LE PROGRAMME 2014-2015


Bienvenue pour cette 57e saison !
 
Samedi 27/09 :        SPECIALE PREMIERE 
                                          Billy Wilder – USA 1974 – 1h45 Chicago 1929.
La veille d'une exécution spectaculaire, Walter Burns, rédacteur en chef impitoyable, est prêt à tout pour garder son meilleur reporter, même à l'empêcher de se marier. Une grande comédie noire, menée tambour battant. On rit beaucoup, même si c'est avec mauvaise conscience.
Mardi 30/09 : 13e PANORAMA DU CINEMA D'ANIMATION CONTEMPORAIN
                                             En partenariat avec CICLIC
Samedi 04/10 :         LA DEMORA                                                
                                       Rodrigo Plá – Uruguay/Mexique/France 2012 – 1h24
La fracture soudaine d’une mère-courage menée à une impasse. Sobriété de forme et pudeur de fond donnent une grande force à ce film magnifiquement interprété et réalisé avec une maîtrise remarquable, vrai témoignage de confiance en l'âme humaine et sa générosité.

Samedi 11/10 :         ILO ILO
                                          Anthony Chen – Singapour 2013 – 1h39
Situé en pleine crise économique asiatique de la fin des années 90, "Ilo Ilo" compose un subtil quatuor (un gamin impossible, des parents débordés et la nounou futée) dont les notes simples et justes composent une mélodie, à la fois douce et cruelle, pleine d'une belle humanité.
Samedi 08/11 :         ILL MANORS, LA CITE DE LA VIOLENCE
                                           Ben Drew – Royaume-Uni 2012 – 2h
Le rappeur anglais Ben Drew utilise les armées du cinéma pour accompagner la hargne sociale qui se manifeste dans ses chansons. Si le film frappe avec tant de force, c'est qu'il témoigne directement d'une violente réalité londonienne.
Samedi 15/11 :         LE VOYAGE DE MONSIEUR CRULIC - Cinéma d'animation -                                         Anca Damian – Roumanie/Pologne 2011/2013
L'histoire réelle d'un roumain de 33 ans, mort absurdement dans une prison polonaise à la suite d'une erreur judiciaire. Une œuvre poignante et un excellent panorama de la variété et de la richesse des diverses techniques de l'animation.
 
Samedi 22/11 :       LES OMBRES  -  Mois du documentaire -                                      
                                         Leïla Férault-Levy – France 2013 – 1h26
                     En partenariat avec le CERCIL - En présence de la réalisatrice
Edouard Rosenblatt est né en 1944, en Pologne, dans l’étable des paysans qui cachait sa famille. Son père, pour le sauver, le dépose sur une fenêtre, puis est tué par les Allemands. 46 ans plus tard, est érigé un cénotaphe, tombeau vide pour un père inconnu. Les répercussions d'un génocide sur trois générations. 
 
Samedi 06/12 :         EAT SLEEP DIE
                                            Gabriela Pichler – Suède 2012 – 1h44
Rosa vit avec son père et travaille en usine. Le chômage la cueille, comment s'en sortir ? Une ode magnifique à ceux dont le cinéma parle peu : les ouvriers inconnus, frappés en plein coeur. Le portrait d'une jeune fille obstinée et attachante.

 
Samedi 13/12 :         LE FILS UNIQUE
                                          Yasujiro Ozu – Japon 1936 – 1h23
En visite improvisée chez son fils, à Tokyo, une mère réalise qu'il végète socialement et a pris son parti de cet échec. Brutalité sociale et douceur des sentiments imprègnent ce premier film parlant du grand Ozu, inédit en France jusqu'à 2013.
 

Samedi 10/01 :        PAPA VIENT DIMANCHE
                                          Radu Jude – Roumanie/Pays-Bas 2012 – 1h47
Décidé à passer le week-end avec sa fille de 5 ans, un père divorcé va sombrer peu à peu dans la violence. Un drame familial caractéristique du nouveau cinéma roumain. Humour dévastateur, interprétation impeccable une comédie pleine de vigueur.
 
Samedi 17/01 :        WORKERS                                         
                                          José Luis Valle – Mexique/Allemagne 2013 – 2h
Pétrie d'humiliations, de résistance aussi, la véritable vie de chien de deux vieux salariés. Caustique et subtile, une fable ubuesque où les nantis défient la classe laborieuse. Une ironie mordante et pince-sans rire.

Samedi 24/01 :        MUSEUM HOURS
                                          Jem Cohen –Autriche/Etats-Unis 2012 – 1h47
Des rues de Vienne jusqu'aux tableaux de Bruegel, une déambulation érudite, une réflexion inspirée sur le sens et l'interprétation des œuvres et la porosité des frontières entre l'art et la vie quotidienne.

Samedi 07/02 :        WAJMA
                                         Barmak Akram – Afghanistan/France 2013 – 1h26
Un couple de jeunes Kabouliens écartelés entre leur désir de vivre pleinement leur époque, leur amour et les règles écrasantes et stupides d'une société figée dans les traditions. Une fable amère aux contours de petite tragédie.

Samedi 21/02 :       MELAZA
                                         Carlos Lechuga – Cuba/France/Panama 2012 – 1h20
A Cuba, Monica et Aldo tentent de joindre les deux bouts, alors que la seule source de revenus de leur village a fermé. "Melaza" est la juste chronique d'une société de laissés-pour-compte et davantage encore, l'histoire d'un amour des temps modernes.

Samedi 14/03 :        KINSHASA KIDS
                                          Marc-Henri Wajnberg – Belgique/France 2012 – 1h25
Sur un tempo de cavalcade, le réalisateur nous entraîne à la suite des enfants des rues de Kinshasa qui mettent toute leur énergie dans la formation d'un groupe pour donner un concert. Entre fiction et documentaire, un tourbillon d'émotions et de plaisir.

Samedi 11/04 :         FILM D'AMOUR ET D'ANARCHIE                                         
                                         Lina Wertmüller – Italie 1973 – 2h09
La tenancière d'une maison close accueille un soi-disant cousin, en réalité un camarade anarchiste qui prépare un attentat contre Mussolini. Celui-ci ne tarde pas à s'amouracher d'une des pensionnaires et devient tiraillé entre ses idéaux politiques et son histoire d'amour. Le monde comme un bordel.
 
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ASSOCIATION POPULAIRE ART ET CULTURE
64 rue du Colombier – 45000 Orléans
Tél. 02 38 53 70 49 – E-mail apacorleans@aol.com
Merci pour son accueil au Théâtre d'Orléans

Samedi 11 avril 2015 à 20h30 au KID

Le dernier film de la saison !

FILM D'AMOUR ET D'ANARCHIE

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Lina Wertmüller – Italie 1973 – 2h09

La tenancière d'une maison close accueille un soi-disant cousin, en réalité un camarade anarchiste qui prépare un attentat contre Mussolini. Celui-ci ne tarde pas à s'amouracher d'une des pensionnaires et devient tiraillé entre ses idéaux politiques et son histoire d'amour. Le monde comme un bordel.

Notre présentation :

Film d’amore e d’anarchia, ovvero’ stamattina alle 10 in via dei fiori nella nota casa di tolleranza (Film d’amour et d’anarchie, ou bien, ce matin à 10h00 rue des Fleurs dans la bien connue maison de tolérance )

Réal et Scenario : Lina Wertmüller
Images : Giuseppe Rotunno
Musique : Carlo Savina, Nino Rota
Interpr. : Giancarlo Gianini, Maria Angela Melato, Lina Polito, Eros Pagni, Pina Cei, Elena Fiore, Giulana Calandra, Anna Bonaiuto

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*L’Italie des années 30 – Tunin, un modeste paysan lombard aux convictions anarchistes, quitte sa campagne pour Rome, avec le projet d’assassiner Mussolini. Son organisation le met en contact avec Salomé, une prostituée romaine acquise à la même cause. Elle l’abrite dans la maison close où elle travaille. Mais, tandis que le projet d’attentat prend forme, Tunin tombe amoureux d’une autre pensionnaire du lupanar et se retrouve donc tiraillé entre idéal politique et histoire d’amour.


*Une histoire d’amour et d’anarchie, certes, mais aussi un conte savoureux qui met en scène tout le petit peuple romain en une brillante reconstitution de l’Italie des années 30.
La bande musicale est magnifique, l’interprétation brillante et savoureuse et Gianini, qui a reçu le prix d’interprétation à Cannes, est formidable dans le rôle d’un brave garçon qui se demande s’il vaut mieux mourir comme un homme que vivre comme un chien.

Bande-annonce VO



 

ANALYSE ET CRITIQUE de dvdclassik

S’intercalant entre Mimi métallo blessé dans son honneur (1972) et Chacun à son poste et rien ne va(1974), Film d’amour et d’anarchie (1973) s’impose par ses évidentes parentés avec l’un et l’autre de ces autres films de Lina Wertmüller. Il s’affirme comme une nouvelle preuve de la forte cohérence - formelle comme thématique - de la cinématographie "wertmüllerienne". Film d’amour et d’anarchie s’appuie ainsi sur un casting faisant immanquablement écho à celui de Mimi métalloLire la suite

La chronique du cinéphile stakhanoviste

Un inconnu pour moi. Son blog est dédié au cinéma. Il y a beaucoup de photos, un texte assez touffu. A vous de voir …    La page du blog

Bon film

GA

Samedi 14 mars 2015 à 20h30 au KID

KINSHASA KIDS

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Belgique/France 2012 – 1h25


Réal. et Scénario : Marc-Henri Wajnberg
Images : Danny Elsen et Colin Houben
Musique : Bebson « de la Rue » et les Trionix, Les Diables Aza Te Son
Interpr. : Emmanuel Fakoko, Gabi Bolenge, Gauthier Kilolo, Joël Eziegue, José Mawanda, Mickaël Fataki, Rachel Mwanza, Samy Molebe


kinshasa-kids-5 [1600x1200]*Huit enfants des rues de Kinshasa, chassés de chez eux après avoir été accusés de sorcellerie par les églises évangélistes, forment un groupe de musiciens. Le film nous entraîne à leur suite à travers les rues de la ville, alors qu’ils mettent toute leur énergie à organiser un concert.


*Entre fiction et documentaire, Wajnberg s’est nourri de la vie réelle de ses personnages kinshasa-kids-4 [1600x1200]pour construire un récit qui se déroule dans l’atmosphère grouillante de quartiers populaires où, de chaque anfractuosité et à chaque heure surgissent toutes sortes de musiques, rumba, rap, classique… Musique pour survivre, pour être reconnu, pour espérer devenir riche, mais musique aussi pour le bonheur du rythme et du son.
Sans aucun misérabilisme, inspiré par la force vitale et l’humour de ces enfants, le réalisateur nous emporte dans un tourbillon d’émotions et de plaisir dont la misère et les difficultés sortent, pour un temps, vaincues.

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Les étoiles presse allociné :

La page ICI

Elle donne plein de critiques de presse.

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Ce qu’en dit Libération :

Ville gigantesque et délabrée de 12 millions d’habitants, Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo (RDC) a inspiré ces dernières années bien des cinéastes étrangers qui l’ont élu comme un eldorado disjoncté de la créativité de rue. Ils en ont fait le décor de documentaires particulièrement réussis, comme Benda Bilili ! (2010), qui raconte l’émergence d’un groupe de musiciens handicapés, ou Kinshasa Symphony (2011), qui évoque le destin d’une formation de musique classique. Mais Kinshasa est aussi la ville de l’Affaire Chebaya, un crime d’Etat ? (2012), le plus politique de tous, qui évoque le procès raté de l’assassinat d’un militant des droits de l’homme.  La page ICI

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Sur le site de RFI :

Un exorcisme pratiqué sur des enfants terrifiés, accusés de sorcellerie, au milieu d'une foule en transe... C'est sur cette séquence impressionnante de vérité que s'ouvre Kinshasa Kids. L'illusion documentaire est parfaite, d'autant que quelques minutes après, en suivant l'un de ces gamins fugueurs appelé à grossir le contingent des enfants des rues, la caméra filme un véritable accident de la route, dans une cité de la capitale de la République Démocratique du Congo.    La page ICI

Bon film

GA

Samedi 21 février 2015 à 20h30 au KID

Venez voir ce film cubain d’une grande sensibilité.

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Cuba/France/Panama 2012 – 1h20

Réal. et Scénario: Carlos Lechuga
Images : Ernesto Calzado, Luis Franco
Musique : Jesùs Cruz
Interpr. : Yuliet Cruz, Armando Miguel Gòmez, Lucho Gotti, Ana Gloria Buduén, Yaité Ruiz, Augusto Posso, Jorge Caballero


image4 [1600x1200]*Monica et Aldo habitent Melaza, un village cubain, où ils vivent une vie des plus modestes. Tous les matins, ils empruntent, main dans la main, la rue principale du village pour se rendre à leur travail : Monica est gardienne de l’usine sucrière désaffectée et Aldo est instituteur. Le soir venu, ils louent leur maison à Marquez, un mari infidèle, et partent en promenade sur le Malecòn. Mais la police découvre leur manœuvre et leur inflige une amende qui met en péril la survie de la famille…

*Le regard que porte Lechuga sur cette société en crise semble rester à distance, laissant les imag2 [1600x1200]personnages évoluer seuls dans des décors désertés, dans un monde rural à l’abandon. L’Etat, le pouvoir sont volontairement maintenus hors champ, le réalisateur contribuant ainsi à l’impression d’abandon dans lequel se trouvent les personnages, obligés de trouver seuls des solutions pour survivre.


La sympathie portée par le film vient précisément de ces personnages, qui cherchent tant bien que mal à faire durer leur amour. Aldo et Monica n’ont qu’un refuge, leur relation, montrée avec une grande tendresse. Cependant, ils ne sont pas les pions d’un système qui les dirige, mais les oubliés d’un monde dans lequel il faut prendre sa vie en main.

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Le film sur son site :

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La critique de critikat :

Dans le village rural de Melaza (Cuba) où il installe son intrigue, le réalisateur Carlos Lechuga pose sa caméra et, avec un point de vue naturaliste et des plans fixes, laisse la fiction se dérouler sous nos yeux. Dans les cadres ainsi figés – une usine sucrière à l’arrêt, une école délabrée faute de moyens, un container dans lequel vit à l’étroit une petite famille – les personnages de Melaza tentent de trouver leur place, de joindre les deux bouts… La suite

Bon film

GA

Samedi 7 février 2015 à 20h30 au KID

Un film afghan

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Afghanistan/France 2013 – 1h26


Réal et Scenario : Barmak Akram
Images : Barmak Akram
Musique : Barmak Akram, Mathieu Chedid, Susheela Raman
Interpr. : Wajma Bahar, Mustafa Abdulsatar, Haji Gul, Breshna Bahar, Assib Ibrahim, Taheri Hashemi


image*Dans une société rétrograde, un violent bal de faux-semblants entre un père, sa fille et son amoureux.
*Présenté à Cannes en 2013, cette fable amère témoigne de l’insupportable violence qu’exercent les sociétés religieuses fondamentalistes sur les individus, de leur puissance à faire du mensonge, de la duplicité et de la haine de soi l’alpha et l’oméga de la vie sentimentale et sociale.
Ici, trois formidables acteurs dessinent les contours d’une petite tragédie shakespearienne, d’un Romeo et Juliette dont l’amour est, cette fois-ci, sacrifié à une législation morale insensée. Mais, loin de s’en tenir au cadre étriqué d’un réquisitoire, Wajma fait preuve imaged’une grande élégance, d’une remarquable clarté du récit, d’une mise en scène savante.
Sous sa discrétion –artisan talentueux de l’ellipse, Akram sait parfaitement quand il convient de montrer, quand il vaut mieux suggérer.
Histoire du combat d’une femme afghane pour le simple droit à aimer, une œuvre poignante et courageuse.

« J’ai voulu faire un film qui défende les droits de la femme sans pour autant être rempli de clichés » Barmak Akram.

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Les étoiles d’allociné ! Pas mal !

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Plusieurs critiques sur cette page !

Dont celle de Christophe Narbonne

Après Wadjda (d’Haifaa Al Mansour), Wajma. Après l’Arabie saoudite, l’Afghanistan. Il y avait tout à redouter de ce nouveau film sur la condition de la femme au Moyen-Orient tant il semblait, sur le papier, s’inscrire dans un « courant » protestataire dont l’Occident se fait régulièrement le relais. Didactique, la première partie de l’histoire l’est de façon alarmante : les dialogues explicites s’enchaînent, les scènes d’amour furtives manquent d’intensité. Le point de bascule s’opère quand l’héroïne se retrouve livrée à elle-même et, surtout, quand elle doit faire face à son père, brute épaisse pour qui la grossesse de Wajma est un crime envers son nom et envers la société. Le film à charge se transforme alors quasiment en film de torture, avec séquestration et sévices en chaîne, dérangeant par son hyperréalisme mais provoquant enfin l’empathie. Le réalisateur a par ailleurs suffisamment de discernement pour ne pas condamner le père, produit d’un contexte sclérosant. Voir la page

Une bande annonce :

 


Bon film

GA

Samedi 24 janvier 2015 à 20h30 au KID

“Une stimulante réflexion sur le regard,

l’art et sa représentation, Museum Hours

est un film qui nettoie les yeux.”

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Autriche/Etats Unis 2012 – 1h47


Réal. et Scénario : Jem Cohen
Images : Jem Cohen, Peter Roehsler
Interpr. : Mary Margaret O’Hara, Bobby Sommer, Ela Piplits, Kristin Kleewein, Ober Franz


*La rencontre platonique entre une New-Yorkaise et un Viennois, prétexte à une déambulation érudite dans les salles du Kunsthistorisches de Vienne aussi bien que dans les rues de la capitale autrichienne.

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*Abolir la frontière entre le musée et la ville, ses cafés, ses espaces de vie quotidienne, gommer la distinction entre le tableau et le monde ; envisager les salles d’un musée comme autant de pièces à vivre, et les rues comme autant de sujets d’études : Jem Cohen accorde à tout la même attention, interrogeant les interprétations possibles des oeuvres, s’efforçant de distinguer, dans les scènes foisonnantes de Bruegel, ce qui relève de la parabole, mais aussi de l’observation de ses contemporains.


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La beauté du film est dans son cheminement générateur d’expériences, dans sa manière ludique et inattendue de redonner vie à des toiles de maître, de réinventer notre point de vue et notre rapport au monde par leur juxtaposition avec des plans de rues et de passants anonymes.
Au total, une stimulante réflexion sur le regard, l’art et sa représentation, Museum Hours est un film qui nettoie les yeux. (N.S. in Ciné-Obs)

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Critique de Libe :

Voilà trente ans que Jem Cohen compose des films courts et longs, infusés des manières do it yourself du punk aussi bien que des écrits de Walter Benjamin, sur un fil tendu tantôt entre cinéma direct et fiction, clip et essai documentaire, portrait et poème filmé, farouchement à la lisière de tout. Ainsi s’édifie son œuvre labile, dispersée, souvent traversée par la clique chic d’artistes, le plus souvent des musiciens, avec qui il fraie caméra au poing. Il aura ainsi portraituré Patti Smith et Eliott Smith, habillé d’images R.E.M. et Terry Riley, ou encore accompagné l’œuvre du baladin paraplégique Vic Chesnutt, dont il fut très proche. Lire la suite

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Critique des Inrocks :

…La visiteuse et le gardien se rencontrent et se sourient, se souviennent et se racontent, pris dans la liberté d’un devenir que certains appellent histoire, ou histoire de l’art, ou époque. Mais de leurs regards croisés surgit tout autre chose, un morceau de temps libre qui fait tomber les murs du musée, qui met l’art à la rue, qui précipite passé et avenir dans l’alchimie du quotidien. Lire la page

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Bon film

GA

Samedi 17 janvier 2015 à 20h30 au KID

On vous propose le film WORKERS

“ Workers

est une sorte d'Indignez-vous !

distancié et drôle.” (Télérama)


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Mexique/Allemagne 2013 – 2h


Réal. et Scénario : José Luis Valle
Images : César Gutierrez Miranda
Interpr. : Jesùs Padilla, Susana Salasa, Bàrbara Perrin Rivemar, Sergio Limòn, Vera Talaia, Adolfo Madera.


*Le quotidien, fait d’humiliations et de résistance, de deux travailleurs anonymes, un homme et une femme séparés depuis la mort de leur enfant. Lui, sera retraité sans pension. Elle, soigne une vieille Mexicaine fortunée qui n’a d’yeux que pour son chien.


*Immigrant condamné à l’anonymat, travailleur privé de retraite, l’homme reste profondément marqué par la mort de son fils et meurtri par la fin de son couple. Son ex-femme, est une employée de maison dont la vie monotone et soumise résonne en écho avec celle de son ex-mari. Une même solitude vécue séparément. Trouveront-ils la possibilité de se réconcilier ?

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En attendant, ils se battent contre les humiliations permanentes qui leur sont infligées, par de petites mais obstinées résistances, vengeances aussi peu spectaculaires que leurs vies, mais combien jubilatoires.


La patience, la subtilité, l’entêtement pourront venir à bout du système, promet Workers.
Drôle et touchant, à l’image de ses personnages, le film agit à bas bruit et en profondeur, distillant un mystère, un humour noir et une ironie mordante qui risquent de hanter longtemps.
*Prix aux festivals de Biarritz, Toulouse, Huelva, Guadalajara

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La page étoilée d’Allociné :  ICI

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Critique élogieuse de La Croix :

“…Servi par l’interprétation de José Padilla et de Susana Salaza, Workers frappe d’abord par l’impact de ses images extrêmement léchées, dans des univers sans âme mais rutilants de propreté. La mise en scène, extrêmement précise, fait la part belle aux mouvements de caméra discrets mais très étudiés, aux plans fixes, qui impriment un rythme lent à cette œuvre visuellement fascinante.

Ces prouesses formelles accompagnent un humour froid qui décuple la force du message. Métaphore d’un monde très inégalitaire, Workers illustre avec un œil neuf la question toujours très actuelle de la lutte des classes, une lutte sourde, sans cri ni fracas, face à la violence d’un monde déshumanisé.”  Lire la page

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Critique Télérama :

“…La rigueur de la mise en scène ne vise, en fait, qu'à faire monter la tension dans ces existences figées. Et à révéler, peu à peu, un humour pince-sans-rire, voire mordant. Le réalisateur en appelle à la sauvagerie pour lutter contre la sauvagerie d'un monde où tout est permis. Ce que la richissime Princesse finira par découvrir à ses dépens. Workers est une sorte d'Indignez-vous ! distancié et drôle. Réplique d'une jeune femme qui tient boutique de tatouages à Tijuana : « Un jour, un homme est venu se faire tatouer le mot Dieu. Et il est parti sans payer. » — Frédéric Strauss”  Lire la page

Bon film

GA

Samedi 10 janvier 2015 à 20h30 au KID

Pour démarrer l’année 2015,

nous vous souhaitons

plein de bonheurs cinématographiques.

Et nous commençons par un film roumain :

Toata lumea a din familia noastra

 
 Roumanie/Pays-Bas 2012 - 1h47


Réalisation : Radu Jude - Scenario : Corina Sabau - Images : Andrea Butica - Interpr. : Serban Pavlu, Sofia Nicolaescu, Gabriel Spahiu, Mihaela, Sirbu, Tamara Buciuceanu, Stela Popescu

*Un père divorcé souhaite passer quelques jours avec sa fille. Lorsqu’il débarque chez son ancienne épouse, celle-ci est absente. Son nouveau compagnon et l’ex belle-mère lui annoncent que l’enfant a été malade la veille et qu’il va falloir attendre le retour de la maman. Le dialogue, d’abord difficile, devient rapidement impossible. La mère revenue, le drame familial éclate.




*Le film de Radu Jude (son deuxième) a tous les effets de style du cinéma roumain de l’actuelle génération, avec son réalisme très brut, qui piste dans les plus petits détails le dérèglement de situations au départ banales, quand les personnages dérapent et basculent.
Papa vient dimanche peut trouver une résonance particulière en France, où, régulièrement, des pères divorcés qui s’estiment lésés, viennent réclamer des droits de visite en s’installant… en haut d’une tour de cathédrale, par exemple.

*Primé aux festivals de Belfort, Arras, Namur et Sarajevo.

Les étoiles d’allociné :



Pour accéder à la page : ICI

Critique les Inrocks :

La crise de nerfs d’un père dépossédé de la garde de sa fille, dans un huis clos suffocant.

“Tu ne vas pas devenir une bête, non ? Tu es quelqu’un d’éduqué, tu as fait des études, assez pour ne pas agir en animal.” La phrase, répétée plus tard, est adressée à Marius et prononcée par sa belle-mère qui craint de le voir basculer définitivement dans la violence. Ne pas devenir une bête, c’est la grande injonction qui s’impose à ce quadragénaire roumain, héros ambivalent de Papa vient dimanche, docteur divorcé et père moderne qui pensait emmener sa fille quelques jours à la plage. Il ne l’a pas vue depuis des mois, et l’on comprend très vite que la situation lui pèse, que le divorce a été prononcé en faveur de la mère, et qu’il doit aujourd’hui composer avec les rares heures de visite qu’elle lui accorde.

La suite ICI



Critikat :

Réalisé avec peu de moyens, Papa vient dimanche fait d’une contrainte liée aux lieux de tournage un argument de mise en scène. Essentiellement limitées à trois lieux de vie, la majeure partie des scènes du film établissent une géographie des territoires : l’appartement de Marius, lieu fonctionnel et affectivement désinvesti, l’appartement de ses parents, lieu de tension où se cristallisent toutes les frustrations, et enfin l’appartement où vit sa petite fille Sofia, une autre rive dont Marius se sent violemment exclu. Ce troisième territoire restera pendant de longues minutes un hors-champ fantasmé auquel est rivé le personnage d’Otilia, ex-femme diabolisée, contrechamp imaginaire et détesté de Marius et de son propre père.

La suite ICI

Bon film

GA

Samedi 6 décembre 2014 à 20h30 au KID

UN FILM
Primé au festival
PREMIERS PLANS D’ANNONAY.

Nominé dans de nombreux autres festivals.

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Suède 2012 – 1h44

Réal.et scénario : Gabriela Pichler - Images : Johan Lundborg - Musique : Andreas Svennsson et Jonas Isaksson - Interpr. Nermina Lukac, Milan Dragisi, Jonathan Lampinen, Peter Fält, Ruzica Pichler, Elin Berg


image*En Suède, Rosa, Suédoise musulmane, d’origine balkanique, travaille dans une usine d’emballage de salades. Ouvrière stakhanoviste, elle aime son travail, ses collègues, le plaisir ludique que lui apporte la productivité poussée à son maximum.
Mais tout cela ne l’empêche pas de goûter au chômage. Désormais, elle n’est plus qu’une étrangère encombrante….image
*On pense un peu à « Rosetta » des frères Dardenne, avec ce premier long métrage. Rosa, enfantine et spontanée, déborde de vie, partageant son exil pluvieux avec son père.
Subitement privée d’emploi, elle est sidérée et se bat avec rage pour prouver sa valeur.
C’est une autre Suède qu’on découvre ici : celle de la campagne pauvre, des immigrés cafardeux, de la mixité ouvrière. Aucun acteur n’est professionnel. La fiction prend les couleurs d’un reportage fraternel où émergent la loyauté, la force, le courage.

 

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Les étoiles de allociné : ICI

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Critique partielle du monde.fr :

…A quoi cela tient-il, au cinéma, un visage qui ne s'oublie pas ? Parfois, la beauté fulgurante d'un acteur ou d'une actrice peut suffire. Dans d'autres cas, c'est tout à la fois le jeu de l'acteur et la manière dont il est filmé qui imprime notre cerveau. Dans le cas de Nermina Lukac – ne cherchez pas, vous n'en avez jamais entendu parler –, qui interprète le rôle de Rasa Abdulahovic dans Eat, Sleep, Die, c'est tout autre chose. Il faudrait évoquer dans son cas une manière bouleversante de se donner au cadre, un sens inné d'être humaine, une sorte d'état de grâce, tout simplement.

Critique des inrocks : image

Loin du pays de cocagne des meubles en bois blanc et du socialisme policé, Eat Sleep Die offre un constat nuancé sur un climat social qui transparaissait déjà dans les nouveaux polars suédois (de Morse à Millénium), excellents révélateurs de l’ambiance du pays.

Le contraste entre la réalité et le cliché est particulièrement éloquent dans la séquence du Pôle emploi local, où l’on projette aux chômeurs un riant publireportage sur la ville de Malmö, où ils risquent d’être délocalisés. La Suède du film ressemble plus à un quelconque pays de l’Est qu’au paradis social-démocrate. Gabriela Pichler a pleinement rempli son programme : “Réaliser un film non sentimental et honnête sur les gens de la classe ouvrière, sans avoir à céder aux conventions ni aux stéréotypes.” CQFD. Lire la page entière

Bon film

GA

Samedi 22 novembre 2014 à 20h30 au KID

 
LE MOIS DU DOCUMENTAIRE
En partenariat avec le CERCIL
L’APAC présente
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France 2013 – 1h26
SEANCE EN PRESENCE DE LA REALISATRICE
Auteur-Réalisateur : Leïla Férault-Levy - Images : Olivier Bertrand - Musique originale : Krishna Levy
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*Edouard Rosenblatt naît le 5 janvier 1944, en Pologne, dans l’étable de paysans qui y ont caché ses parents. Son père a le temps de le déposer sur le rebord d’une fenêtre avant d’être tué par les Allemands, et d’être jeté dans une fosse, en forêt. Après la guerre, sa mère, émigrée en France, négocie durement, avec la famille polonaise qui a recueilli Edouard, le retour de celui-ci. Elle épouse un homme qu’elle prétend être le père de l’enfant. 46 ans plus tard, Edouard Rosenblatt érige un cénotaphe, tombeau vide pour un père inconnu.
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Famille française et famille polonaise sont réunies à cette occasion. Seule manque la mère, qui a refusé de retourner en Pologne.
A travers cette sépulture, Leïla Férault-Levy, nièce d’Edouard, recherche les séquelles du génocide sur trois générations en France et en Pologne.
Récompensé par une Étoile de la Scam 2014, ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Bon film
GA

Samedi 15 novembre 2014 à 20h30 au KID


LE VOYAGE DE M. CRULIC Crulic - drumul spre dincolo

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Roumanie/Pologne 2011 1h13 Scenario : Anca Damian - Images : Ilija Zogawski - Animation : Dan Panaitescu, Raluca Popa, Roxana Bentu, Tuliu Olteau et Dragos Stefan - Musique : Piotr Dziubek - Interpr. : Vlad Ivanov (Crulic)

image*L’histoire vraie d’un jeune Roumain emprisonné en Pologne à la suite d’une erreur judiciaire : il est accusé à tort, de vol.
*La machine étatique a toujours su ne pas reconnaitre ses erreurs. On a ici une nouvelle démonstration de cette politique de l’autruche si commune dans l’administration : les dénégations de l’homme accusé et les témoignages des témoins qui le disculpent n’ont pour effet que d’entraîner erreur sur erreur.
Tiré, pour une grande part des lettres et du journal intime de l’accusé, l’histoire est narrée à la première personne par une voix monocorde, mais teintée d’ironie.image
L’emploi de l’animation évite au film de tomber dans le pathos. Dessin, encre, aquarelle, collage, pâte à modeler, papier mâché, intégration dans des prises de vue réelles, sont utilisés avec une inventivité et une remarquable poésie visuelle.
Le film montre les hauts fonctionnaires impliqués essayer de se disculper de la mort du détenu. Responsables, peut-être, mais pas coupables.

*Le film a obtenu le Grand Prix du Festival d’Annecy 2012.
La page des étoiles d’allociné : ICI
Ce qu’en dit le monde.fr :
Faute d'avoir inventé le genre, comme son beau succès a pu le laisser croire,Valse avec Bachir (2008), de l'Israélien Ari Folman, récit halluciné de l'invasion du Liban, a du moins redonné un certain lustre au documentaire animé.
Les affaires restant les affaires, fût-ce dans le domaine de la création, on a vu depuis éclore moult tentatives du même ordre, plus ou moins convaincantes. Le Voyage de Monsieur Crulic, de la Roumaine Anca Damian, est incontestablement la plus belle réussite depuis quatre ans. La raison en est cet humour tragique que tous les amateurs du nouveau cinéma roumain tiennent, à juste raison, pour un signe d'élégance morale. Lire la suite :  ICI
La page de critikat : ICI
Bon film
GA


Samedi 8 novembre 2014 à 20h30 au KID

ILL MANORS (La Cité de la Violence)
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Royaume Uni 2012 – 2h
Réal.et scénario : Ben Drew - Images : Gary Shaw - Musique : Plan B et Al S Kux - Interpr. : Riz Ahmed, Ed. Skrein, Natalie Press, Anonska Mond, Lee Allen, Jo Hartley.

image*Venant d’un des quartiers de Londres les plus violents, Ben Drew s’est illustré dans le rap, sous le pseudonyme de Plan B. Son charisme et son talent de réalisateur de clips l’ont poussé vers le cinéma. Avec ILL MANORS, il réalise donc son premier film, avec énormément d’urgence et d’énergie, utilisant les armes du cinéma pour accompagner la même rage sociale que dans ses chansons.

Ce qui frappe chez ce jeune réalisateur, c’est l’absolue maîtrise de sa narration, pourtantimage des plus complexes (au moins cinq histoires s’entrecroisent et se répondent) et la revendication de ses influences (Quentin Tarantino et Nicolas Winding Refn en tête) influences dont il fait un usage subtil.
Le plus important chez lui, ce sont les personnages et leur milieu : Forest Gate, quartier à l’abandon, effacé de l’espace médiatique à la fois par les émeutes de 2011 et la tenue de Jeux Olympiques de 2012. Sur l’autel du sport, le spectacle pousse à l’épuration pure et simple des quartiers populaires.
Ce qu’en disent les autres :
Les étoiles de la presse sur allociné : ICI
La page telerama :
Kirby, ex dealer, vient de sortir de prison, Ed est une tête brûlée, Michelle, une prostituée sous surveillance et le jeune Jack, se trouve empêtré au sein d'un gang local. Chris est déterminé à se venger et Katya cherche désespérément à fuir ce trouble voisinage. Sans oublier Aaron, notre protagoniste, qui essaie juste d'être un type bien... En savoir plus
Une page complète sur le film : ICI
Bon film
GA

Samedi 11 octobre 2014 à 20h30 au KID

ILO ILO


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Singapour 2013 – 1h39


Réalisation : Antony Chen - Scenario : Antony Chen - Images : Benoit Soler - Interpr. : Yeo Yann Yann, Chen Tianwen, Angeli Bayani, Koh Jia Let, Peter Wee

image*Jiale est un petit garçon turbulent qui fait des bêtises pour attirer l’attention de ses parents. Hwee Leng, enceinte de son deuxième enfant, engage une nounou pour s’occuper de lui : Teresa. Jiale prend plaisir à désobéir à Teresa, mais celle-ci ne cède jamais et le garçon s’adoucit peu à peu à son contact…

*Bien que se situant au coeur des années 90, le film éclaire l’actualité d’une lumière douce et pourtant crue (problème d’immigration refoulée, crise économique, rapports de classe décadents).
Douce parce que le portrait de chacun de ces quatre héros ordinaires est brossé avec la plus fine humanité. Crue parce que le cinéaste n’élude rien de ce qui fait la douleur d’une situation de crise, que ce soit la peur du déclassement ou l’illusion d’un monde meilleur. Dans les deux cas, la famille se disloque.
Film de « musique de chambre plutôt que film d’orchestre » comme l’a dit à son sujet Agnès Varda en lui remettant, à Cannes, la Caméra d’Or, en tout cas œuvre d’une exemplaire maturité
Critique des InrocKs :
Le réalisateur, avec une vraie intelligence, ne juge personne, ne crée pas de méchants artificiels, ne cherche pas à nous soutirer des larmes, mais crée un joli équilibre entre comédie familiale et mélodrame social – ou entre comédie sociale et mélodrame familial.
On rit, on pleure, comme dans une vieille comédie italienne. Les acteurs sont dirigés de main de maître et Anthony Chen sait toujours à quel moment poser sa caméra pour en tirer la substantifique moelle (la scène de l’anniversaire de Jiale). Lire la pageimage
Critique du Monde :
"Ilo Ilo" : deux mal-aimés, une esclave moderne et un enfant délaissé
Ancré dans le quotidien d'une famille singapourienne à la fin des années 1990, au moment où la crise économique asiatique fait sentir ses effets et où la mère est sur le point d'accoucher d'un deuxième enfant, Ilo Ilo avance sur un fil ténu qui creuse, par petites touches, l'intériorité de personnages ordinaires.
Alors que le fils, Jiale, garçon agressif et pervers d'une dizaine d'années, pose de plus en plus de problèmes à l'école comme à la maison, ses parents décident d'embaucher une bonne philippine pour s'occuper de lui. Ce sera Teresa, que la mère accueille sans chichis, confisquant son passeport et lui indiquant le matelas sous le lit de son fils qui lui servira de couche.  Lire la page
Bon film
GA