Samedi 1 février 2014 à 20h30 au KID

Dans le cycle :

PORTRAITS D'ENFANCE

Le premier d’une sélection de 3 films où des enfants mêlent leur innocence, leurs émerveillements, à la découverte de la vie âpre et souvent cruelle qui leur est proposée.

BOY

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Nouvelle Zélande 2010
1h28

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Réalisation/Scénario : Taika Waititi - Images : Adam Clark - Musique : The Phoenix Foundation - Interpr. : James Rolleston, Te Aho Eketone-Whitu, Taika Waititi, Moerangi Tihore, Cherilee Martin


image*En Nouvelle Zélande, Boy, un jeune garçon maori de 11 ans, rêveur et idéaliste, doit confronter ses rêves à la réalité, lorsque son père, qu’il considère depuis toujours comme un héros, réapparait dans sa vie après sept ans d’absence.
*Grand prix du festival de Berlin en 2010, « Boy » raconte une histoire peu commune, à la fois personnelle et universelle. Malgré les drames auxquels il est confronté et les responsabilités familiales qu’il doit assumer, le jeune héros a réussi à conserver son innocence et sa nature rêveuse.


*Réalisateur du film et interprète du père, Waititi traite ce récit initiatique de façon à la fois humoristique et dramatique. Plaçant sa caméra à la hauteur de ceimaget enfant curieux et débordant d’imagination, sa mise en scène engage avec délicatesse le spectateur à compatir à ses souffrances. Boy qui souhaite à tout prix plaire à son père, réalise vite que celui-ci n’a aucune intention de rester auprès de lui. Et pourtant le garçon s’obstine à rechercher son affection. Une attitude qui transforme ce film quelque peu loufoque et à l’univers original en chronique franchement attachante.

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Bon film

GA

En février 2014, l'APAC présentera


PORTRAITS D'ENFANCE
une sélection de 3 films où des enfants mêlent leur innocence, leurs émerveillements, à la découverte de la vie âpre et souvent cruelle qui leur est proposée.

- Samedi 1er février : BOY  de Taika Waititi  (Nouvelle-Zélande  2010)
Boy, jeune Maori de 11 ans, confronte ses rêves à la réalité quand son père, qu'il considère comme un héros, réapparait après sept ans d'absence.

Une histoire dont l'originalité nimbée de fantaisie s'avère résolument attachante.

- Samedi 8 février : BI, N'AIE PAS PEUR  de Phan Dang DI  (Vietman  2010)
Dans la touffeur de l'été, un petit garçon de Hanoî, se glisse parmi le gens et les choses qui l'entourent pour les regarder vivre.

Récit contemplatif d'une famille qui va de travers,cette première œuvre se déroule avec grâce et sensualité.

- Samedi 15 février : REBELLE  de Kim Nguyen  (Canada 2011)
Embrigadée par des rebelles, Komona se lie d'amitié avec un jeune albinos et s'échappe avec lui.

Mené avec un naturel confondant par une actrice de 12 ans, Rebelle entraine le spectateur dans une aventure où magie, fantasmes et fantômes se mêlent aux traumatismes de la guerre.
 

Chacune de ces séances à 20h 30 au Théâtre d'Orléans (salle Le Kid)
BP

Samedi 18 janvier 2014 à 20h30 au KID

KILLER JOE


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Etats Unis 2011
1h42


Réalisation : William Friedkin - Scenario : Tracy Letts d’après sa pièce de théâtre (1993) - Images : Caleb Deschanel - Musique : Tyler Bates - Interpr. : Matthew McConaughey, Emil Hirsch, Juno Temple, Thomas Haden, Gina Gershon, Marc Macaulay


*Chris, petit dealer de son état, doit absolument trouver 6.000 $ s’il veut sauver sa peau. Son seul espoir : les 50.000$ de l’assurance-vie de sa crapule de mère. Mais qui va se charger du sale boulot ? Killer Joe, flic le jour, tueur à gages la nuit. Mais Chris n’a pas un sou en poche et Joe ne fait pas crédit… jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris…

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*Dans ce portrait d’une Amérique peu aimable, Friedkin laisse entrer l’humour, sans en rabattre sur la noirceur. Le film obéit, en effet, totalement aux codes de base du film noir, avec sa cohorte d’embrouilles minables, de déveine et de personnages plus nuls et toxiques les uns que les autres. Il se construit avec un sympathique mélange de maitrise et de décontraction, voire de désinvolture. Le récit est d’aborimaged fermement contrôlé, puis, de temps en temps, sa fougue et sa fureur se libèrent. Retournant les clichés américains pour en exhiber le refoulé, il joue le jeu de la satire, en assume toute la violence et résonne comme un vigoureux coup de fouet.

Critique Télérama :

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Le seul à prévoir la catastrophe à venir, c'est le chien. Il hurle à la mort, mais personne ne l'écoute. « Ta gueule, T-Bone », menace Chris, le fils raté d'une famille de tarés, venu, une nuit d'orage, annoncer à son père son intention de faire tuer sa mère pour rembourser ses dettes... Voir la page

Sur Le Monde.fr :

"Killer Joe" : la chevauchée du diable au fin fond du Texas.

Antéchrist emblématique du "Nouvel Hollywood", William Friedkin n'est pas du genreimage à avoir froid aux yeux. La scène d'ouverture de son dernier long-métrage, Killer Joe, en est une preuve éloquente. Sous un ciel d'orage, Chris, un jeune dealer (Emile Hirsch), frappe à la porte de son père, Ansel, qui ne répond pas. Sharla, sa belle-mère (Gina Gershon), lui ouvre enfin. En très petite tenue, elle exhibe sans la moindre gêne sa toison pubienne, laissant le pauvre Chris nez à nez avec l'origine du monde - ou du moins ce qui, dans cette ville paumée du Texas, y ressemble. Lire la suite

Bon film

GA

Emission sur Marcel Reggui, fondateur de l'APAC


Emission de RCF du 22 février 2017
MARCEL REGGUI, L'AMITIE C'EST MA RICHESSE
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 Marcel REGGUI, cet « homme à la personnalité généreuse et lumineuse » comme l’écrivait la République du Centre à sa mort en mars 1996. Tunisien d’origine, né en 1905 à Guelma, en Algérie, là-même où en mai 1945 eurent lieu les massacres qui furent la honte de la République, musulman de naissance et converti au christianisme lors de ses années d’École Normale, Marcel Reggui arriva à Orléans comme professeur de lettres au lycée Benjamin Franklin en 1952, dans une ville qui était encore à l’époque une belle endormie, et dès son arrivée, il y insuffla le goût de la culture et le culte de l’amitié.  Pour évoquer la figure de Marcel Reggui, nous avons la joie de recevoir aujourd’hui Guy Basset au micro de Françoise Lhomer