Samedi 14 novembre 2015 à 20h30 au Kid

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En raison des attentats de novembre 2015,

la séance n'a pas eu lieu le 14 novembre 2015.

Le film sera projeté 
le 28 mai 2016 au KID.

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 (Hayouta u’berl)
Israël 2012 - 1h36

Réalisation/scenario : Amir Manor Images : Guy Raz Musique : Ruth Dolores Weiss Interpr. : Yosef Carmon, Rivka Gur, Efrat Ben-Zur Zahavi, Yaron Brovinski, Agar Ben Asher  


* « Portrait d’Israël à travers ses vieux » dit son auteur, cette chronique est aussi une critique d’un système oublieux des valeurs fondatrices.

 *Dès les premières séquences, le réalisateur pose clairement ses intentions. Il s’agit à la fois de l’intimité d’un couple âgé, lié dès son origine par de forts idéaux, et d’une charge contre l’Etat d’Israël qui, plus encore que d’avoir oublié ces mêmes idéaux fondateurs, semble aujourd’hui les piétiner. Pour avoir été journaliste en économie et société, Amir Manor connaît bien le tissu social de son pays ; pour avoir aimé et admiré ses grands-parents et avoir observé leurs désillusions et leur sentiment d’abandon, il sait aussi ce que se sentir mis au rebut veut dire. Si l’écart des valeurs morales entre les générations est largement répandu en Israël, dont l’Etat est né sur un terreau socialiste et communautaire, il partage aisément la sensibilité de ses plus anciens citoyens. Beau récit désabusé, « EPILOGUE » se saisit d’une problématique dont l’opposition israélienne s’est emparée depuis quelques années.


Critikat :
Hayuta et Berl (c’est le titre original du film) sont un couple d’octogénaires israéliens, physiquement plus très vaillants, mais ce n’est pas si grave : ce sont leurs failles intérieures que nous allons découvrir. Ils ont pourtant l’air bien unis dans l’adversité, dans les premières minutes, quand une assistante sociale débarque chez eux presque de force pour évaluer leur état de santé et de dépendance, rencontrant l’hostilité du mari et la réserve de la femme. Mais l’illusion tombe peu après : Hayuta, contre l’avis de son mari, décide de sortir en ville, et les époux passeront ainsi la journée – et la majeure partie du film, qui s’écoule du matin au soir – chacun de son côté, chacun affrontant à son façon un monde extérieur qu’ils ont laissé leur échapper. Tandis que Berl perpétue une démarche militante suivant des idéaux socialistes datant de la création d’Israël et égarés depuis longtemps, Hayuta, elle, cherche à rattraper le temps perdu, redécouvre des plaisirs anciens, cesse de taire ses vieilles blessures. ...Lire la page.


Lemonde.fr :
  Les sujets qui permettent à la nouvelle, et talentueuse, génération du cinéma israélien de mettre à l’épreuve leur société sont, hélas, nombreux. De la présence palestinienne à l’insoutenable machisme en passant par les travers de la militarisation ou de la religion, il y a du grain critique et artistique à moudre.
Amir Manor, qui fut journaliste, a quant à lui choisi pour son premier long métrage de fiction un registre relativement inédit en consacrant son récit à un vieux couple de pionniers déphasés dans la société israélienne contemporaine....     Voir la page









Bon film
GA

Vendredi 16 octobre 2015 à 20h30 au Théâtre d'Orléans

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EN PARTENARIAT AVEC CICLIC
L'APAC VOUS PROPOSE
LE 14e PANORAMA 
DU CINÉMA D'ANIMATION CONTEMPORAIN 
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Notre appréhension du monde est complexe et le cinéma permet de mettre en images nos fantasmes et sentiments les plus abstraits. Si le cinéma offre cette catharsis, l’animation décuple son pouvoir d’évocation tant elle dispose d’une infinité de moyens et de formes pour exprimer les faits les plus improbables et concrétiser les plus étranges émotions.
Cette sélection met à jour différents aspects du monde, abordant sa dimension physique, voire « organique », ou sa forme sociétale, dans un regard plus ou moins décalé.

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BEACH FLAGS  : 
Sarah Saïdan / France / 13 minutes 40 / 2014 / ordinateur 2D/3D, dessin animé / La Poudrière


Vida est une jeune nageuse sauveteuse iranienne. Favorite dans son équipe, elle est décidée  à se battre pour participer à une compétition internationale en Australie. Mais, avec l'arrivée de Sareh, aussi rapide et talentueuse qu'elle, elle va être confrontée à une situation inattendue.

Ce film a bénéficié d’un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC et d’un soutien de la SACEM en association avec Ciclic.

LE REPAS DOMINICAL
Céline Devaux / France / 14 minutes / 2014 / ordinateur 2D, rotoscopie / Sacrebleu Production

C'est dimanche. Au cours du repas, Jean observe les membres de sa famille. On lui pose des questions sans écouter ses réponses, on lui donne des conseils sans les suivre, on le caresse et on le gifle. C'est normal, c'est le repas dominical.



YUL ET LE SERPENT 
Gabriel Harel / France / 13 minutes / 2015 / ordinateur 2D / Kazak Productions
Compétition officielle – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2015 + prix

Yùl, 13 ans, accompagne son grand frère Dino pour conclure un deal avec Mike, petit voyou accompagné de son Dogue argentin. Alors que la situation tourne mal, un étrange serpent apparaît.

Ce film a bénéficié d’un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC et d’un soutien de la SACEM en association avec Ciclic.

KNOCK KNOCK !
Brunettes Shoot Blondes / Etats-Unis / 2 minutes 30 / 2014 / ordinateur 2D / Office National du Film du Canada


Le studio SYT-X a animé le clip de la chanson Knock Knock du groupe ukrainien Brunettes Shoot Blondes. Le clip joue avec des animations sur plusieurs smartphones et tablettes.





RHIZOME 
Boris Labbé / France / 12 minutes / 2015 / ordinateur 2D, dessin sur papier / Sacrebleu Production
Compétition officielle – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2015 + prix 

De l'infiniment petit à l'infiniment grand, toutes choses dans l'univers sont étroitement connectées les unes aux autres, en interagissant, en se recomposant, dans une combinaison de mouvements en perpétuelle métamorphose.

Ce film a bénéficié d’un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CNC et d’un soutien de la SACEM en association avec Ciclic.

SONÁMBULO 
Theodore Ushev / Canada / 4 minutes 20 / 2014 / ordinateur 2D, dessin sur papier / Bonobostudio
Prix du public – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2014

Un voyage surréaliste à travers couleurs et formes, inspiré par le poème "Romance Sonámbulo" de Federico García Lorca. Poésie visuelle rythmée par des rêves fantastiques et des nuits passionnées.

PERIPHERIA 
David Coquard-Dassault / France / 12 minutes / 2014 / ordinateur 2D / L’Image d’Après
Sélection en compétition – Quinzaine des réalisateurs – Cannes 2014

Voyage au cœur d’un grand ensemble de banlieue laissé à l’abandon, Peripheria dresse le portrait d’un environnement urbain devenu sauvage: une Pompéi moderne où le vent souffle et les chiens rôdent, sur les traces de la vie humaine.


DUMB WAYS TO DIE 
Julian Frost / Australie / 3 minutes / 2014 / ordinateur 2D / Office national du film du Canada

Tout un tas de personnages trouvent la mort de manière ridicule et sanglante. Pourtant ils le prennent bien et leurs cadavres dansent joyeusement ensemble.





Durée du programme : 76 minutes 

Samedi 10 octobre 2015 à 20h30 au KID

Un film qui fait une description violente

 de la classe ouvrière américaine et de ses syndicats.



Etats-Unis 1978 –1h55

Réalisation : Paul Schrader - Scénario : Paul et Léonard Schrader - Images : Bobby Byrne - Musique :Jack Nitzche - Interpr. Richard Prior, Harvey Keitel, Yaphet Kotto, Cliff De Young, Ed Begley, Lane Smith

Le travail à la chaîne est abrutissant. Coller des pare-brises. Une voiture par minute, 55 par heure, 220.000 par an. Le salaire est dérisoire, le syndicat corrompu. La vie n’est qu’une interminable liste de factures impayées. Trois ouvriers concoctent alors le plan du casse ultime qui leur permettra d’être enfin libres…

Grand prix du public au festival de Paris en 1978, le film donne, grâce à l’invention soutenue du détail, une description âpre de la vie ouvrière. Le pouvoir établi et le syndicat forment en fait un piège à deux mâchoires qui écrase les héros et annihile leur raison de vivre, l’amitié.
Poignant, haletant, « Blue Collar » nous permet de rencontrer un impressionnant trio d’acteurs : Richard Prior, Harvey Keitel et Yaphet Kotto.


La page des critiques d'allociné c'est : ICI

Ce qu'en dit Critikat : 
"Premier long métrage réalisé par Paul Schrader (en 1978), Blue Collar est atypique à plusieurs titres. D’abord, pour quiconque connaît l’œuvre de l’individu rendu célèbre avant tout par ses collaborations de scénariste avec Martin Scorsese (notamment Taxi Driver), le film a de quoi surprendre de sa part. ..." Lire la suite

Bon film
GA
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Vendredi 16 octobre

14ème 

PANORAMA DU CINEMA D’ANIMATION CONTEMPORAIN
En partenariat avec CICLIC
(programme à part)
Bientôt sur ce blog.