Samedi 27 février 2016 à 20h30 au KID

Un film italien de 1972

CHRONIQUE D’UN HOMICIDE



Italie 1972 – 1h39
Réalisation : Mauro Bolognini
Scénario : Ugo Pirro et Ugo Liberatore
Photo : Giuseppe Ruzzolini
Musique : Ennio Morricone
Interpr. Massimo Ranieri, Martin Balsam, Salvo Randone, Valentina Cortese, Turi Ferro, Giuseppe Colizzi.




Avec ses compagnons de “Lotta Continua”, Fabio Sola, étudiant en architecture, participe à une manifestation qui tourne mal : il tue un policier alors qu’un étudiant meurt pendant la même manifestation. Le juge d’instruction chargé de l’affaire n’est autre qu'Aldo Sola, le propre père de Fabio. Alors qu’un autre étudiant est accusé de la mort du policier, Fabio veut se constituer prisonnier. Désormais, le face-à-face fils/père devient inévitable…



Inédit en France, CHRONIQUE D’UN HOMICIDE est un film coup de poing qui prend racine dans la culture des mouvements gauchistes des années 70.
L’oeuvre prend une dimension encore plus particulière aujourd’hui dans un contexte de retour au premier plan de mouvements contestataires altermondialistes et d’extrême gauche.
Document sur les années de plomb, cette réalisation de Bolognini est aussi la poignante histoire d’un père et d’un fils emportés par leurs convictions.

La critique de Télérama :

L'avis d'un amoureux du cinéma :

Extrait :



Bon film
GA

Vendredi 5 février 2016 à 20h30 au KID


Ce vendredi 5 février 2016
un film islandais :

Paris nordussins


Islande/Danemark/France 2014-1h32

Réal. : Hafsteinn Gunnar Sigurdsson
Scénario : Huldar Breidjörd
Images : G. Magni Agùtsson
Musique : Prins Pòlò
Interpr. : Björn Thors, Helgi Björnsson, Nanna Kristin Magnùsdottir, Sigurdur Skùlason, Jòn Pàll Eyjòlfsson, Haki Laurenzen


L’existence d’Hugi, qui se borne au fait de tourner en rond dans un minuscule village islandais, va se voir bousculée par l’arrivée de son père.
Si l’action semble de prime abord assez réduite, ce film est loin de nous servir le film nordique contemplatif que le scénario laissait entrevoir. En ce sens, le choix de mettre en scène les personnages dans un tel microcosme , sorte de caricature de notre société qui contient à la fois son école de sept élèves et son groupe de trois alcooliques anonymes (qui se connaissent bien trop pour s’apporter l’écoute dont ils ont besoin) permet d’utiliser des biais comiques dosés avec autant de justesse que de finesse.


Cette justesse se retrouve non seulement dans le jeu des acteurs, mais aussi dans la mise en scène et la photo qui profitent adroitement de vastes espaces pour insister sur l’aspect dérisoire des efforts faits par les personnages pour sortir de leur ornière.
Loin d’être austère donc, PARIS OF THE NORTH tend même vers le théâtre, du grand théâtre, celui de Tchékov, par exemple.


Bande annonce


Bon film
GA