Vendredi 29 avril 2016 à 20h30 au KID

L'APAC vous propose
un autre Sturges

INFIDELEMENT VOTRE


Etats-Unis 1948 – 1h45

Réal./Scénario : Preston Sturges - Images : Victor Milner - Musique : Rossini, Wagner,Tchaïkovski
Interpr. : Rex Harrisson, Linda - Darnell, Barbara Lawrence, Rudy Vallee, Lionel Stander, Kurt Krenger, Edgar Kennedy

*Un célèbre chef d’orchestre est amené à croire que sa femme le trompe. Durant un concert, il échafaude, pendant chacun des morceaux, la façon de résoudre ses problèmes. Le concert terminé, il va tenter sans succès, dans une suite comique de ratages et de démolitions, de les mettre en pratique.
*Mélodrame, comédie farce, un film tout en finesse magistralement orchestré par Rex Harrisson. Perfection dans les dialogues et dans l’évolution du scénario, un des points forts est le lien existant entre les rythmes et les thèmes musicaux et le déroulement des solutions au problème du mari. L’humour ira à son comble quand celui-ci voudra mettre en pratique son imagination fertile et appliquer ses solutions vengeresses.

Ce qu'en dit Critikat
En 1948, la grande période du scénariste-réalisateur le mieux payé d’Hollywood, Preston Sturges, est déjà derrière lui. Après Infidèlement vôtre, réalisé avec le soutien de la Twentieth Century Fox après son départ de la Paramount, Preston Sturges ne tournera plus que deux films aujourd’hui oubliés et disparaîtra de la mémoire trop sélective des cinéphiles. L’auteur de screwball comedy le plus doué de sa génération n’avait pourtant pas dit son dernier mot : la preuve avec cet exercice de style de haute volée. Lire la suite


     
   Infidèlement vôtre  
   Infidèlement vôtre Bande-annonce VO  

Bon film
 GA

Samedi 23 avril 2016 à 20h30 au KID

Ce samedi, un film "japonais"

DE L’AUTRE COTE DE LA PORTE
Tobira no muko

Japon 2009 – 1h50

Réalisat./scénario: Laurence Trush
Images : Gary Young
Interpret. :Kenta Negishi, Masako Innami, Sadatsugu Kudo, Sohko Kanou, Kanae Matsumura, Karin Yamashita


*De retour du lycée, un jeune étudiant japonais s’enferme dans sa chambre et refuse désormais d’en sortir. Il est devenu un « hiki Komori »

*Le Britannique Laurence Trush a tourné ce premier long métrage, en noir et blanc, au Japon, en 2009. C’est un film qui traite d’un phénomène de société japonais : celui d’adolescents ou de jeunes adultes qui se cloîtrent dans leur chambre, refusant toute communication avec le monde réel. Ils seraient actuellement près de 250.000. Le film ne cherche pas à expliquer les raisons de ce phénomène, mais s’emploie à dépeindre l’univers d’une famille touchée par le drame.
On pense à la Métamorphose de Kafka dans la manière qu’a le jeune cloîtré à disparaître peu à peu du regard des autres. On ne saura pas s’il a vraiment choisi de s’y soustraire, mais là n’est pas le propos du film. Le choix de Trush était de nous livrer à un long cauchemar éveillé, cloisonné par un sens du cadre digne des grands réalisateurs japonais. Un cauchemar douloureux, mais superbe.


Bon film 
GA