Samedi 9 janvier 2016 à 20h30 au KID

On vous souhaite une bonne année 2016

avec ce film taïwanais.


Shu jia zuo ye
Taïwan 2013 – 1h49

Réal./Scénario : Chang Tso chi Images : Yang Ching-Kuo, Jacky Chen et Shu Chih-chun - Musique : Wu Rui ran - Interpr. : Yang Liang-Ku, Nick Yen, Wen Hui-Ming, Hang Tung, Wang Chia-an, Hsieh Ming-Chuan

*Bao séjourne à la campagne, chez son grand-père, et se lie d’amitié avec deux enfants de son âge. Deux amitiés qui vont le distraire du divorce de ses parents et l’amener à modifier sa vision de l’existence.

*Chang Tso chi appartient à une nouvelle génération de cinéastes héritiers de la nouvelle vague taïwanaise. Son film aborde le thème cher au cinéma chinois, de la mutation d’une société écartelée entre un capitalisme vivement attractif et un profond attachement aux traditions ancestrales.
Bao séjourne à la campagne, chez son grand-père, car ses parents divorcent. Il découvre à Quchi la douceur d’une société en marge du vacarme de la capitale. On découvre donc à travers le regard d’un enfant, la vie quotidienne des petites gens, le clivage entre vie urbaine et monde rural, ainsi que l’opposition entre générations.


Traité avec humour et tendresse, le personnage du grand-père est emblématique. Il reproche à son gendre de laisser Bao livré à lui-même à Taipei et veille à lui prodiguer de bons conseils.
Bao, de son côté, est émerveillé par le paysage somptueux des montagnes qui plongent dans la rivière, par les vols de beaux oiseaux blancs.
Son parcours initiatique nous fait entrer dans un récit délicat et poétique.


La page de critikat :
Cinéaste inconnu chez nous, le Taïwanais Chang Tso-chi signe pourtant avec Un été à Quchi son neuvième film, le premier à être distribué en France : une œuvre en apparence si discrète qu’elle pourrait hélas facilement passer inaperçu. Chronique d’un été dans la vie d’un tout jeune garçon, le film évoque d’emblée le cinéma d’Edward Yang ou Hou Hsiao-Hsien, dont Chang Tso-chi fut l’assistant réalisateur, et auquel il rend directement hommage ici : Un été à Quchi rappelle, tant sur le fond que sur la forme, Un été chez grand-père, sorti en 1984. À l’instar de son mentor, Chang Tso-chi verse plus dans l’étude impressionniste du quotidien de personnages ordinaires que dans le drame lyrique et le mélo épique. Si le film finit pourtant bien par bouleverser, c’est par sa minutie et son exceptionnel sens du détail, qui enveloppent le spectateur et l’invitent à rejoindre l’intimité de ses héros très discrets, sans manières, avec un minimum d’effets.    Lire la suite



La page de télérama, c'est ici.

Bon film
GA

Vendredi 18 décembre 2015 à 20h30 au Kid

Ce vendredi,  l'APAC vous propose :



France 1973 – 1h44

Réalisation/scenario : René Allio - Images : Denys Clerval - Musique : Philippe Arthuys - Interpr. : Simone Signoret, Jacques Debary, Olivier Perrier, Orane Demazis, Christiane Rorato, Alice Reichen, André Valtier


* Des vieux parents à charge, un mari veilleur de nuit, un travail de femme de ménage… Jeanne mène une vie harassante et monotone. Son imaginaire est nourri par la presse à sensation. Tous ses rêves la poussent à se voir reine.


* Autrefois, Jeanne rêvait de ciel bleu. Aujourd’hui, les média lui imposent ses rêves pour mieux voiler la triste réalité de son présent.
Avec beaucoup d’intelligence, le film imbrique le quotidien d’un milieu populaire avec les illusions d’in univers factice. Une justesse de ton qui n’exclut ni le brio de la réalisation, ni la tendresse pour des personnages simples.
Quant à Simone Signoret qui incarne Jeanne, elle est… impériale.


Critikat : Lire l'article en ligne


Pourquoi le film ressort-il ?
Sortie en 1973, cette « journée particulière », odyssée minuscule d'une femme apeurée mais déterminée, à la conquête du bonheur d'un fils qu'elle n'a pas conçu, mais élevé et adoré, est passée quasi inaperçue. L'incessant va-et-vient entre la réalité et les multiples fantasmes de Jeanne, qui surgissent sans prévenir, quelque part entre l'épluchage des légumes et le nettoyage des vitres, a pu, à l'époque, dérouter le public. Aujourd'hui, le film obtient une seconde chance dans les salles, amplement méritée. Portrait tout en finesse, sans misérabilisme mais sans fards, d'une classe sociale modeste, usée jusqu'à la trame par le manque de tout : d'argent, de reconnaissance et, surtout, d'horizon. Dans ce monde étriqué, Jeanne s'est maladroitement greffé un autre univers, qu'on devine emprunté à sa culture populaire : films sentimentaux, journaux à sensation, tout un « opium » qui, en fin de compte, contribue à son aliénation quotidienne....Lire la page

Bon film
GA



Vendredi 11 décembre 2015 à 20h30 au KID

Pour Noël, L'APAC vous offre
une petite douceur.


Etats-Unis 1963 –2h27

Réalisation : Billy Wilder - Scénario : Billy Wilder et Ial Diamond d’après la pièce d’Alexandre Breffort et Marguerite Monnot - Images : Joseph LaShelle - Musique : André Prévin - Décors : Alexandre Trauner
Interpr. Shirley MacLaine, Jack Lemmon, Lou Jacobi, Bruce Yarnell, Herschel Bernardi, James Caan



*Irma, péripatéticienne aux Halles de Paris a pour protecteur Hippolyte la Brute. Un policier du quartier, Nestor Patou, décide de faire une rafle. Au cours du ratissage, un des supérieurs de Patou est compromis. Patou est immédiatement rendu à la vie civile. Sans emploi, il ne tarde pas, lui aussi, à devenir souteneur, et Irma travaille pour lui. Mais Nestor est jaloux. Il ne supporte pas qu’Irma accorde ses faveurs à n’importe qui. Pour éviter cela, il imagine un stratagème onéreux et… épuisant.



*Des Halles de Paris, détruites depuis sur ordre de Pompidou, Wilder ne montre que quelques plans, situant l’essentiel du film dans des décors d’un artifice délirant. Cette stylisation a un but : mettre en scène un duo dont il ne se lasse pas, MacLaine et Lemmon… Malgré leur statut social, Irma et Nestor sont d’une pureté incorruptible et, pour une fois, Wilder ouvre une brèche dans la muraille de son cynisme. (In LE MONDE)
* Nombreux prix ou nominations pour Shirley MacLaine et Jack Lemmon dans différents festivals.
Oscar de la meilleure musique de film pour André prévin.




Et pour finir,
une bande annonce peu habituelle !
Trouvée sur allociné

Bon film
GA


Vendredi 20 novembre à 20h30 au KID

Dans le cadre du mois du documentaire,
L'APAC présente


France 2012 – 1h20

Réal./Scénario : Christian Rouaud
Images : Alexis Kavyrchine, Christian Rouaud, Florent Verdet, Damien Froidevaux et Sarah Balounaick - Interpr. : André Le Meut, Christine Le Meut, Océane Mignon, Izan Le Meut, Mourad Air Abdelmalek, Philippe Bataille, Madeline Hautefeuille

Musicien et interprète hors pair, André Le Meut est l’un des « sonneurs » actuels de bombarde (hautbois) de Bretagne. Mais il est aussi un personnage atypique, généreux et fantasque, parfois burlesque, habité par un amour inconditionnel du patrimoine culturel breton.
Documentariste de renom, Rouaud suit le parcours de Dédé depuis 20 ans.
« AVEC DEDE » dresse le portrait de cet homme qu’il admire, tant pour son allure, sa gestuelle, son charisme et son humour que pour sa fragilité et sa modestie.



Né en 1964 à Ploërmel, luthier à ses heures, Dédé partage son temps entre deux passions dont l’une consiste à faire chanter sa bombarde, quand l’autre revient à collecter toutes les formes de la culture musicale traditionnelle du pays vannetais pour la valoriser et y puiser de nouvelles sonorités.
Rouaud pose un regard tendre et joyeux sur ce personnage hors norme. Complice, la caméra capte ses comportements et ses gestes parfois maladroits sans jamais susciter le moindre ricanement. Bien au contraire le spectateur attendri s’identifie avec bonheur à ce Tati breton et partage avec le cinéaste l’empathie que suscite cet homme généreux.


Le réalisateur en parle :


Les étoiles d'allocine : ICI

Bon film
GA



Samedi 14 novembre 2015 à 20h30 au Kid

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En raison des attentats de novembre 2015,

la séance n'a pas eu lieu le 14 novembre 2015.

Le film sera projeté 
le 28 mai 2016 au KID.

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 (Hayouta u’berl)
Israël 2012 - 1h36

Réalisation/scenario : Amir Manor Images : Guy Raz Musique : Ruth Dolores Weiss Interpr. : Yosef Carmon, Rivka Gur, Efrat Ben-Zur Zahavi, Yaron Brovinski, Agar Ben Asher  


* « Portrait d’Israël à travers ses vieux » dit son auteur, cette chronique est aussi une critique d’un système oublieux des valeurs fondatrices.

 *Dès les premières séquences, le réalisateur pose clairement ses intentions. Il s’agit à la fois de l’intimité d’un couple âgé, lié dès son origine par de forts idéaux, et d’une charge contre l’Etat d’Israël qui, plus encore que d’avoir oublié ces mêmes idéaux fondateurs, semble aujourd’hui les piétiner. Pour avoir été journaliste en économie et société, Amir Manor connaît bien le tissu social de son pays ; pour avoir aimé et admiré ses grands-parents et avoir observé leurs désillusions et leur sentiment d’abandon, il sait aussi ce que se sentir mis au rebut veut dire. Si l’écart des valeurs morales entre les générations est largement répandu en Israël, dont l’Etat est né sur un terreau socialiste et communautaire, il partage aisément la sensibilité de ses plus anciens citoyens. Beau récit désabusé, « EPILOGUE » se saisit d’une problématique dont l’opposition israélienne s’est emparée depuis quelques années.


Critikat :
Hayuta et Berl (c’est le titre original du film) sont un couple d’octogénaires israéliens, physiquement plus très vaillants, mais ce n’est pas si grave : ce sont leurs failles intérieures que nous allons découvrir. Ils ont pourtant l’air bien unis dans l’adversité, dans les premières minutes, quand une assistante sociale débarque chez eux presque de force pour évaluer leur état de santé et de dépendance, rencontrant l’hostilité du mari et la réserve de la femme. Mais l’illusion tombe peu après : Hayuta, contre l’avis de son mari, décide de sortir en ville, et les époux passeront ainsi la journée – et la majeure partie du film, qui s’écoule du matin au soir – chacun de son côté, chacun affrontant à son façon un monde extérieur qu’ils ont laissé leur échapper. Tandis que Berl perpétue une démarche militante suivant des idéaux socialistes datant de la création d’Israël et égarés depuis longtemps, Hayuta, elle, cherche à rattraper le temps perdu, redécouvre des plaisirs anciens, cesse de taire ses vieilles blessures. ...Lire la page.


Lemonde.fr :
  Les sujets qui permettent à la nouvelle, et talentueuse, génération du cinéma israélien de mettre à l’épreuve leur société sont, hélas, nombreux. De la présence palestinienne à l’insoutenable machisme en passant par les travers de la militarisation ou de la religion, il y a du grain critique et artistique à moudre.
Amir Manor, qui fut journaliste, a quant à lui choisi pour son premier long métrage de fiction un registre relativement inédit en consacrant son récit à un vieux couple de pionniers déphasés dans la société israélienne contemporaine....     Voir la page









Bon film
GA

Vendredi 16 octobre 2015 à 20h30 au Théâtre d'Orléans

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EN PARTENARIAT AVEC CICLIC
L'APAC VOUS PROPOSE
LE 14e PANORAMA 
DU CINÉMA D'ANIMATION CONTEMPORAIN 
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Notre appréhension du monde est complexe et le cinéma permet de mettre en images nos fantasmes et sentiments les plus abstraits. Si le cinéma offre cette catharsis, l’animation décuple son pouvoir d’évocation tant elle dispose d’une infinité de moyens et de formes pour exprimer les faits les plus improbables et concrétiser les plus étranges émotions.
Cette sélection met à jour différents aspects du monde, abordant sa dimension physique, voire « organique », ou sa forme sociétale, dans un regard plus ou moins décalé.

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BEACH FLAGS  : 
Sarah Saïdan / France / 13 minutes 40 / 2014 / ordinateur 2D/3D, dessin animé / La Poudrière


Vida est une jeune nageuse sauveteuse iranienne. Favorite dans son équipe, elle est décidée  à se battre pour participer à une compétition internationale en Australie. Mais, avec l'arrivée de Sareh, aussi rapide et talentueuse qu'elle, elle va être confrontée à une situation inattendue.

Ce film a bénéficié d’un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC et d’un soutien de la SACEM en association avec Ciclic.

LE REPAS DOMINICAL
Céline Devaux / France / 14 minutes / 2014 / ordinateur 2D, rotoscopie / Sacrebleu Production

C'est dimanche. Au cours du repas, Jean observe les membres de sa famille. On lui pose des questions sans écouter ses réponses, on lui donne des conseils sans les suivre, on le caresse et on le gifle. C'est normal, c'est le repas dominical.



YUL ET LE SERPENT 
Gabriel Harel / France / 13 minutes / 2015 / ordinateur 2D / Kazak Productions
Compétition officielle – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2015 + prix

Yùl, 13 ans, accompagne son grand frère Dino pour conclure un deal avec Mike, petit voyou accompagné de son Dogue argentin. Alors que la situation tourne mal, un étrange serpent apparaît.

Ce film a bénéficié d’un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC et d’un soutien de la SACEM en association avec Ciclic.

KNOCK KNOCK !
Brunettes Shoot Blondes / Etats-Unis / 2 minutes 30 / 2014 / ordinateur 2D / Office National du Film du Canada


Le studio SYT-X a animé le clip de la chanson Knock Knock du groupe ukrainien Brunettes Shoot Blondes. Le clip joue avec des animations sur plusieurs smartphones et tablettes.





RHIZOME 
Boris Labbé / France / 12 minutes / 2015 / ordinateur 2D, dessin sur papier / Sacrebleu Production
Compétition officielle – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2015 + prix 

De l'infiniment petit à l'infiniment grand, toutes choses dans l'univers sont étroitement connectées les unes aux autres, en interagissant, en se recomposant, dans une combinaison de mouvements en perpétuelle métamorphose.

Ce film a bénéficié d’un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC et d’un soutien de la SACEM en association avec Ciclic.

SONÁMBULO 
Theodore Ushev / Canada / 4 minutes 20 / 2014 / ordinateur 2D, dessin sur papier / Bonobostudio
Prix du public – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2014

Un voyage surréaliste à travers couleurs et formes, inspiré par le poème "Romance Sonámbulo" de Federico García Lorca. Poésie visuelle rythmée par des rêves fantastiques et des nuits passionnées.

PERIPHERIA 
David Coquard-Dassault / France / 12 minutes / 2014 / ordinateur 2D / L’Image d’Après
Sélection en compétition – Quinzaine des réalisateurs – Cannes 2014

Voyage au cœur d’un grand ensemble de banlieue laissé à l’abandon, Peripheria dresse le portrait d’un environnement urbain devenu sauvage: une Pompéi moderne où le vent souffle et les chiens rôdent, sur les traces de la vie humaine.


DUMB WAYS TO DIE 
Julian Frost / Australie / 3 minutes / 2014 / ordinateur 2D / Office national du film du Canada

Tout un tas de personnages trouvent la mort de manière ridicule et sanglante. Pourtant ils le prennent bien et leurs cadavres dansent joyeusement ensemble.





Durée du programme : 76 minutes 

Samedi 10 octobre 2015 à 20h30 au KID

Un film qui fait une description violente

 de la classe ouvrière américaine et de ses syndicats.



Etats-Unis 1978 –1h55

Réalisation : Paul Schrader - Scénario : Paul et Léonard Schrader - Images : Bobby Byrne - Musique :Jack Nitzche - Interpr. Richard Prior, Harvey Keitel, Yaphet Kotto, Cliff De Young, Ed Begley, Lane Smith

Le travail à la chaîne est abrutissant. Coller des pare-brises. Une voiture par minute, 55 par heure, 220.000 par an. Le salaire est dérisoire, le syndicat corrompu. La vie n’est qu’une interminable liste de factures impayées. Trois ouvriers concoctent alors le plan du casse ultime qui leur permettra d’être enfin libres…

Grand prix du public au festival de Paris en 1978, le film donne, grâce à l’invention soutenue du détail, une description âpre de la vie ouvrière. Le pouvoir établi et le syndicat forment en fait un piège à deux mâchoires qui écrase les héros et annihile leur raison de vivre, l’amitié.
Poignant, haletant, « Blue Collar » nous permet de rencontrer un impressionnant trio d’acteurs : Richard Prior, Harvey Keitel et Yaphet Kotto.


La page des critiques d'allociné c'est : ICI

Ce qu'en dit Critikat : 
"Premier long métrage réalisé par Paul Schrader (en 1978), Blue Collar est atypique à plusieurs titres. D’abord, pour quiconque connaît l’œuvre de l’individu rendu célèbre avant tout par ses collaborations de scénariste avec Martin Scorsese (notamment Taxi Driver), le film a de quoi surprendre de sa part. ..." Lire la suite

Bon film
GA
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! Pensez à réserver votre soirée !

Vendredi 16 octobre

14ème 

PANORAMA DU CINEMA D’ANIMATION CONTEMPORAIN
En partenariat avec CICLIC
(programme à part)
Bientôt sur ce blog.


Samedi 3 octobre 2015 à 20h30 au KID

TAO JIE 


Chine (Hong-Kong) 2011 – 1h59 

Réalisation : Ann Hui Scenario : Susan Chan et Roger Lee Images : Nelson Yu Likway Musique : Law Wing – Fai Son Interpr. : Andy Lau, Deanie Ip, Wang Fuli, Quin Hailn, Paul Chun, Tsui Hark 

Au service d’une famille bourgeoise depuis quatre générations, Ah Tao vit sous le même toit que Roger, le dernier héritier, qu’elle continue de materner, toujours aux petits soins. Producteur de cinéma, celui-ci dispose de peu de temps pour elle. Jusqu’au jour où Ah Tao tombe malade… 


 Avec « une vie simple », la réalisatrice Ann Hui livre une fable sociale pleine de tendresse et d’émotion portée par un duo d’acteurs exceptionnels : Deanie Ip, qui remporta le prix d’interprétation féminine au festival de Venise, et Andy Lau, tout en justesse et en sobriété dans un rôle à contre-emploi qui révèle l’étendue de son talent. Ecrit par le producteur Roger Lee, qui s’est inspiré de sa propre gouvernante, ce film délicat et intimiste est un subtil hommage à la pudeur. 
« Une œuvre vraiment admirable, d’une mélancolie sans pathos et d’une justesse impressionnante » LE MONDE.



La page des critiques sur allociné : VOIR

La critique des inrocks :
Un attachant mélodrame signé par une cinéaste culte de l’âge d’or du cinéma hong-kongais.
Issue de la nouvelle vague hong-kongaise du début des années 80, aux côtés de Tsui Hark et d’Allen Fong, Ann Hui a fait tranquillement sa transition d’un cinéma freestyle vers des films beaucoup plus sobres. La maturité, d’accord, mais non sans qualités. Lire la suite


Bon film
GA


PROGRAMME DE LA SAISON 2015-2016


Les séances du ciné-club ont lieu au Théâtre d'Orléans, boulevard Pierre Ségelle, à 20h30. Elles sont ouvertes à tous. Elles commencent par un court-métrage. Les films sont présentés en V.O. sous-titrée.

Attention : Plusieurs séances ont lieu le vendredi

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Samedi 26/09
LES VOYAGES DE SULLIVAN Preston Sturges – USA 1941 – 1h35
Un cinéaste, Sullivan, veut se plonger dans le social. Déguisé en vagabond, il part sur les routes, en compagnie d'une charmante starlette habillée en homme. Un cocktail explosif, qui n'exclut pas une vraie tendresse.
Samedi 3/10
UNE VIE SIMPLE Ann Hui – Hong-Kong 2011 – 1h59
La relation tendre entre un homme et sa vieille domestique. Chronique de la vie quotidienne sur fond de fable sociale, ce film permet de découvrir une des réalisatrices hong-kongaises les plus célèbres, mais restée inconnue en France.
Samedi 10/10
BLUE COLLAR
Paul Schrader – USA 1978 – 1h55
Une description violente de la classe ouvrière américaine et de ses syndicats. Une œuvre ambiguë qui veut s'inscrire dans la grande tradition du film social et du film noir à Hollywood, mais qui ne décrit pas une lutte collective pour plus de justice, mais un combat individuel pour plus de pureté.
Vendredi 16/10
14e PANORAMA DU CINÉMA D'ANIMATION CONTEMPORAIN
En partenariat avec CICLIC

Samedi 14/11
 ( En raison des événements, le film a été reporté au samedi 28 mai 2016. )
ÉPILOGUE
Amir Manor – Israël 2012 – 1h36
Un portrait d'Israël à travers ses vieux. La critique d'un système oublieux de ses valeurs fondatrices. Les couleurs de la désillusion.
Vendredi 20/11
Mois du documentaire
AVEC DÉDÉ Christian Rouaud – France 2012 – 1h20
Sonneur de bombarde virtuose, Dédé Le Meur est un amoureux de la langue bretonne, de la musique et de l'humanité.
Ce documentaire talentueux nous entraîne à la suite de ce personnage étonnant aussi fantasque que burlesque et généreux.
Vendredi 11/12
IRMA LA DOUCE Billy Wilder – USA 1963 – 2h22
Amoureux d'une prostituée, un ancien gardien de la paix la tire des griffes de son souteneur et prend la place de ce dernier.
Une savoureuse comédie, dans une merveilleuse reconstitution du quartier des Halles. Un joyeux esprit anarchiste.
Vendredi 18/12
RUDE JOURNÉE POUR LA REINE
René Allio – France 1973 – 1h44
Jeanne, femme de ménage, travaille dur pour faire vivre une maisonnée indisciplinée. Inspirée par la presse et les romans photos, elle rêve qu'elle est reine. Ses fantasmes lui feront vivre une double et triple journée, à travers différentes époques et des situations multiples.
Samedi 9/01
UN ÉTÉ À QUCHI
Tso-chi Chang – Taïwan 2013 – 1h49
Bao séjourne à la campagne, chez son grand-père et se lie d'amitié avec deux enfants de son âge. Deux amitiés qui vont le distraire du divorce de ses parents et l'amener à modifier sa vision de l'existence. Un joli récit initiatique, délicat et poétique.
Samedi 16/01
IN THE FAMILY
Patrick Wang – USA 2011 – 2h49
Chip, 6 ans, a deux pères. Quand son père biologique meurt, sa tante hérite de sa garde. Joey, le papa de cœur, a la loi contre lui. Loin de toute complaisance émotionnelle, une œuvre sobre et intelligente.
Samedi 23/01
HARD DAY
Kim Seong-hoon – Corée du Sud 2014 – 1h51
Un policier renverse un homme, cache le cadavre et se retrouve en butte à un chantage inquiétant. Un pur divertissement, entre film d'action et comédie noire, aux incessants rebondissements.
Samedi 30/01
COURS SANS TE RETOURNER
Pepe Danquart – Allemagne 2013 – 1h47
L'histoire vraie et tragique d'un enfant juif polonais qui s'enfuit du ghetto de Varsovie, en 1942. De cette survie historique et ordinaire naît un film d'une fascinante énergie vitale.
En partenariat avec le CERCIL - Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv
Vendredi 5/02
PARIS OF THE NORTH
Hafsteinn Gunnar Sigurósson – Islande 2014 – 1h35
En Islande, Hugi mène une vie morose jusqu'à l'arrivée de son extravagant de père… Entre drame familial et comédie, ce film propose à ses personnages des situations cocasses pour mieux les rendre à une humanité finement peinte.
Samedi 27/02
CHRONIQUE D'UN HOMICIDE
Mauro Bolognini – Italie 1972 – 1h39 
Avec ses compagnons de Lotta Continua, un étudiant, Fabio, participe à une manifestation qui tourne mal : il tue un policier. Le juge d'instruction chargé de l'affaire n'est autre que son père. La poignante histoire d'un père et d'un fils emportés par leurs convictions.
Samedi 5/03
ICI ET LÀ-BAS
Antonio Méndez Esparza – Espagne 2012 – 1h50
Pedro rentre au Mexique après plusieurs années passées aux Etats-Unis. Il s'efforce de renouer avec ses filles et de vivre sa passion : la musique. Sans chichis, un film chaleureux sur la famille, la tendresse, l'espoir.
Samedi 12/03
METRO MANILA
Sean Ellis – Royaume-Uni/Philippines 2012 – 1h55
Un couple de campagnards s'installe à Manille. Il est vite rattrapé par la cupidité des citadins. Le portrait de gens simples embarqués dans un enfer d'argent et de violence qui, pourtant, laisse surnager leur dignité. Un drame social à la mécanique de thriller.
Samedi 19/03
LES AMANTS ÉLECTRIQUES
Bill Plympton – USA 2013 – 1h16 – Animation
Dans l'Amérique profonde, deux amants s'aiment, se jalousent, se déchirent, se réconcilient. Une histoire simple que transcende le génie visuel de Plympton. Jamais l'enfant terrible de l'animation n'aura poussé le vertige aussi loin.
Samedi 23/04
DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA PORTE
Laurence Thrush  – Japon 2009 – 1h50
De retour du lycée, un jeune étudiant japonais s'enferme dans sa chambre et refuse désormais d'en sortir. Il est devenu un "hikikomori", phénomène de société japonais. Un film comme un long cauchemar éveillé.
Vendredi 29/04
INFIDÈLEMENT VÔTRE
Preston Sturges – USA 1948 – 1h35
Pendant qu'il dirige un concert, un prestigieux chef d'orchestre est persuadé d'être trompé par sa femme. Il imagine plusieurs façons de se débarrasser d'elle et de son amant supposé. Un parfait mélange, savamment dosé, de burlesque et de virtuosité.
Samedi 28/05
Séance en remplacement de celle du 14 novembre 2015 annulée à cause des attentats.
ÉPILOGUE
Amir Manor – Israël 2012 – 1h36
Un portrait d'Israël à travers ses vieux. La critique d'un système oublieux de ses valeurs fondatrices. Les couleurs de la désillusion.
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FIN DE LA SAISON 2015-2016
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Samedi 26 septembre 2015 à 20h30 au Kid

Pour la rentrée au ciné-club,

un film dédié

« à la mémoire de ceux qui nous ont fait rire »

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 (Sullivan’s travels)
Etats Unis 1941 – 1h35


Réal.Scenario : Preston Sturges -- Images : John F. Steitz -- Musique : Leo Shuken, Charles Bradshow -- Interpr. : Joël Mc Crea, Veronica Lake, Robert Warwick, William Demarest, Franklin Pangborn

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Lassé des frasques d’Hollywood, John L. Sullivan, jusque-là réalisateur de comédies, décide de tourner un film qu’il veut plus dramatique et plus ancré dans la réalité. Vêtu tel un vagabond, avec dix cents en poche, il entreprend un voyage initiatique pour mieux comprendre les milieux défavorisés. Sur la route, il croise une actrice désenchantée qui décide de l’accompagner dans son expédition…

 

Une grande oeuvre. voyages-sullivan-5

Quand Sturges, roi du cinéma « allumé » traite de son propre art, le cocktail ne peut qu’être explosif, sans pour autant exclure une vraie tendresse. Ce n’est plus seulement un conte, ce n’est pas uniquement une apologie du rire ou une stigmatisation du sérieux, c’est bel et bien le destin de la figure du cinéaste qui, de l’homme de coeur à l’homme de peine, en passant par le néant, s’offre aux yeux du spectateur, semblable et frère de Sullivan à la fin de la projection.

Le film est dédié « à la mémoire de ceux qui nous ont fait rire »

pour avoir allégé notre fardeau.


Les Voyages de Sullivan

 
Ce qu’en dit Critikat : Extrait
Produit en 1941, alors que les États-Unis s’apprêtent à entrer en guerre, et sorti juste après Pearl Harbor, Les Voyages de Sullivan ont un contexte de production bien particulier. D’une part, le film est un reflet et un contrepoint aux œuvres des années 1930 marquées par la première crise financière et économique internationale, qui surgit dans le cinéma sous diverses formes, de Ford à McCarey. D’autre part, il est aussi le produit d’une lutte acharnée entre Sturges et la Paramount. Sturges s’accroche à la comédie tandis que les studios s’effrayent d’une filmographie jugée trop redondante. Le premier jet du scénario est relu, réécrit, Sturges réussit à imposer ses acteurs (Joel McCrea et Veronica Lake) et à passer la censure malgré quelques plans jugés sans pudeur : assez rapidement oublié après une sortie mitigée, c’est dans l’après-guerre puis les années 1980 que le film est relu et apprécié à sa juste valeur, celle d’une comédie intelligente et combattive.

L’argument est d’ailleurs assez étonnant pour l’époque : Sullivan (d’origine irlandaise, comme Preston Sturges), un riche réalisateur de comédies en mal de réflexion sociale, veut faire un film "sociologique et artistique" à la Capra, quand ses producteurs lui réclament un musical. Moqué par ses derniers qui lui reprochent de ne rien connaître à la misère, Sullivan décide de se travestir en mendiant et de vivre un temps sans le sou.   Lire la page complète

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Analyse critique de dvdclassik.com :

Cinéaste indubitablement attaché à la Paramount, Preston Sturges est aujourd’hui un grand nom de Hollywood un peu oublié. Réalisateur peu prolifique, avec à peine douze films mis en scène entre 1940 et 1955 (1), Sturges fut pourtant l’un des chantres d’un cinéma racé, distingué et fort bien conçu, typique de la firme à la montagne auréolée d’étoiles. Ernst Lubitsch parti depuis la fin des années 1930, et venu tenter sa chance chez d’autres studios (la MGM, la 20th Century Fox), on peut imaginer que la Paramount a délibérément recherché un substitut, quelqu’un capable de concentrer ses efforts autour de sujets de société bourgeois et provocateurs, subtils et classieux. Après Lubitsch, et avant que Billy Wilder ne vienne incarner un cinéma percutant et foisonnant (2), Preston Sturges apporte un point de vue de cinéma frais et dynamique, relevé en règle générale par d’audacieuses idées de scénarios, entre canaillerie et bienveillance.      Lire la page complète

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Plus d’infos sur allociné : ICI
 
Bon film
GA

Fête de l’amitié : dimanche 7 juin 2015

Vous avez certainement reçu l’invitation qui se trouve ci-dessous et que vous pouvez agrandir en cliquant dessus pour y retrouver toutes les informations pratiques.

fete-amitie-7juin2015

Et voici le programme du concert de 17h00 :

Escapade musicale dans l'Europe du XVIIe siècle

Monique HAUG (théorbe) – Ilme GRUNER (chant)

1- KAPSBERGER (1580-1651) Prélude 2*
2- MONTEVERDI (1567-1643) Con che soavita
3- KAPSBERGER (1580-1651) Prélude 1*
4- MONTEVERDI (1567-1643) Salve Regina
Présentation
5- CACCINI (1551-1618) Amarilli
6- RONTANI (15??-1622) Care mie selve
7- KAPSBERGER (1580-1651) Avrilla mia
8- De VISEE (1660 ?- 1732 ?) M’en allant promener*
9- LAMBERT (1610-1696) Ombre de mon amant
Présentation
10- LULLY (1632-1687) Si du triste récit
11- De VISEE (1660 ?- 1732 ?) Chaconne en la mineur*
12- Le CAMUS (1632-1707) Vous serez les témoins
Présentation
13- PURCELL (1659-1685) O Solitude
14- KAPSBERGER (1580-1651) Toccata Arpeggiata*
15- PURCELL (1659-1685) Here the Deities approve
16- PURCELL (1659-1685) Crown the altar
17- PURCELL (1659-1685) Music for a while
*(theorbe seul)

Quelques mots sur les artistes qui se produiront ce 7 juin.

Monique HAUG (théorbe)haug monique
Diplômée du conservatoire de Metz en guitare et musique de chambre, titulaire d'une agrégation de musique, Monique Haug a intégré le département de musique ancienne du conservatoire de Strasbourg afin d'y étudier le théorbe auprès de Yasunori Imamura ainsi que la basse continue en ensemble baroque avec Martin Gester.
Elle se perfectionne en participant à des stages et des master classes, approfondissant ainsi sa pratique de la basse continue comme du jeu en solo.
Actuellement professeur de guitare à l'école de musique de Sélestat (67600), elle se produit dans différentes formations instrumentales avec une ouverture sur des styles diversifiés : du baroque à la musique sud-américaine en passant par la musique espagnole.

Ilme GRUNER (chant-alto)gruner
Sa passion pour le chant lyrique la conduit à se former auprès de professeurs tels que Lucia Di Carlo, Jackie Ragot, Corinne Sertillanges, et ainsi de pouvoir intégrer le chœur symphonique du conservatoire d’Orléans et de se produire en soliste auprès de divers ensembles de la région.
Elle a, entre autres, chanté sous la direction d’Alexandre Bloch et Elisabeth Renaud la rhapsodie pour alto, chœur et orchestre de Brahms, l’Agnus Dei de la petite messe solennelle de Rossini, le rôle de la troisième Dame dans l’opéra « La flûte enchantée » de Mozart.
Elle se produit également en récital dans des programmes variés, par exemple "La belle meunière" de Schubert avec le pianiste Jérôme Damiens, des duos et airs sacrés accompagnés à l'orgue par Jean-Pierre Griveau avec la soprano Sylvie Quittelier, ou encore un programme d’airs français et anglais du 17ième siècle avec le théorbiste Victorien Disse.
Elle a effectué plusieurs stages auprès de l’ensemble « la Rêveuse » afin de travailler plus
précisément et se perfectionner dans la musique ancienne.

C'est lors d'un stage organisé par l'ensemble la Rêveuse (Benjamin Perrot au théorbe,
Florence Bolton à la viole de gambe) que les deux musiciennes décident de former un duo
chant/théorbe.

 

Nous vous espérons nombreux pour cette journée extraordinaire.

LA SAISON 2014-2015 EST TERMINEE

Mais il reste encore
une bonne occasion de se revoir :
 
Le 7 juin 2015 
FETE DE L'AMITIE
à
 GODONVILLE

Avec un concert au titre alléchant :
Escapade musicale dans l'Europe du XVIIe siècle
 
A bientôt pour plus d’infos.