Toute l’équipe de l’APAC vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et espère vous retrouver nombreux pour le prochain film :
"ON VERRA DEMAIN"
(à l'ombre de Franco)
Espagne 2008 – 1h58
Réalisation/scenario : Francisco Avizanda
Image : Jon.D.Dominguez
Musique : Goran Kajfes et David Österberg
Interpr. : Carolina Bona, Jesùs Noguero, Albert Prat, Carmen Leòn, Alfonso Torregrosa
Premier film de fiction du documentariste espagnol Francisco Avizanda, « On verra demain » est un exigeant projet de cinéma et une courageuse confrontation avec la mémoire historique.
Il plonge d’abord dans une des périodes les plus noires de l’histoire contemporaine espagnole, les années 1950, durant lesquelles la dictature franquiste achève de mettre le pays en coupe réglée, sous la dépendance de l’Armée, des services secrets et de l’Eglise.
Il montre une société vitrifiée par la peur de la répression, déchirée par la haine fratricide jusque dans la cellule familiale, et les rapports intimes gangrénés par la paranoïa et la délation. Il dessine enfin, avec une âcre subtilité, un portrait de femme prise entre l’amour de deux hommes, triangle amoureux défiguré par l’abjection morale, tel que Fassbinder aimait à le filmer.
Le traitement juridique de l’héritage du franquisme ne cesse d’être au centre des discussions politiques en Espagne. Ce film, retenu et maîtrisé, y apporte sa pierre.
C’est une chronique de la société espagnole aux pires heures du franquisme.
Un extrait vidéo :
Ce qu’en dit Le Monde.fr :
La vie cinématographique ressemble à un long fleuve tranquille. Les festivals de cinéma, la promotion, la rumeur permanente de l'Internet balisent son cours et contribuent à dépouiller la sortie d'un nouveau film, qu'il soit signé d'un réalisateur prestigieux ou d'un débutant plein de promesses et de sa part de mystère. Lorsque ce quadrillage est pris en défaut, l'effet de surprise n'en est que plus grand. On verra demain, de l'Espagnol Francisco Avizanda, qui se confronte au franquisme, comme peu de films espagnols l'ont fait jusqu'à présent, en est un formidable exemple… Suite
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Bon film
GA