Fête de l’amitié le 17 juin

 

Pas de séance de ciné-club samedi 4 février : BP se repose et vous aussi en attendant le prochain film du samedi 11 février

LE SOLDAT DIEU

Prochainement un message d’info sur le blog.

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Mais sortez vos agendas ! Il ne faut pas rater  :

la fête de l’amitié prévue le 17 juin

vous pourrez  écouter :

Un Concert chant et piano,

avec Daphné Corregan

prix de chant lyrique et de musique de chambre,

avec mention T.B., au Conservatoire d'Orléans, en 2010

A bientôt

GA

Samedi 28 janvier 2012

Décidément, le cinéma américain des années 60-70, largement influencé par la contre-culture, recèle bien des films aussi brillants que, parfois, largement méconnus. C’est le cas de

The Swimmer,

dont on a parlé récemment suite à une sortie plus que bienvenue en France, où il était resté inédit depuis 1968.

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Etats Unis 1968 – 1h35

Réalisation : Frank Perry  -  Coréalisation : Sydney Pollack (non crédité)

Scénario : Eleanor Perry d’après une histoire de John Cheever
Image : David L. Quaid
Musique : Marvin Hamlisch
Interpr. : Burt Lancaster, Janet Landgard, Janice Rule, Tony Bickley, Marge Champion.


Un homme à moitié nu pénètre dans le jardin d’une propriété du Connecticut. Il plonge dans la piscine, puis se fait connaître aux propriétaires, mi amusés, mi incrédules. Cette journée d’été est si belle que l’homme a soudain une lubie : rejoindre sa villa à la nage en remontant le cours des piscines, tels les saumons qui retournent dans le fleuve où ils sont nés.image

THE SWIMMER est un joyau insolite et méconnu du Nouvel Hollywood. Après des années d’invisibilité, on peut enfin le découvrir (jamais sorti en salles).
Il s’inscrit dans la vague contestataire du cinéma américain de la fin des années 60… Il décrit avec fiel la grande bourgeoisie comme un monde d’apparences où le bonheur se mesure à la taille des piscines, où l’amitié ne résiste pas aux revers de fortune, où les convenances masquent un profond mépris de classe.
Mais le film va plus loin encore, en remettant en cause la nature même du héros hollywoodien. Le rôle tenu par Burt Lancaster fait écho à celui de l’officier de « Tant qu’il y aura des hommes ». Quinze après, cette mâle assurance se noie dans la dépression et la solitude. L’Adonis athlétique se met à boiter, à frissonner au fil des retrouvailles de plus en plus douloureuses avec ses voisins et sa maîtresse.
Fitzgerald l’avait bien dit : « En Amérique, il n’y a pas de seconde chance »
Samuel Douhaire (in Télérama) .
Voir la page telerama

Critique de citizenpoulpe

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Extrait :

Basé sur une nouvelle de John Cheever, un écrivain américain très reconnu dans son pays, The Swimmer fut porté à l’écran par Frank Perry (sur un scénario de sa femme Eleanor Perry), réalisateur somme toute très peu connu (en France en tous cas), qui tourna également des documentaires et des téléfilms. Pour cause de désaccord, vraisemblablement avec la production, il ne termina pas The Swimmer ; c’est le célèbre metteur en scène Sydney Pollack (Les trois jours du Condor, Jeremiah Johnson, Out of Africa), alors au début de sa carrière, qui fut engagé pour tourner les scènes manquantes. ...image

Stupéfiante illustration d’un idéal de vie aussi trompeur que superficiel et cruel, The Swimmer nous emmène, au fil des piscines bleutées traversées par Ned Merrill, vers un constat noir et implacable. A découvrir absolument. Voir la page internet.

Bon film

GA

Samedi 21 janvier 2012

Tous à la frontière mexicaine !
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“… un regard neuf sur l'émigration mexicaine :

Pour son premier long-métrage de fiction, Norteado, le réalisateur mexicain Rigoberto Perezcano dresse un portrait tragi-comique d'un migrant bloqué à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Sa vision décalée et nuancée d'une question rebattue a convaincu le magazine Letras Libres…” Suite
NORTEADO
Mexique/Espagne 2009 - 1h34
Réalisation : Rigoberto Perezcano
Scénario : Edgar San Juan et Rigoberto Perezcano
Image : Alejandro Cantù
Interpr. : Harold Torres, Sonia Couch, Alicia Laguna, Luis Càrdenas, Adolfo Madera
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Présentation de l’APAC : NORTEADO met en scène un jeune mexicain qui, obnubilé par ses rêves et ses espoirs, attend du Nord, d’une Amérique de mythologie, la réalisation d’une vie meilleure. Sur sa route, il rencontrera deux femmes qui lui tendront la main…
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Dans ce premier long métrage, Perezcano, initialement formé au documentaire, filme avec une grande tendresse et des précautions extrêmes des laissés-pour-compte qui s’apparentent aux gens de peu qui font la grandeur des films de Kaurismaki et dont l’espérance, la destinée, restent façonnées par la violence sociale.

La justesse et la simplicité des dialogues, la justesse des couleurs et du cadre font de cette première œuvre un moment de douce cruauté cinématographique.image
Les étoiles de la presse sur Allociné : Ici
Une critique de Next/Libération : Ici
Bonne soirée, bon film
GA

Mercredi 18 janvier 2012

L’ APAC et la Librairie Les Temps Modernes
vous invitent à une
RENCONTRE-DEBAT
Mercredi 18 janvier à 20h30
à la Maison des Associations
autour d'un livre collectif :
Au coeur des luttes des années soixante,
les étudiants du PSU
Présentation par
Jacques SAUVAGEOT et
Jean-Claude GILLET

anciens dirigeants de l’UNEF et des ESU

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Mardi 17 janvier 2012


à 20h00
au Cinéma Les Carmes
L'ASLA, le Cinéma Les Carmes et l'APAC vous informent de la projection du film documentaire
"Ici on noie les Algériens"
Durée 1h30
débat avec la réalisatrice Yasmina ADI 
 
En voici une présentation :
Voici un complément :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/17/17-octobre-1961-ce-massacre-a-ete-occulte-de-la-memoire-collective_1586418_3224.html
Des photos inédites du 17 octobre 1961
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 Après la projection du film, à partir de 21h30,
l'ASLA vous invite à partager un thé et des gâteaux
à l'Espace Délicat et Scène.
L’ASLA en  profitera pour vous présenter le programme 2012.
RDV à ne pas manquer !
GA

Samedi 14 janvier 2012 à 20h30

Un film au titre alléchant !

Achille et la tortue : Un paradoxe qui a longtemps fait réfléchir !http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d'Achille_et_de_la_tortue

 

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ACHILLE ET LA TORTUE
Akiresu to Kame
Japon 2008 – 1h59


Réalisation et Scénario : Takeshi Kitano
Image : Katsumi Yanagijima
Musique : Yuki Kajiura
Interpr. : Takeshi Kitano, Kanako Iguchi, Yurei Yanagi, Kumiko Aso, Masato Ibu


L’existence tourmentée d’un artiste peintre depuis son enfance jusqu’à un âge avancé. Machisu qui veut « être » un artiste cherche la reconnaissance des spécialistes et sa vie devient malgré lui une oeuvre d’art.image
Kitano se livre ici à une sorte de délire cinématographique pour tenter d’expliquer la folie artistique qui s’empare du monde contemporain.
Avec son humour et son sens de l’image habituels, il nous propose le portrait d’un homme que rien n’arrête sur la voie de la création, sorte de Bernard Palissy sans grand talent.
N’est pas Warhol, Picasso ou Hundertwasser qui veut et Kitano se moque avec attendrissement et un vif sens du burlesque de celui qui rate sa vie pour essayer d’être un artiste reconnu. En posant la question de l’imitation dans l’art, il ouvre un débat passionnant, mais il nous amuse aussi beaucoup en moquant certaines influences d’écoles picturales ou la prééminence de certains directeurs de galeries, marchands et amateurs d’art.

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Des étoiles en pagaille :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-135547/critiques/

Ce qu’en dit Libération :

http://www.liberation.fr/medias/06011741-la-une-de-takeshi-kitano-le-making-of

Une critique : http://next.liberation.fr/cinema/0101623524-achille-les-toiles-du-barjot

Bon film !

Vous ne devriez pas vous ennuyer !

GA