en suivant le lien :
Programme.
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Prochaine séance du ciné-club : Samedi 8 novembre
Film : Si le vent soulève les sables

Séance du samedi 11 octobre

LE PRESTIGE DE LA MORT
France 2007 – 1h15
Réalisation : Luc Moullet - Scénario : Luc Moullet, librement inspiré du roman "Les Remèdes désespérés" de Thomas Hardy (1871) - Montage : Isabelle Patissou Maintigneux - Musique : Patrice Moullet - Production : Gemini Films - Interpr : Luc Moullet, Antonietta Pizzorno, Claire Bouanich, Gilles Guillain, Iliana Lolic
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Cinéaste sans subsides, son projet n'intéressant personne, Luc Moullet part en repérages dans les Alpes pour son adaptation d'un roman de Thomas Hardy. Il y découvre un cadavre et échange vêtements et papiers avec le mort : ainsi on le croira décédé et son oeuvre aura enfin une reconnaissance post-mortem, ce qui lui rapportera de l'argent et lui permettra de tourner…
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Moullet se qualifie lui-même de contrebandier du cinéma et il l'est dans la mesure où il réussit à introduire, dans la production cinématographique, un ton, une drôlerie dédouanés de tout formatage, de tout respect obligé. Depuis les années 60, il fabrique une oeuvre essentiellement comique à l'humour à la fois potache et surréaliste. Dans ce Prestige de la mort, il épingle les bailleurs de fonds ridicules et le cinéaste aux ambitions décalées lui-même, les énarques véreux, les gendarmes bornés, les policiers corruptibles et les psychiatres psychorigides. Le tout avec un bonne humeur et une liberté sans entraves.

Concert du dimanche 5 octobre

50ème ANNIVERSAIRE.
l'APAC vous invite à un CONCERT.
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MA NON TROPPO
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à 16 heures - Eglise Saint Marceau - Orléans
Programme :
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Dietrich Buxtehude
Prélude Buxwv 163
Jean-Philippe Rameau
Ouverture en ré mineur
extraite d'Hippolyte et Aricie
William Lawes
Pavane à cinq voix en do mineur
Georg Philipp Telemann
Concerto pour traverso, flûte à bec et cordes
en mi mineur
Largo – Allegro – Largo - Presto
Dietrich Buxtehude
Prélude Buxw 149
Klaglied
Johann Sebastian Bach
Concerto pour deux violons et cordes
en ré mineur
Vivace - Largo ma non tanto - Allegro assai
Marin Marais
Chaconne en sol majeur
extraite de Sémélé
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Dominique Serve, orgue & continuo
Mathilde Horcholle, traverso
Claire Piganiol, flûte à bec
Louis Créac'h, Claire Létoré & Béatrice Linon, violons
Pascale Jardin & Camille Rancière, altos
Sarah Ledoux, violoncelle
Daniel Romero, contrebasse
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Entrée libre
Contribution volontaire pour les frais d'organisation
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Contacter ma non troppo : cranciere@gmail.com
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Séance du samedi 4 octobre

CABALE A KABOUL
Belgique/France 2006 – 1h27
Réal, scénario et image : Dan Alexe - Montage : Frédéric Fichefet - Son : Dominique Vieillard - Production : Luna Blue Film et The Factory - Interprétation : Zabulon Simantov et Isaac Levy
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Dans une synagogue pillée et depuis longtemps désertée de Kaboul, vivent deux des derniers juifs d'Afghanistan. Au lieu de faire front commun, ils se déchirent. C'est leur vie quotidienne tragi-comique que filme le réalisateur. Cinéaste d'origine roumaine, Dan Alexe est un spécialiste des Balkans et du Proche-Orient, auteur d'un doctorat sur le mysticisme islamique et réalisateur avant ce film de passionnants documentaires.
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Sans équipe, caméra à l'épaule, il s'est impliqué dans la vie de ses personnages, au point de vivre avec eux pendant un an et d'avoir appris le persan de Kaboul pour supprimer tout intermédiaire entre lui et eux. Au delà du huis clos d'Isaac et de Zabulon, il parvient à saisir une image inédite d'un Afghanistan complexe et chaotique. Cependant, la plus grande partie de la force et de l'originalité de ce documentaire, drôle, curieux, tonique et tout à fait incongru, reste la relation tumultueuse entre les deux occupants de la synagogue.

Samedi 27 septembre.

GOLDEN DOOR
Nuovomondo France/Italie 2006 – 1h58
(Mille excuses pour la coquille sur le programme papier :il faut bien lire DOOR et non DOORS.)

Réal et scén : Emanuele Crialese - Image : Agnès Godard - Montage : Maryline Monthieux - Musique : Antonio Castrignanò - Production : Memento Films, Respiro et Titti Films - Interprétation : Charlotte Gainsbourg, Aurora Quattrocchi, Vincenzo Amato, Francesco Casisa, Filippo Pucillo, Isabella Ragonese.
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Au début du XXe siècle, la famille de Salvatore s'acharne à faire fructifier un lopin de terre sicilienne. Un jour, Salvatore voit des cartes postales américaines promettant l'abondance et une vie digne. Il vend ses maigres biens et embarque avec son fils, direction Ellis Island, point de passage obligé où des fonctionnaires zélés vérifient que l'on est un bon candidat à l'expansion américaine…
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Crialese fait le lien entre Ancien et Nouveau monde, mêlant dans sa mise en scène classicisme et modernité. Son regard est aiguisé par une question : qui sont ces passagers dont la vie et l'identité mêmes sont en transit et qui s'embarquent en portant en eux la certitude d'une appartenance collective ? C'est précisément ce que les services américains de l'immigration vont détruire en déclarant les uns acceptables et les autres non.
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PROGRAMME SAISON 2008 2009

Les séances du ciné-club ont lieu :
CARRÉ SAINT-VINCENT,
bd Aristide Briand, à 20 h 30.

Elles sont ouvertes à tous.
Elles commencent par un court-métrage.
Les films sont présentés en V.O. sous-titrée.

Samedi 27/09
GOLDEN DOOR
Emanuele Crialese ­ France/Italie 2006 ­ 1h58
Au début du XXe siècle, les fantasmes, les espoirs d'hommes quittant leur terre ­ la Sicile ­ pour fuir la misère en émigrant aux Etats-Unis.

Samedi 4/10
CABALE A KABOUL
Dan Alexe ­ Belgique/France 2006 ­ 1h27
Un saisissant documentaire où la haine recuite que se vouent les deux derniers juifs d'Afghanistan est captée comme une fiction tragi-comique. Un témoignage d'humanité où espoirs et ratages de vies se dessinent en filigrane dans des scènes quotidiennes.

Samedi 11/10
PRESTIGE DE LA MORT
Luc Moullet ­ France 2007 ­ 1h15
Moullet se fait passer pour mort afin d'obtenir succès et argent. Une comédie qui réjouit et décape.

Mardi 14/10
FÊTE DU CINÉMA D'ANIMATION
En partenariat avec CENTRE IMAGES (programme à part)

Samedi 8/11
SI LE VENT SOULÈVE LES SABLES
Marion Hänsel ­ Belgique/France 2006 ­ 1h36
Une famille africaine part à la recherche de l'eau. La route est dangereuse et le désert éprouvant. Dans un pays en proie à la guerre, les plus pauvres sont toujours sacrifiés. Une réalité cruelle. Un film fort.

Samedi 15/11
COULEURS D'ORCHESTRE
Marie-Claude Treilhou ­ France 2007 ­ 2h
Mois du documentaire
L'Orchestre de Paris, des répétitions au concert, en passant par la vie quotidienne du groupe. Une vision concrète et réaliste du fonctionnement d'un grand ensemble symphonique et de ses réactions avec de grands chefs.

Samedi 22/11
A BIGGER SPLASH
Jack Hazan ­ GB 1974 ­ 1h40
Mois du documentaire
Portrait du peintre britannique David Hockney, artiste notoire des années 70 et 80. A travers un épisode de sa vie (une rupture amoureuse), la gestation d'une oeuvre dans la douleur.

Samedi 29/11
ABSOLUTE WILSON
Katharina Otto-Bernstein ­ USA 2006 ­ 1h45
Mois du documentaire
Bob Wilson, le mystérieux créateur de "Einstein on the beach" se dévoile dans ce documentaire qui mêle entretiens, théâtre, films et archives personnelles. Une découverte de l'homme, figure phare du théâtre contemporain, derrière sa légende.

Samedi 6/12
BUENOS AIRES 1977
Israel Adrián Caetano ­ Argentine 2006 ­ 1h42
En Argentine sous la dictature militaire, l'histoire vraie de quatre hommes qui s'échappèrent d'un centre de détention clandestin. Comment trouver la force de faire face à l'arbitraire absolu.

Samedi 13/12
DES TEMPS ET DES VENTS
Reha Erdem ­ Turquie 2007 ­ 1h50
Un village rude au milieu d'un majestueux paysage. Des adolescents y rêvent de supprimer leurs pères violents et injustes qui subissent eux-mêmes l'oppression de leurs vieux pères abusifs. Une ode à la nature et à l'insoumission tranquille des enfants.
En partenariat avec l'ADAMIF (Cinémas Pluriels)

Samedi 10/01

PROIBIDO PROIBIR
Jorge Durán ­ Brésil/Chili/Espagne ­ 1h 45
De l'université aux favelas, un trio d'étudiants est confronté à l'implacable réalité de leur pays. Un film lucide et énergique, touchant par sa tendresse et son humanité.

Samedi 17/01
LA FÊTE DU FEU
Asghar Farhadi ­ Iran 2006 ­ 1h44
Une jeune fille, Rouhi, va bientôt se marier. Sa patronne soupçonne son mari de la tromper avec sa voisine. A partir de ce simple postulat, beaucoup nous est dit ­ et sans clichés ­ sur l'Iran d'aujourd'hui et sur l'état des relations entre femmes et hommes.

Samedi 24/01
BOLIVIA
Israel Adrián Caetano ­ Argentine/Pays-Bas 2001 ­ 1h15
Pour faire vivre sa famille, restée en Bolivie, Freddy débarque à Buenos Aires où il trouve un emploi de cuisinier. Clandestin, loin des siens, il vit péniblement, en butte au racisme. Un récit naturaliste qui tire cependant vers la fable.

Mardi 3/02
MONSIEUR KLEIN
Joseph Losey ­ France 1976 ­ 2h02
Une aventure kafkaïenne qui pose le problème de l'identité juive. Une oeuvre maîtresse.
En partenariat avec le CERCIL.

Samedi 7/02
TRAIN DE NUIT
Diao Yi-nan ­ Chine/Hong-Kong/USA/France 2007 ­ 1h34
Portrait d'une femme veuve, trentenaire et auxiliaire de justice. Portrait également d'une Chine meurtrie par une modernité abrupte et la violence des rapports sociaux qu'elle suscite.

Samedi 14/02
L'ANNÉE OÙ MES PARENTS SONT PARTIS EN VACANCES
Cao Hamburger ­ Brésil 2006 ­ 1h45
L'apprentissage d'un jeune garçon dans le Sao Paulo de 1970, entre la chape de plomb de la dictature et l'explosion de joie de la Coupe du Monde de Football. Dans le pittoresque quartier juif de la ville, une chronique subtile, drôle et attachante.

Samedi 14/03
PAYSAGES MANUFACTURÉS
Jennifer Baichwal ­ Canada 2006 ­ 1h26
Sur les pas d'Edward Burtynsky, fameux photographe canadien, fasciné par la violence avec laquelle l'industrialisation bouleverse les paysages chinois. Vrais décors, d'une beauté terrifiante, celle du monde nouveau que nous fabriquons.

Samedi 21/03
WAITER !
Alex Van Warmerdam ­ Pays-Bas/Belgique 2006 ­ 1h37
Serveur dans un restaurant chic mais sinistre, Edgar est en proie aux multiples tracas de l'existence. Excédé, il demande au scénariste du film à quoi rime ce personnage de loser qu'il est obligé d'incarner. C'est drôle et sérieux comme chez Keaton.

Samedi 28/03
LA LEÓN
Santiago Ortheguy ­ Argentine/France 2006 ­ 1h25
Dans un paysage de marais, hors du monde et du temps, un jeune homme, homosexuel solitaire est en butte à l'agressivité d'un marinier brutal et méprisant. La nature est le décor dantesque de leur affrontement où la répulsion n'entrave pas l'affleurement du désir.

Samedi 4/04
DES CHIENS DANS LA NEIGE
Ann-Kristin Reyels ­ Allemagne 2006 ­ 1h26
Dans le plat pays enneigé du nord-est allemand, un homme et son fils, venus de la ville, essaient à grand peine de se faire accepter par les gens d'un village baignant dans une solitude profonde. Une satire pince-sans-rire.

Date à fixer
7e PANORAMA DE L'ANIMATION CONTEMPORAINE
En partenariat avec CENTRE IMAGES (programme à part).

ASSOCIATION POPULAIRE ART ET CULTURE
64 rue du Colombier
45000 Orléans
02 38 53 70

L'APAC présente également un cycle de conférences.
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L'APAC est subventionnée par
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Merci pour son accueil au Théâtre d'Orléans