Samedi 9 mars 2013 à 20h30 au Kid

Un film norvégien:

Kongen av Bastoy

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Norvège-France-Pologne-Suède

2010 – 1h55 – Scope Couleurs

Réalisation : Marius Holst - Scenario: Dennis Magnusson - Images : John Andreas Andersen - Musique : Johan Söderqvist - Interpr. : Stellan Skarsgärd, Benjamin Helstad, Kristoffer Joner, Trond Nilssen, Morten Lovstad, Daniel Berg

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Institution de Bastoy, hiver 1915. Deux jeunes détenus arrivent sur l’île. Ils bousculeront la vie du pensionnat, réveillant les consciences, déstabilisant les notions d’autorité et de justice. Il en résultera une révolte historique en Norvège.

Le scénario s’appuie sur une histoire vraie : l’Institution de Bastoy existe, à quelques heures d’Oslo ; une émeute y a bien éclaté en 1915 et imagea été réprimée par l’armée. Holst décrit l’horreur du quotidien des jeunes détenus, sans forcément montrer la violence de manière explicite, mais en laissant parler les traces physiques : les bleus sur la nuque du N°5, les cicatrices sur le visage du N°1. Il évoque aussi les blessures psychiques des jeunes détenus, qui tiennent grâce à leur entraide et à leur imaginaire.

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Derrière la dureté de cette vie, il filme surtout une histoire d’amitié entre deux adolescents qui essaient de survivre à cette existence, sans avoir recours au pathos, en déployant une gamme d’émotions toute en retenue.

Critique du Monde.fr :

“Il en a tiré un film puissant, plus glaçant que le désert neigeux dans lequel se déroule l'action. En 1915, au cœur de l'hiver norvégien, un jeune marin, Erling, est débarqué sur l'île de Bastoy, territoire isolé et presque vierge, où l'Etat a installé un camp de redressement pour jeunes garçons délinquants. Il doit quitter ses vêtements pour un sombre uniforme et son nom propre est désormais remplacé par le matricule C19. Dans ce pensionnat terne et glacial, outre d'éprouvants travaux forcés, humiliations en tous genres, viols et supplices terribles sont régulièrement infligés aux jeunes...”  Lire la page internet

Critique ouverte :image

“Il serait dommage de rater ce film qui évite les clichés du genre, sans pour autant être novateur. La qualité des plans ainsi que la performance des jeunes acteurs font qu'il mérite clairement le détour. Fresque glaciale, Les Révoltés de l'île du Diable marque par la dureté des images, autant que par la douceur des notes de piano qui donnent à la scène finale toute sa poésie.”   Lire la page

 

Bon film

GA

Mardi 5 mars 2013 au CERCIL à 18H00 !!!

45 rue du Bourdon-Blanc,

en partenariat avec le CERCIL,

présentation et débat avec le réalisateur,

entrée libre :

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 France 2010 – 1h33

Scénario : André Miko et Yonathan Levy - Images: Yonathan Levy

 

imageIrma Mico naît en 1914 à Czernowitz, dans l’Empire Austro-Hongrois. Promise à une brillante carrière de pianiste concertiste, elle rallie cependant la cause communiste et milite, dans les années 30, à Bucarest où elle se forme au travail clandestin. Alors que la Roumanie plonge dans le nationalisme et l’antisémitisme, Irma, juive, part en France où elle enrôle des Brigadistes pour la guerre civile espagnole. Quand les Allemands envahissent la France, Irma est à Paris et prendimage part à la Résistance des étrangers. On lui confie alors une mission très périlleuse : enrôler des soldats de la Wehrmacht dans la Résistance…

Plus de 60 ans après ces faits, Irma, accompagnée de son fils André, entreprend un voyage intime à travers l’Europe, à la recherche de ce passé dont elle est le dernier témoin.

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-DAS KIND a obtenu le Prix du Meilleur Film au Festival du Film Indépendant 2010.

 

Un jeune réalisateur, une résistante...

das kind

Qu’est-ce qui a bien pu faire se croiser Yonathan Levy, un jeune Marseillais devenu réalisateur par vocation, et Irma Mico, résistante communiste roumaine de la première heure, puis membre des Francs Tireurs et Partisans Main-d’Oeuvre Immigrée ? Le désir de vérité, la quête de justice, sans doute… Yonathan a soif de dire par l’image. L’envie lui en est venue à quatorze ans, après un voyage particulier sur le thème de la mémoire, avec sa classe du lycée Thiers à Marseille. Lire la suite

Un livre qui parle d’elle : ICI

Le site du réalisateur : http://www.yonathanlevy.com/

Das Kind, ou l’Histoire racontée par l’histoire : Par Danielle Attelan pour le Jerusalem Post. Lire

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GA

Samedi 9 février 2013 au Kid

Après « Le déjeuner du 15 août », Di Gregorio retrouve son alter ego attachant, plongé, cette fois-ci, en pleine crise de la soixantaine, dans :

GIANNI ET LES FEMMES

Gianni e le donne

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Italie - 2010 – 1h30 – Couleurs

Réalisation : Gianni di Gregorio - Scénario : Gianni di Gregorio et Valerio Attanasio - Images : Gogò Bianchi - Musique : Ratchev et Carratello - Interpr. : Gianni di Gregorio, Valeria de Franciscis Bendoni, Alfonso Santagata, Elisabetta Piccolomini, Valeria Cavalli, Aylin Prandi

 

image- Après le succès public et critique de son précédent film, Di Gregorio signe une œuvre dans la même veine de semi-autofiction. Si le titre peut laisser craindre une comédie grivoise, il n’en est rien. Les femmes en question sont celles auxquelles il est tout dévoué (dont sa mère) et celles qu’il tente de séduire assez pathétiquement, sans vraiment croire en son succès. A travers les réactions des quelques personnages masculins, paumés face à des femmes belles et indépendantes, hautes en couleurs, Di Gregorio dessine une satire du machisme traditionnel italien.image

En méditant sur l’avance de l’âge et son acceptation, sur la perte de confiance en soi, il mélange habilement humour et mélancolie. Il s’entoure d’une bande de comédien(ne)s qui débordent de naturel (dont l’hilarant personnage de sa mère) et contribuent grandement à parfaire sa description des relations humaines, avec beaucoup de modestie.

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Ce qu’en dit Telerama : Son savoureux Déjeuner du 15 août, il y a deux ans, avait ressuscité le plaisir de la comédie italienne à l'ancienne, ironique mais chaleureuse : on y voyait un quinqua nonchalant, forcé de prendre soin d'une mère nonagénaire et de ses vieilles copines capricieuses... C'était le premier film tardif d'un ancien assistant et scénariste (de Gomorra, notamment), Gianni Di Gregorio, interprète d'un personnage principal à forte con­notation autobiographique, l'oisiveté en moins. Lire la page

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Ce qu’en dit le monde.fr : La première qualité de cette comédie est de rappeler qu'en Italie, il y a une autre manière d'aimer les femmes que celle de Silvio Berlusconi, qui était en plein "Rubygate" lorsqu'elle est sortie dans son pays d'origine. Tout en se moquant de ses concitoyens (et de lui-même), de ces mâles qui se teignent les cheveux ou filent voir une prostituée à Vespa, Gianni Di Gregorio pose un regard attendri sur la culture de son pays, sur ces vieux beaux qui refusent le passage du temps, ne se résignent pas à ne plus être regardés par les femmes, à être devenus transparents. Lire la page

Bon film

GA