Samedi 7 novembre 2009

DANS LE CADRE DU MOIS DU DOCUMENTAIRE

I FEEL GOOD
Stephen Walker - Royaume-Uni 2008 - 1H48

Les Young@heart forment une chorale à part. Résidents d'une petite ville du Massachussetts, ses membres, âgés de 75 à 93 ans, parcourent le monde pour des concerts où ils interprètent, à leur manière, des classiques du rock ou de la pop, des Clash à Sonic Youth en passant par Radiohead ou les Talking Heads.

Le documentariste Stephen Walker a suivi les Young@heart pendant la préparation d'un nouveau spectacle. Au fur et à mesure des répétitions, la chorale de seniors et son directeur, Bob Cilman, vont devoir faire un autre apprentissage : celui des réalités de la vieillesse...

NOVEMBRE !

DANS LE CADRE DU MOIS DU DOCUMENTAIRE :

7 novembre
I FEEL GOOD

28 novembre
20 MINUTES DE BONHEUR


HORS CADRE

21novembre
PIECES DETACHEES

Samedi 17 octobre 2009

LES PAUPIÈRES BLEUES
Párpados azules
Mexique 2007 – 1h38

Réal : Ernesto Contreras - Scénario : Carlos Contreras - Image : Tonatiúh Martinez - Montage : Ernesto Contreras et José Manuel Cravíoto - Musique : Inaki Cano - Prod : Agence Sha, IMCINE et FOPROCINE - Interpr : Cecilia Suárez, Enrique Arreola, Ana Ofelia Murguía, Tiaré Scanda, Luisa Huertas

Conte de la solitude ordinaire. Ni jeune, ni vieille, ni belle, ni moche, un peu godiche, Marina vient de gagner un voyage pour deux, mais elle n'a personne à emmener. Elle jette son dévolu sur Victor, un ancien camarade, rencontré par hasard, presque un inconnu, dont elle a tout oublié…

La réalisation de Contreras fait de cette histoire, qui aurait pu être sordide ou condescendante, un conte sentimental nuancé de gris et de noir. On voit peu la ville (Mexico), mais on sent autour des deux personnages son poids. Dans ce monde à la fois surpeuplé et quasi désert, il est presque impossible d'exister. "Paupières bleues" montre donc des individus inhibés par des années de solitude. Leurs amours forcées ne sont finalement qu'une obligation de bonheur pour deux. Cependant le rythme sautillant du film, une certaine propension à la satire sociale empêchent le film de s'engluer dans sa tristesse.

Samedi 10 octobre 2009

LA RONDE DE NUIT
Nightwatching


PaysBas/Pologne/Allemagne/Canada/Royaume-Uni 2007 – 2h05

Réal et scénario : Peter Greenaway - Image : Reinier Van Bremmelen - Montage : Karen Porter - Musique : Giovanni Solamar - Prod. : Kasandar Film Co - Interpr : Martin Freeman, Emma Birthistle, Jodhy May, Emily Holmes, Nathalie Press, Jonathan Holmes

Rembrandt, le peintre le plus renommé d'Amsterdam, a accepté, en cette année 1642, de représenter sur un tableau les ambitieux notables de la milice civile. C'est Saskia, sa riche épouse, qui l'y a poussé. Mais l'oeuvre se trouve vite au centre des enjeux de pouvoir locaux…

Ce tableau recèle un certain nombre d'énigmes à partir desquelles Greenaway réalise une oeuvre éblouissante de maîtrise technique où se superposent trois niveaux de lecture. D'abord, une biographie du peintre axée sur ses trois femmes et la déchéance sociale dont il fut victime.
Ensuite, un décryptage de la toile, selon des hypothèses qui laissent supposer que Rembrandt y a dénoncé un crime et accusé les grandes familles de la ville de toutes les corruptions. Enfin, une réflexion sur le rôle du sexe et de l'argent dans l'art, la valeur historique d'une oeuvre picturale témoignant des vices d'une époque, et l'idée – fort audacieuse – d'un Rembrandt inventant le cinéma.