Samedi 15 décembre 2012, 20h30 au Kid

LE FILM :

Un brillant étudiant en Economie se voit proposer un marché juteux pour gravir rapidement les échelons de la société. Sa naïveté lui fait croire qu'il aura sa place dans le monde sans pitié des trafiquants.

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Shabba Cash - Suède 2009 – 2h04 – Scope coul.

Réalisation : Daniel Espinosa - Scénario : Maria Karlsson, Daniel Espinosa, Frédérik Wilkstrom et Hassan Loo Sattarvandi, d’après le roman « Stockholm noir, l’argent facile » de Jens Lapidus - Images : Aril Wretblad - Musique : John Ekstrand - Interpr.: Joel Kinnaman, Matias Padin, Dragomir Mrsic, Lisa Henni, Mahmut Suvakci

Adaptation d’un best seller de la littérature suédoise policière, « Easy Money » a connu un tel succès dans son pays que la Warner en a acquis les droits pour en faire un remake.

Ce polar se présente sous une forme chorale, au sein de laquelle s’impose cependant la figure centrale de JW. Interprété par la révélation Joel Kinnaman (convoité par Hollywood), le personnage de JW vient d’un milieu modeste, mais est convaincu de pouvoir s’extraire de sa condition de fils d’ouvrier et s’élever vers les plus hautes sphères de la société. Mais dans un monde où les gangsters n’ont plus de code d’honneur, tout se dérègle.

Dans un premier temps, le film démarre au quart de tour, Espinosa maîtrisant parfaitement les figures imposées du genre. Puis le rythme se ralentit dans la 2ème moitié : à mesure que JW prend ses aises, l’étau se resserre sur lui. Si l’on peut regretter que les liens entre haute finance et criminalité soient trop succinctement traités, Espinosa assume pleinement la vision noire du roman d’origine : aucune échappatoire pour celui qui a naïvement cru pouvoir trouver place dans le monde sans pitié des trafiquants.

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Critique du Monde.fr :

Violent, efficacement filmé, baignant dans une atmosphère froide et ténébreuse, Easy Money réussit cet étrange paradoxe : imposer un ton nouveau, une thématique contemporaine liée à la mondialisation et à l'arrivisme, comme le fait le Danois Nicolas Winding Refn dans Pusher, en perpétuant la tradition d'un film noir (plutôt européen) conçu comme radiographie sociale, désir de réinsertion, et quête de dignité personnelle. Lire la suite…

Critique de Critikat.com :

Ne vous fiez pas à l’affiche qui paraît annoncer un Transporteur à la suédoise, au titre tape-à-l’œil et à la racoleuse accroche « adapté d’un best-seller ». Dans la lignée de la trilogie Pusher, Easy Money est un film noir dont la sobriété de la mise en scène fait la part belle à un scénario aux enjeux forts et à une interprétation d’une grande maîtrise. La suite…

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Bon film et joyeuses fêtes.

GA

Samedi 8 décembre 2012, 20h30 au Kid

 

Il émane de ce film une petite musique singulière, une générosité discrète et ingénue.

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 Adrián Biniez –

Uruguay/Argentine/Allemagne/Pays-Bas 2009 – 1h30

Images : Aranco Hernandez Holz - Interpr. : Horacio Camandulle, Leonor Svarcas, Esteban Lago, Nestor Guzzini, Andres Gallo

Un gros veilleur de nuit s’éprend d’une femme de ménage qu’il observe à travers ses écrans de contrôle.

Il émane de ce film venu d’Uruguay, petit pays à la production cinéma fragile, une petite musique singulière, une générosité discrète que le Festival de Berlin a reconnu en lui décernant un Ours d’argent.

Adriàn Biniez, réalisateur argentin mais uruguayen d’adoption, signe là un premier film au récit ténu, mais qui va à l’essentiel, concentré sur le cheminement d’un seul personnage. Qui est-il ce gros « gigante » ? Gros ours pataud ou ogre malfaisant ? Le suspense ne fait pas long feu, car la force du film, c’est de ne jamais tomber dans l’habituelle atmosphère glauque des « films de voyeurs ». Notre massif personnage n’a pas la moindre once de perversité. Tout en ingénuité, timidité et bonhomie, il se révèle particulièrement attachant. On est frappé par ce récit tout en finesse, nourri de détails justes qui ne cherchent jamais à surligner les choses.

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Critique d’ARTE :

“Lorsque survient en plan fixe un bataillon d’agents d’entretien éclairés de manière peu amène par les néons du supermarché où ils officient, on se dit que le cinéaste uruguayen Adrian Biniez se recommande esthétiquement d’une ligne claire sud-américaine qui imagea caractérisé ses compatriotes Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll (« Whisky » en 2004) ou ses aînés mexicains Carlos Reygadas et Amat Escalante, jusqu’à les faire passer pour des cinéastes autrichiens. Très vite, et pour notre plus grande surprise, Biniez saupoudre d’un humour candide ce programme qui s’annonçait particulièrement austère. Nous avons affaire à un émule d’Aki Kaurismaki et non à un disciple de Michael Haneke, un rêveur qui dynamite l’hyper réalisme par le gag, éradique le sordide par une touche fleur bleue mais conserve sa lucidité. Jara le vigile est un personnage tout à fait kaurismakien, un bibendum chaussé de Doc Marteens qui écoute du trash metal à longueur de nuit et porte des t-shirts qui reproduisent les logos des groupes Biohazard et Motorhead. " …La suite

La page du Monde.fr :

"Gigante" : cet obscur objet du désir aperçu à travers un écran de contrôle.

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“…Et puis, il y autre chose. Une sorte de sous-texte politico-esthétique qui court tout du long, mettant en crise le régime de la maîtrise (la vidéosurveillance) par l'incertitude du désir (la femme inatteignable) et la logique accumulative de la consommation (l'hypermarché) par le parti pris de la restriction (le minimalisme dramaturgique, l'abstinence charnelle).” Lire la page

Bon film

GA

Samedi 1 décembre 2012 20h30 au KID

 

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The Guard

John Michael McDonagh – Irlande 2010 – 1h46

Un policier flegmatique se trouve impliqué dans une grosse opération antidrogue. Une comédie amère et grinçante, à laquelle l'humour "irish" de l'écriture confère une élégance désabusée.

Réalisation/scénario : John Michael Mc Donagh - Images : Larry Smith - Musique : Calexico - Interpr. : Brendam Gleeson, Don Cheadle, Liam Cunningham, David Wilmot, Rory Keenan

Gerry Boyle est un policier revêche et buveur, cultivé, mais peu enclin à faire respecter la loi. Chef de la police dans une petite ville irlandaise, il a un nouveau collègue, jeune et zélé. Suite au meurtre d’un caïd, la ville devient le centre d’une opération antidrogue dirigée par le FBI.
image« L’Irlandais » est un film à l’humour intelligent et discret, mais qui n’hésite pas à se faire passer pour plus grossier qu’il n’est. C’est surtout le personnage de Boyle qui étonne. Flic désabusé aux manières peu orthodoxes, Boyle, peu à peu, gagne subtilement en profondeur. D’archétype d’antihéros vulgaire, il devient rapidement une figure plus complexe. Et, de la même manière, c’est tout le film qui se dévoile ainsi, s’assumant comme une comédie grinçante qui se déroule en Irlande sans avoir de « message » sur l’Irlande. C’est par la désinvolture avec laquelle le film se détache des thèmes trop facilement attendus qu’il se révèle réjouissant. Sa douceur désabusée, son amertume élégante s’expriment par les plus belles qualités du style anglais : l’humour absurde et le flegme.image

Ce qu’en dit Le Monde.fr : "L'Irlandais" : un cow-boy du Connemara drôle et mélancolique.

“…Mais L'Irlandais n'est pas une simple comédie. Avec ses plans larges qui déroulent des paysages quasi vierges, le film est aussi une sorte de western contemporain où le décor du Far West est remplacé par celui, désolé mais sublime, du Connemara, trop peu exploité au cinéma. En posant sa caméra dans ces régions reculées, John Michael McDonagh recense avec un plaisir contagieux les clichés de l'Irlandais, en particulier celui de l'Ouest : alcoolique, en surpoids (surtout au niveau du ventre, à cause de la Guinness), il parle gaélique et pas anglais ("on ne parle pas anglais ici, on n'est pas en Angleterre"), et n'aime pas trop les étrangers (surtout les Dublinois et les Anglais).”  Lire la page

imageL’avis de Ouest-France : “…C'est le film qui a raflé les meilleurs prix du Festival du film britannique à Dinard au mois d'octobre. Une pluie de récompenses bien méritées pour une comédie qui doit beaucoup à son principal interprète, le truculent Brendan Gleeson. Il se régale à donner toute sa saveur à un flic hors normes, que ses interlocuteurs ont du mal à saisir. Parce qu'il est à la fois « le roi des cons » et « le roi des malins ». Don Cheadle en est tout retourné. Débarquant au pays avec ses manières et ses préjugés, il va lui aussi céder au charme et tomber sous la coupe d'un anticonformiste qui a sa vision bien personnelle de la meilleure façon de faire respecter la loi.”… Lire la page

Bon film

GA

Samedi 17 novembre 2012 à 20h30

Dans le cadre du mois du documentaire,

l’APAC présente

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Allemagne 2011-1h51 – Scope coul.

Réalisation : Cyril Tuschi - Scenario: Jutta Doberstein - Images : Peter Dörfler, Eugen Schlegel et Cyril Tuschi - Musique : Arvo Pärt - Interpr. : Mikhail Khodorkovski, Pavel Khodorkovski, Lena Khodorkovski, Anton Drel, Joschka Fischer Et la voix de Jean-Marc Barr

26 octobre 2008, Mikhail Khodorkovski, l’oligarque le plus puissant de Russie est arrêté imagepar les forces spéciales russes. Le gouvernement l’accuse d’escroquerie à grande échelle et d’évasion fiscale. Jugé, il est condamné à 9 ans de réclusion. En 2010, un second procès le condamne à 6 ans supplémentaires. Ainsi, l’ancien multimilliardaire qui, au faite de sa gloire, fut l’homme de moins de 40 ans le plus riche du monde, croupit encore aujourd’hui dans une prison, au cœur de la Sibérie.

En retraçant méthodiquement le parcours de l’inaccessible oligarque, en rencontrant ses proches ou ses collaborateurs (souvent exilés) imageCyril Ruschi met en lumière une personnalité insaisissable. Malgré ses milliards, l’homme a toujours vécu simplement. Sa métamorphose sociale et publique tiendrait au fait qu’en Russie, un homme politique ne pourrait être à la fois populaire et riche. Il se doit donc de souffrir pour gagner la confiance de ses électeurs.
Selon Tuschi, Poutine et ses sbires se sont enfermés dans une impasse. Car, à mesure que le temps passe, la sympathie pour un Khodorkovski incarcéré augmente et le maintenir en détention plus longtemps en ferait un martyr, mais le libérer en ferait une menace immédiate…..

Extrait d’une page du Monde.fr :

“ Il est plutôt rare qu'un documentaire se regarde comme un polar. Il n'est guère plus fréquent que ledit documentaire, devenu pièce à conviction, suscite la convoitise de barbouzes missionnés pour le faire disparaître …” Lire la suite

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Ce qu’en dit le Figaro :

C'est l'histoire d'un homme qui pensait pouvoir changer son pays grâce à son argent mais a finalement chuté, victime de la raison d'État. Le destin exceptionnel de l'oligarque russe, Mikhaïl Khodorkovski, ancien patron de la compagnie pétrolière Ioukos, condamné à treize ans de prison, est raconté dans le documentaire de Cyril Tusch… Lire la suite

Plus d’infos sur Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski ?

(en russe : Михаил Борисович Ходорковский) est un oligarque russe né le 26 juin 1963 à Moscou. Khodorkovski est l'ancien PDG de Ioukos. Après avoir été la première fortune russe, il est en prison depuis 2004 pour « vol par escroquerie à grande échelle » et « évasion fiscale », accusations qu'il conteste.  Lire la suite

Bon film

GA

Les programmes de 1995 à 2013

 

 

Pour agrandir et imprimer en utilisant votre navigateur : ICI

Samedi 10 novembre 2012

Un film de Rainer Werner Fassbinder

Ich will doch nur, dass ihr mich liebt

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RFA 1976 - 1h50 – Couleurs

Sortie en France 02/04/2011


Réalisation/scénario: Rainer Werner Fassbinder d’après « Lebenslänglich – Protokolle aus der Haft » de K. Antes et C. Erhardt - Images : Michael Ballhaus - Musique : Peer Raben - Interpr. : Vitus Zeplichal, Elke Aberle, Alexander Alleerson, Erni Mangold

Notre présentation :
Adapté d’un fait réel, le film est le portrait d’un homme qui remplace le vide affectif par lesimage preuves d’amour et les rapports d’argent. En filmant cette quête de la tendresse à une époque où les contacts humains sont corrompus, Fassbinder constate avec amertume que le miracle économique allemand s’est fait au prix des sentiments. S’il s’inspire des grands mélodrames conjugaux à la Douglas Sirk, ce chef d’oeuvre romanesque est aussi une étude sur les origines quotidiennes de la folie, construite comme un puzzle émotionnel et traversée de flashbacks troublants.

imageL’interprétation déchirante de Vitus Zeplichal, héros tragique inadapté socialement, renvoie à la personnalité complexe du cinéaste lui-même.

Inédit en France jusqu’en 2011 ; « Je veux seulement que vous m’aimiez » est un drame bouleversant sur les séquelles affectives de la croissance occidentale et l’une des pièces essentielles de l’oeuvre de Fassbinder.

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Fassbinder a dit : « l’homme en soi est bon, bien sûr. Tout est un problème de conditionnement. Vous pouvez dire comme Rousseau que c’est la société qui l’a rendu mauvais. C’est ma façon de voir le monde. A part ceux qui s’aménagent un petit bonheur protégé dans leur coin, on vit dans un système qui ne donne pas la possibilité aux gens d’établir des contacts, de communiquer. La façon dont les différentes générations sont éduquées ne conduit qu’à cette absence de communication. Une communication réelle entre les gens serait révolutionnaire »

 

Le site des étudiants en cinéma de Paris :

“La mise en scène tranchante de  Je veux seulement que vous m'aimiez  porte incontestablement la marque du génie de Fassbinder. C'est donc l'occasion de découvrir un « nouveau » film de ce grand maître du cinéma allemand, près de 30 ans après sa mort.” Lire la page complète

5 raisons d'aller voir Je veux seulement que vous m'aimiez,

D’après l’Expres c’est  ICI.image

Le ciné-club de Caen :

Cliquez sur le photogramme pour lire leur page.

La critique telerama :

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 20/04/2011

On n'aime pas

Trente-cinq ans après sa diffusion sur la chaîne allemande WDR, ce téléfilm est, enfin, visible en France. Je veux seulement que vous m'aimiez, comme son titre l'indique, est un mélodrame. Mais un mélo au sens où le pratiquait Fassbinder : distancié et stylisé, social et éminemment politique... Peter, un ouvrier maçon, emménage à Munich avec son épouse. Le jeune homme s'épuise en heures supplémentaires pour lui offrir tout le confort moderne. Bientôt, son salaire n'y suffit plus : le couple s'endette... Foncièrement bon mais inapte au bonheur, Peter est un vrai personnage fassbinderien. Les flash-back éclairent la personnalité de cet homme esclave de ses névroses…La suite

Un beau commentaire sur cette même page :

“…L'impression est étonnante: vu le sujet traité, on a l'impression que le film vient d'être tourné, tellement il est prémonitoire. Si on occulte les costumes et les décors, on est complètement dans notre époque. On pense à "Pierre et Paul" de René Allio avec Pierre Mondy, qui date, lui, de 1969. Les thèmes traités sont les mêmes: un jeune homme épouse une jeune femme dont il est très amoureux. Il est maçon, sa femme, très rapidement enceinte, ne travaille pas. Pour faire plaisir à sa femme, car, comme il le répète souvent, il veut qu'elle puisse bénéficier des plus belles choses comme les autres, il utilise et multiplie les possibilités de crédit que lui offrent les banques et, petit à petit, de fil en aiguille, il sombre dans les difficultés financières. Qui a parlé de "subprimes"? Evidemment l'histoire se terminera très mal, comme d'ailleurs "Pierre et Paul"….” La suite

Bonne lecture

Bon film

GA

 

Mardi 23 octobre à 20h30


XIème FÊTE DU CINEMA D’ANIMATION
L’AMOUR C’EST GAI, L’AMOUR C’EST TRISTE
théâtre d’Orléans
soirée organisée par l’APAC et CICLIC

AU POIL  ::: Hélène Friren / France / 8 minutes / 2012 / ordinateur 2D / Parmi Les Lucioles Filmsaupoil
Quitté par sa petite amie, Pierre décide de remplacer son poisson rouge emporté par la jeune fille. Dans une animalerie, il se retrouve nez à nez avec un hamster chauve un peu étrange. Une relation entre humanité et animalité va se nouer entre les deux êtres.
Lauréat de la Bourse des Festival – Festival du Film Court – Villeurbanne 2010
MATIERES A RÊVER  :::   Florence Miailhe / France / 6 minutes / 2009 / peinture sur verre / Paraiso Production Diffusion
matieresarever

Trouver matière à fantasmer dans la manière même de peindre. Matières à rêver s'improvise, comme on peut improviser, en amour, en fonction de sa fantaisie, de son partenaire, du temps qu'il fait, du lieu.

EDMOND ETAIT UN ÂNE   :::   Franck Dion / France, Canada / 15 minutes / 2012 / photos, ordinateur 2D/3D / Papy 3D, Office National du Film du Canadaedmond
Edmond est un petit employé qui travaille au service des archives d’une grande société. Personnage sans histoire, il mène une vie presque normale jusqu’au jour où ses collègues lui jouent un tour. Edmond découvre alors sa véritable nature.
Prix spécial du Jury – Festival International du Film d’Animation – Annecy 2012
FLAMINGO PRIDE   :::   Tomer Eshed / Allemagne / 6 minutes / 2011 / ordinateur 3D /HFF Konrad Wolf
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L’unique flamand rose hétérosexuel d’une colonie tente désespérément de trouver l’amour.
Meilleur Court Métrage – Short Short Film Festival and Asia – Tokyo 2012

MIRABELLA   :::   Pierre-Adrien Lecerf / France / 8 minutes / 2005 / marionnettes / Mirabella Animationmirabella
Par un sortilège, un artiste entretient la jeunesse de son épouse. Alors qu'il vieillit inexorablement, l'amour qu'il porte à Mirabella les sépare au fil du temps.
Prix de l’animation – Festival Vidéo Orléans 2005

PAROLES EN L’AIR   :::   Sylvain Vincendeau / France / 8 minutes / 1995 / dessin sur papier / Folimage Studio
Parolesenl'airUn dimanche matin, un jeune homme se réveille. Il voit sa voisine d'en face pleurer. Sur une feuille, il écrit "Je vous aime". Il la plie pour en faire un avion qu'il lance par la fenêtre. L'avion virevolte et tombe dans un autre appartement. Il en lance ainsi plusieurs qui chaque fois tombent chez des gens très différents.
Nominé au Cartoon d’Or 1997
LA FEMME SQUELETTE   :::   Sarah Van Den Boom / France / 9 minutes / 2009 / ordinateur 2D/3D / Papy 3D
lafemmesqueletteUne jeune mère de famille épuisée et lassée par un quotidien sans grâce, pleure son amant américain perdu et rêve d'un ailleurs. En elle, la femme-squelette, tapie dans les profondeurs, attend d'être sauvée.
Présélectionné pour le César du Meilleur Film d’Animation 2010
STYRI   :::   Ivana Sebestova / Slovaquie / 16 minutes / 2007 / éléments découpés, ordinateur 2D / Feel Me Films
styriFin du printemps 1937... les habitants d'une station balnéaire se promènent en bord de mer, en attendant le concert d'une chanteuse populaire. La brise marine se mélange avec la vapeur des locomotives, les cris aigus de mouettes retentissent. Dans ce décor nostalgique, quatre personnages posent la trame d'un récit amoureux, tragique et mystérieux aux rebondissements multiples.
Prix spécial du Jury – Festival International du Film d’Animation d’Annecy 2007
LAVATORY/LOVESTORY   :::   Konstantin Bronzit / Russie / 9 minutes / 2007 / ordinateur 2D / Melnitsa Animation Studio
imageIl ne se passe rien là où l’on vit, alors on fait des opérations spéciales. Une dame-pipi seule et triste recherche l'âme soeur. Quelqu'un va-t-il poser un jour son regard sur elle ?
Nominé à l’Oscar du Meilleur Court Métrage d’Animation 2009

TRAM   :::   Michaela Pavlatova / France, République Tchèque / 8 minutes / 2012 / ordinateur 2D / Sacrebleu Production
imageC’est le train-train quotidien pour la conductrice du Tram. Comme chaque matin, les hommes montent pour aller au boulot, un par un, tous les mêmes, silencieux, gris, indifférents. Ce jour-là pourtant, au gré des secousses et des vibrations de la route, au rythme des tickets introduits dans le composteur, la conductrice s’émoustille et le véhicule s’érotise.
Cristal du Meilleur court métrage – Festival International du Film d’Animation - Annecy 2012
Bonne soirée
GA

Samedi 20 octobre 2012 à 20h30

Ce samedi un film italien

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IL GIOVEDI / Dino Risi /Italie 1963 /1h41 /Noir et blanc


Scénario : Franco Castellano, Giuseppe Maccia et Dino Risi  - Images : Alfio Contini
- Musique : Armando Trovaioli  -  Interpr. : Walter Chiari, Roberto Ciccolini, Michèle Mercier, Umberto d’Orsi, Milena Vukotic, Alice et Henen Kessler.

Résumé très condensé : Un raté passe une journée avec son fils, élevé dans le luxe par sa mère. Timidement, patiemment, ils s'apprivoisent mutuellement. Tendre et mélancolique, une petite perle oubliée dans la filmographie du grand Risi.

L’avis plus étoffé de l’APAC : image

Un jeudi de septembre à Rome. Un garçon de huit ans, Robertino, élevé par une gouvernante suisse, fait connaissance avec son père naturel, Dino, un homme endetté, entrenenu par sa maîtresse. Au fil de la journée, l’enfant et l’adulte finissent par se rapprocher.

Sorti en France seulement en 2011, ce « grand petit film » (Libération) nous entraîne au coeur de la parade de séduction d’un « tout sauf père » à l’égard de son petit garçon que les conditions d’une séparation à l’italienne ( nous sommes en 1963 et la loi sur la dissolution du mariage civil n’a été adoptée qu’en 1970) n’ont pas permis de voir depuis la naissance, ou presque. image

Respectant les 3 grandes règles de la comédie classique : unité de temps (un jeudi), de lieu (Rome), d’action (la quête de la paternité), Risi suit, au son d’une musique aux airs de comptine, la démarche à la fois pathétique et comique de ce père qui veut à tout prix apprivoiser son fils.
Deux figures inversées : celle de l’enfant sage, instruit, raisonneur, polyglotte, coincé dans une éducation aussi rigide que sa gouvernante, celle du père raté, hâbleur, séducteur, mais qui saura, en l’espace de 12 heures, recueillir l’intérêt de ce petit garçon et lui ouvrir un espace de liberté et de fantaisie que sa richissime mère ne lui accorde pas

Critique de Libé :

Images-1Giovedi, un très bon Risi

Il en est des cinéastes comme des peintres et des écrivains, ils ont des périodes fastes et d'autres qui le sont moins.
La période faste de Dino Risi est assurément située durant ce début des années 60, très exactement la première demi-décennie.
Il giovedi, que nous allons découvrir ces jours-ci dans deux salles à Paris, le Mac Mahon et le Reflet Médicis, vient trois ans après Una Vita Difficile, deux ans après Il Sorpasso (Le fanfaron) et la Marche sur Rome, un an après les Monstres…Pour lire la suite : ICI

 

 

imageDino Risi sur WIKIPEDIA

                   Sa filmographie



Bon film

GA

Samedi 13 octobre à 20h30 au Kid

Venez vous remonter le moral avec
VACANCES A PARIS
The Perfect Furlough  (La Permission Parfaite)

vacances a paris france
USA 1959 – 1h33- Scope couleurs


Réalisation : Blake Edwards - Scénario : Stanley Shapiro - Images : Philip H. Lathrop -Musique : Frank Skinner - Interpr. : Tony Curtis, Janet Leigh, Keenan Wynn, Linda Cristal, Marcel Dalio.


Pour remonter le moral des soldats dans une base militaire de l’Arctique, une psychologue suggère d’offrir au plus militant trois semaines de vacances à Paris, en compagnie d’une vedette de Hollywood.

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Cette délicieuse comédie de 1958 appartient à la toute première période de B. Edwards et précède de peu les grands chefs d’œuvre à venir (Diamants sur canapé, la Panthère rose…), mais on assiste là à la naissance d’un extraordinaire talent comique.

imageEn dépit d’un scénario assez faible et d’un temps de tournage très court, c’est une œuvre brillante et rythmée qui témoigne, de la part de son auteur, d’une maitrise et d’un sens du gag déjà fort net.

Le film témoigne aussi de l’affirmation des idées personnelles du cinéaste qui s’attaque à l’armée et aux militaires, révèle le vide du fantasme organisé et brocarde le star-system et Hollywood, ce grand distributeur de frustration.
On voit là comment un petit film de série, au départ sans prétentions, devient, dans les mains d’un cinéaste qui sait s’adapter aux contraintes, le lieu d’une remarquable expression.

 

Sur critikat.com :image

“L’entame est ébouriffante. Ça ne va pas fort, dans le cercle polaire. Cent-quatorze hommes se morfondent dans une base scientifique de l’armée américaine. Ils ne font plus leur travail, il se battent, s’ennuient, désespèrent. À l’état-major, on fait venir les services psychologiques, on cherche une solution. On la cherche sans jamais prononcer le fin mot du problème : le sexe. Plus précisément : le manque de sexe. Le film s’installe dans le cadre paillard et peu amène de la comédie trouffionne. Mais Edwards l’aborde par un tissage si subtil d’allusions et de sous-entendus, tant dialogués que visuels, qu’il le leste de toute sa lourdeur habituelle. Rarement a-t-on vu une aussi brillante mise en scène de la frustration sexuelle. L’image du caporal Paul Hodges (Tony Curtis) tirant à répétition, d’un geste mécanique, des fléchettes sur le poster grandeur nature d’une star de cinéma, sans jamais la toucher, est proprement savoureuse.”    Lire la suite

 

Sur telerama :image

Le film démarre couci-couça, malgré son pitch gentiment ahuri. Pour calmer la libido de soldats américains en mission pour un an dans l’Antarctique, des psychologues militaires, Janet Leigh en tête, ont l’idée la plus tordue qui soit : offrir à un seul des troufions la permission idéale (c'est le titre original, The Perfect Furlough), qu’il partagera – du moins en paroles – avec tous les autres. Et voilà Tony Curtis, qui s’est arrangé – d'une façon assez drôle – pour être tiré au sort, en vacances à Paris avec une starlette latina…
« On regrette amèrement que Blake n’ait pas mis son nom, ni Edwards son prénom sous le scénario de cette gentille ou banale, comme il vous plaira, comédie américaine. » Ce n’est pas moi qui l’écris, c’est JLG, alors critique aux Cahiers, qui s’emmêle ensuite les pinceaux dans des dialogues qu’il a un peu rêvés – ou encore plus probablement subis en VF… Signé Stanley Shapiro, déjà auteur pour Blake Edwards du un peu surcoté Opération Jupons, le scénario se borne à vouloir par tous les moyens mettre Tony Curtis dans le lit de la mignonne actrice, puis dans celui de Janet Leigh – que le comédien partageait de temps à autre, puisque les deux acteurs étaient à l’époque mariés.  Lire toute la page

Bon film

GA

Samedi 13 octobre à 14h30 à La Source

1962-2012 : Cinquantenaire de l’Algérie
L’ASLA, l’APAC,
les Amis du Monde Diplomatique,
et la Vie Nouvelle présentent,

 
Maison des Associations de la Source
5 Place Sainte Beuve
(Face au théâtre Gérard Philipe sur la dalle)

Une conférence-Débat
autour du dernier livre de
Mahmoud OURABAH, économiste,
ancien responsable planificateur du développement
ex-fonctionnaire du BIT,

« Premiers pas... Souvenirs autour du projet de développement de l'Algérie 1963-1980 »

Faisant partie de l’équipe de jeunes cadres chargés de donner naissance aux premiers projets pour le développement de l’Algérie indépendante, Mahmoud Ourabah va participer à l’élaboration de la stratégie économique de 1966.
En plein « réveil du monde arabe », le cinquantième anniversaire de l’indépendance, peut permettre de redonner vie à l’idée de développement grâce à une relecture de la stratégie de développement de l’Algérie, à la lumière de la mondialisation et du «printemps» de certains pays sud méditerranéens.

Mahmoud OURABAH dédicacera son dernier livre à l’issue du débat.

Libre participation aux frais

Bientôt la rentrée de l’APAC !


Voici le programme
2012-2013

Samedi 13/10
VACANCES A PARIS     :::   Blake Edwards – Etats-Unis 1959 – 1h33
Mort d'ennui et de frustration dans une base américaine du cercle polaire, le caporal Hodges, gagnant d'une tombola, est propulsé à Paris. Une comédie brillante et rythmée, satire de l'armée et des fantasmes sexuels du mâle américain.
Samedi 20/10
IL GIOVEDI         :::      Dino Risi – Italie 1963 – 1h41
Un raté passe une journée avec son fils, élevé dans le luxe par sa mère. Timidement, patiemment, ils s'apprivoisent mutuellement. Tendre et mélancolique, une petite perle oubliée dans la filmographie du grand Risi.
Mardi 23/10
FÊTE INTERNATIONALE DU CINÉMA D'ANIMATION
En partenariat avec CICLIC
Programme à part :
Samedi 10/11
JE VEUX SEULEMENT QUE VOUS M'AIMIEZ    ::: Rainer Werner Fassbinder – Allemagne 1976 – 1h50
Le destin d'un homme qui veut à tout prix être aimé. L'épure fascinante d'un grand thème de Fassbinder : les sentiments comme forme d'oppression.
Samedi 17/11     ---   Mois du documentaire
KHODORKOVSKI    :::    Cyril Tuschi – Allemagne 2011 – 1h51
Etude du "cas" Mikhaïl Khodorkovski, le plus puissant oligarque de l'ère post-soviétique, tombé en disgrâce pour avoir publiquement défié Vladimir Poutine. Un documentaire foisonnant et passionnant, portrait en forme de puzzle de la Russie moderne.
Samedi 1/12
L'IRLANDAIS   :::   John Michael McDonagh – Irlande 2010 – 1h46
Un policier flegmatique se trouve impliqué dans une grosse opération antidrogue. Une comédie amère et grinçante, à laquelle l'humour "irish" de l'écriture confère une élégance désabusée.
Samedi 8/12
GIGANTE   :::   Adrián Biniez – Uruguay/Argentine/Allemagne/Pays-Bas 2009 – 1h30
Vigile dans un supermarché, Jara s'éprend d'une des femmes de ménage qu'il contrôle. Est-il gros ours pataud ou ogre malfaisant ? Il émane de ce film une petite musique singulière, une générosité discrète et ingénue.
Samedi 15/12
EASY MONEY  :::   Daniél Espinosa – Suède 2009 – 2h04
Un brillant étudiant en Economie se voit proposer un marché juteux pour gravir rapidement les échelons de la société. Sa naïveté lui fait croire qu'il aura sa place dans le monde sans pitié des trafiquants. Adaptation d'un très fameux best-seller suédois.
Samedi 12/01
QUELQUES KILOS DE DATTES POUR UN ENTERREMENT    :::   Saman Salour – Iran 2006 – 1h25
Dans le désert iranien, deux employés d'une station-service cohabitent péniblement. Un goût pour le burlesque et une tendresse pour les personnages qui rappellent l'époque dorée de la comédie italienne.
Samedi 19/01
LES FOLLES INVENTIONS DE M. BRICOLO   :::   Charley Bowers, Harold L. Muller – Etats-Unis 1926/27 – 1h08
Trois films d'un des grands comiques du cinéma américain, heureusement redécouvert il y a peu. Inventeur d'un burlesque surréaliste, Bowers est surprenant, imaginatif, voire délirant et sa fantaisie met le quotidien sens dessus dessous.
Samedi 26/01
UNE VIE TRANQUILLE    :::   Claudio Cupellini – Italie/France/Allemagne 2010 – 1h45
Un Italien paisiblement installé en Allemagne est rattrapé par son passé criminel dans la mafia. Un thriller intimiste qui chercher à déceler la frontière entre apparence et réalité.
Samedi 2/02
NOCES ÉPHÉMÈRES    :::   Reza Serkanian – France/Iran 2011 – 1h18
Loin des clichés et des idées reçues, le portrait tout en finesse d'une famille paisible et heureuse, mais dont l'équilibre va soudain basculer à la mort du patriarche. Tout devient instable et contraignant. Pressions d'un côté, tolérance de l'autre, comment ruser avec l'observation des codes ?
Samedi 9/02
GIANNI ET LES FEMMES   :::   Gianni Di Gregorio – Italie 2010 – 1h30
Gianni est en pleine crise de la soixantaine. Toujours au service des "femmes de sa vie" : sa mère, sa femme et sa fille, il décide de se ressaisir et se lance, sans trop y croire, dans la séduction. Une comédie charmante qui dessine en finesse une satire du machisme italien.
Mardi 5/03
En partenariat avec le CERCIL – en présence du réalisateur
Séance au CERCIL (45 rue du Bourdon-Blanc)
DAS KIND    :::   Yonathan Levy – France 2010 – 1h33
Le voyage intime d'Irma Miko à travers l'Europe. Sa recherche, 60 ans après, d'un passé dont elle est un des derniers témoins : la Roumanie plongée dans le racisme et l'antisémitisme, la guerre d'Espagne, la résistance des étrangers en France.
Samedi 9/03
LES REVOLTÉS DE L'ILE DU DIABLE    :::   Marius Holst – Norvège/France/Pologne/Suède 2010 – 1h55
Hiver 1915, une maison de redressement sur une île. Deux jeunes détenus, nouvellement arrivés, bousculent la vie de l'institution, réveillent les consciences, déstabilisent les notions traditionnelles d'autorité et de justice. Une révolte historique en Norvège, une œuvre poignante.
Mardi 12/03
PANORAMA DU CINÉMA D'ANIMATION CONTEMPORAIN
En partenariat avec CICLIC
(Programme à part)
Samedi 23/03
I GIORNI CONTATI    :::   Elio Petri – Italie 1962 – 1h39
Ouvrier plombier, 50 ans, Cesare réalise l'inanité de son existence, vouée au travail. Il voudrait changer et profiter de la vie, mais… Une noire désillusion enveloppe cette tragique tentative d'échapper à la pesanteur quotidienne et à la mort. Un film admirable trop longtemps ignoré en France.
Samedi 6/04
L'HOMME D'À CÔTÉ   (Le voisin que Le Corbusier n'avait pas prévu)   :::   Mariano Cohn et Gastón Duprat – Argentine 2009 – 1h42
Dans sa maison conçue par Le Corbusier, un célèbre designer doit affronter des difficultés de voisinage. La part belle est faite à un humour jamais gratuit, laissant aisément démasquer une réflexion sur la place de l'art dans la société.

Le 17 juin 2012 : Fête de l’amitié

Comme chaque année, Henriette vous écrit pour vous inviter à

Comme chaque année, Henriette vous écrit pour vous inviter à

LA FÊTE DE L'AMITIÉ.

lettrehenriette17juin2012

LE LIEU :

Ferme de Godonville, OUZOUER LE MARCHE (41)

LA FÊTE :

13 h - PIQUE-NIQUE (on apporte ses provisions)

Dans l’après-midi, balade, sieste ou film.

17 h - CONCERT

19h /19h30 - PIQUE-NIQUE DU SOIR

RENSEIGNEMENTS : 02 38 53 70 49 / le jour du concert : 06 87 76 97 40

Deux infos avant la fête de l’amitié du 17 juin.

1- Du 30 mai au 3 juin 2012 :

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Plus d’infos sur leur site :

http://www.cultureocentre.fr/accueil-festival-excentrique

2- l'ASLA n'est pas l'APAC,

mais l'APAC est une association adhérente à l'ASLA.

Alors on fait passer l’info :

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Mardi 29 mai à 19h30

salle Délicat'& Scène du Cinéma Les Carmes à Orléans

Conférence sur les libertés Publiques en Algérie

de Kamel DAOUD,

Membre du Bureau exécutif de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH).

Conférence organisée par l'ASLA en partenariat avec la LDH.

Repères : Kamel Daoud est chirurgien en retraite, il est entre autre auteur de l'enquête sur les harragas disparus et/ou internés dans différents pays du pourtour Méditerranéen, pour une plus large sensibilisation sur le phénomène de la harga.

Un harraga est un migrant clandestin qui prend la mer depuis l'Afrique du nord, la Mauritanie, le Sénégal avec des pateras (embarcations de fortune) pour rejoindre les côtes andalouses, Gibraltar, la Sicile, les îles Canaries, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, l'ile de Lampedusa ou encore Malte. C'est un mot originaire de l'arabe nord-africain ﺣﺮﺍﻗـة ḥarrāga, ḥarrāg, « qui brulent » (les papiers) présent aussi en espagnol sous cette forme. Ce terme est très présent dans le vocabulaire journalistique nord-africain. (Source Wikipédia)

Cette conférence intervient dans un contexte d'après élections législatives en Algérie et dans un contexte régional en développement suite aux "Printemps Arabes".

A bientôt pour plus d’infos sur la fête de l’amitié du 17 juin.

GA

Samedi 14 avril 2012 à 20h30

TEMOIN A CHARGE
Réalisation : Billy Wilder

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Etats Unis 1957 – 1h54

Scenario : BillyWilder,Harry Kurnitz,Larry Marcus d’après la pièce d’Agatha Christie - Image : Russel Harlan - Interpr. : Tyrone Power, Marlene Dietrich, Charles Laughton, Elsa Lanchester, John Williams


A peine remis d’une attaque cardiaque, l’avocat britannique Sir Wilfrid Roberts reçoit la visite de Leonard Yole, homme chic mais fauché, soupçonné du meurtre d’une riche veuve…

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Dans ses mémoires, Wilder ne tarit pas d’éloge sur la performance de Laughton. « Il est le meilleur acteur avec qui j’aie jamais travaillé » De fait, Laughton livre une composition admirable en mêlant la rigueur d’un brillant avocat à l’espièglerie d’un bon vivant bravant la mort avec truculence.

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Wilder fut également frappé par la profondeur de l’investissement de Marlène Dietrich qui sut, d’une part capitaliser sur sa mythologie, mais brouillant d’autre part cette image en explorant des facettes plus complexes de sa personnalité, en composant par exemple un étonnant personnage « cockney ».

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Au final l’habileté du réalisateur fut de rendre vivant et foisonnant un drame juridique : la qualité de réécriture de la pièce originelle vient valoriser l’ingénieuse trame de celle-ci, au point qu’Agatha Christie reconnaîtra que « Witness for the prosecution » était, de loin, la meilleure adaptation de l’une de ses œuvres.

Billy Wilder :

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Un portrait de Billy Wilder avec plein d’infos : ICI

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Une analyse-critique assez dense : ICI

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Bon film

GA