L’APAC & l’ASLA du 10 au 14 avril 2012

Mardi 10 avril 2012, à 20h00,

au cinéma Les Carmes,

une comédie musicale algérienne,

LA PLACE

réalisée par Dahmane Ouzid.

Tarif normal des Carmes

Plus d’infos sur le film.

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du jeudi 11 avril au samedi 14 avril

l'ASLA

présente

LE SALON DU LIVRE ALGERIEN

Maison des Associations

46 ter rue Ste Catherine

de 9h. à 12h. et de 14h.à18h.

Entrée libre

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Vendredi 13 avril - 20h30

Dans le cadre du salon

L’ASLA, l’APAC et Cultures et Spiritualité présentent :

Maison des Associations

conférence

CAMUS : la terre et les hommes

par Guy BASSET

Secrétaire-adjoint et directeur des publications

de la Société des études camusiennes,

Vice-président de la Société des Amis

de Max Jacob

Libre participation aux frais d'organisation

Mardi 10 avril 2012,à 20h, au cinéma Les Carmes, l'ASLA et l'APAC présentent

 

une comédie musicale algérienne,

LA PLACE,

réalisée par Dahmane Ouzid.

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Au cœur d’une cité neuve, un terrain non aménagé : La Place, qui devient source de problèmes, manque d’hygiène, manque de civisme. Les habitants décident de l’aménager : terrain de foot, centre commercial, espace vert, etc. Pendant ce temps, une minorité d’affairistes véreux manœuvre pour se l’approprier, tandis que la majorité silencieuse sombre dans l’indifférence. Les jeunes eux, fuient le quotidien maussade et rêvent d'une vie meilleure, d’amour, de visa...

Attention : Tarif du cinéma des Carmes

En fin de séance,

un tirage au sort sera effectué parmi les spectateurs.

Les heureux gagnants recevront un CD de la musique du film.

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À propos du film, ce qu’en dit l’auteur :

C’est un projet qui a plus de 20 ans d’âge, que je voulais faire quand j’étais tout jeune cinéaste, en 1989. Mais entre 1990 et 2000, notre pays a connu une décennie noire. J’ai donc fait de la télévision pendant ce temps. Lorsque la situation a connu une embellie, nous nous sommes dits : « C’est peut-être possible ».image

Cependant, pour le montage financier, nous n’avons obtenu que de quoi faire un feuilleton, un feuilleton en comédie musicale. Puis au milieu du tournage, nous nous sommes dits que nous pouvions en faire quelque chose de plus grand. Le ministère de la Culture nous a donné de quoi faire la post-production. 

…Vous savez que l’Algérie est le pays le plus parabolé au monde? Les Algériens vivent par procuration, en regardant les autres vivre par la petite lucarne. Il faut leur réapprendre à regarder un film sur grand écran. Il y a des gens de 30 ans qui ne sont jamais allés au cinéma!

La page complète

Bon film

GA

Samedi 24 Mars 2012 à 20h30

My Joy 

Road-movie, amour et kalachnikov

pour ce film Russe-Ukrainien

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Allemagne/Ukraine/Pays-Bas/France
2010 – 2h07


Réalisation/scénario : Serguei Loznitsa - Image : Oleg Muta -
Interpr. : Victor Nemets, Vlad Ivanov, Maria Varsami, Vladimir Golovin, Olga Shuvalova


L’errance d’un jeune camionneur sur les routes russes, au fil de ses rencontres : des flics véreux, un vieux marqué par la guerre, une petite prostituée.

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Serguei Loznitsa s’est inspiré d’histoires racontées par des vagabonds croisés au gré des documentaires qu’il tourne dans son pays depuis 1997. Il en résulte un film pur et dur, superbe et désespéré, sur une Russie marquée du sceau de la folie, où l’homme est un loup pour l’homme.
Un film authentiquement « déroutant » et construit en étoile, la caméra bifurquant parfois sur un personnage secondaire.

 « Je voulais faire un film d’amour, mais comme ça arrive fréquemment avec les Russes, quelque soit votre projet, vous finissez avec une kalatchnikov » (S.Loznitsa)image

Ce qu’en dit TELERAMA, extrait : “C'est un film intraitable. Ambitieux. Inventif : on songe à ce plan étonnant où, dans une foule, le héros se fait bousculer par un type, porteur de la violence bornée, obtuse, qui semble avoir envahi les esprits. Film suffisamment orgueilleux, aussi, pour frôler, après une première heure splendide, un côté donneur de leçons très appuyé. C'est que, comme bien des Slaves - Tolstoï ou Soljenitsyne, pour ne citer que les plus grands -, Sergueï Loznitsa aime bien jouer les prophètes, voire les Cassandre. Eclairer le sombre destin du monde. Ce que le cinéaste détaille ici, c'est tout simplement l'intolérable disparition de l'humain en l'homme : comment, à force d'intolérance, d'incompréhension et d'aveuglement, la Russie est devenue ce qu'elle est, ce pays de dingues privés d'âme...” L’article complet

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Ce qu’en dit Le Monde, extrait :

“Lors du dernier Festival de Cannes, My Joy a concouru sous les couleurs ukrainiennes. Mais on ne peut imaginer film plus russe que celui-là. D'abord baigné d'une mélancolie inquiète, ce road-movie qui voyage aussi bien dans le temps que dans l'espace vire au noir le plus profond et devient une lamentation qui émeut autant qu'elle effraie sur la violence omniprésente qui maudit la vie de chacun et chacune.

En découvrant cette œuvre forte, on a peine à imaginer que Sergueï Loznitsa, son auteur, fait ici ses débuts dans la fiction (c'est un documentariste chevronné). La trajectoire du film est menée avec une assurance virtuose, exigeant une attention de chaque seconde. A Cannes, où l'on dort parfois pendant les projections, on a pu trouver le film "abscons", il est en fait d'une précision diabolique. " Lire l’article complet

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Bon film

GA