Mardi 15 février 2011 à 18h30

Salle de réunion du Cercil
45 rue du Bourdon-Blanc

L'APAC et le CERCIL
présentent

Le génocide

des Tutsis

au Rwanda

Conférence par

Marcel Kabanda

Historien rwandais, consultant
à l'UNESCO
Président d'IBUKA France
(Mémoire et Justice)

Site de IBUKA.

Pour préparer la conférence :

- En cliquant sur l’image, un site qui donne une chronologie des évènements et qui est très riche  en informations :

- Un document simple et effrayant :

"Les 10 commandements du Muhutu" publiés en 1990.

- Extrait d’une page de WIKIPEDIA :

“La plupart des auteurs estiment que le génocide a pu être commis avec une telle rapidité parce que dans les années précédentes s'étaient mis en place à la fois un conditionnement des esprits et un encadrement serré du pays.

Depuis 1959, une série de massacres (« toussaint rwandaise ») dirigés contre les Tutsi s'était déjà déroulée. Des massacres à caractère génocidaire, furent dénoncés comme tel en 1993, comme les massacres des Bagogwe exécutés entre 1991 et 1992. En 1994, et ce depuis quelques années, une campagne médiatique stigmatisait les Tutsi.”

Lire la page “Génocide au Rwanda”…

Samedi 29 janvier 2011

THE PROPOSITION

The Proposition
Australie/Royaume-Uni 2005 – 1h44


Réal : John Hillcoat – Scénario : Niek Cave - Image Benoît Delhomme  - Montage : Jon Gregory – Musique : Nick Cave et Warren Ellis – Prod : Jackie O. Prod, Autonomous et Surefire Films – Interprétation : Guy Pearce, Ray Winstone, Danny Huston, John Hurt, David Wenham, Emily Watson


Il y a les mouches et la poussière, il y a le soleil qui cuit et recuit les visages ravinés. Il y a la partition hantée de
Nick Cave. "La Proposition" est un magnifique western crépusculaire. Situé dans l'outback australien de la fin du XIXe siècle, le film est centré sur un bandit à qui le shérif du coin propose un marché impossible : l'aider à coincer l'un de ses frères coupables du massacre de toute une
famille, pour en sauver un autre, simple d'esprit condamné à la potence.


L'intrigue classique, compte moins que le climat. Un poil long à se mettre en place, le film finit par déployer une puissance de mise en scène qui rappelle Peckinpah.
O.B. in Télé Obs

Critique Telerama

Critique Le Monde

Bonne soirée, bon film

Samedi 22 janvier 2011

TREELESS MOUNTAIN
Corée du Sud/Etats-Unis 2008 – 1h29


Réal et scénar SoYong Kim Image Anne
Misawa Montage So Yong Kim et
Bradley Rust Gray Musique Asobi Seksu
Prod Soandbrad et Parts and Labor
Distrib Kim Hee-yeon, Kim Song-hee,
Kim Mi-hyang, Lee Soo-ah, Lee Hyun Seo


Jin, 6 ans, et sa petite soeur, Bin, 4 ans,
vivent seules avec leur mère dans un
appartement, à Séoul, depuis que leur
père est parti sans laisser d'adresse. Un
jour, la jeune femme part à la recherche
de son mari et confie Jin et Bin à leur
tante. Celle-ci, pas vraiment capable de
s'en occuper les emmène chez leur grandmère,
une paysanne pauvre qui vit dans
une ferme isolée…


Un certain parti-pris de la réalisatrice peut
tout d'abord déconcerter. Mais, peu à peu,
le talent et le naturel des jeunes
comédiennes et la subtilité de la mise en
scène emportent l'adhésion. La caméra
colle littéralement aux enfants et capte
avec finesse toutes leurs émotions. A
travers elles, elle nous offre une vision de
la Corée du Sud autre que celle que le
cinéma nous impose habituellement.
Aussi fragile que chaleureuse, "Treeless
Mountain" est une oeuvre pudique qui ne
cherche jamais à forcer.

Critique du Monde

Samedi 15 janvier 2011


Chili/France/Allemagne 2009 – 1h29

Réal et scén : Alejandro Fernández
Almendras – Image : Inti Briones – Montage :
Sébastien de Sainte-Croix – Prod : Jirafa
Films et Charivari Films – Distribution :
Clemira Agnayo, Alejandra Yánez,
Cornelio Villagrán, Manuel Hernández


En espagnol, huacho désigne l'enfant né d'un père inconnu, mais au Chili, on l'emploie aussi pour toute chose abandonnée. Ainsi, dans le film, cette famille de paysans, exclue du monde moderne, dont est détaillé l'emploi du temps, du petit déjeuner au coucher du soleil.


Dans un style proche du documentaire, on accompagne le fermier qui brade son lait ; la grand-mère qui fabrique et vend à perte son fromage au bord de la route ; la mère
qui travaille chez des bourgeois et revend son unique robe pour payer l'électricité ; le gamin qui ne veut pas porter le tablier qui ferait de lui la risée de ses camarades d'école ; le grand-père qui raconte toujours les mêmes histoires. Pas d'apitoiement ni de nostalgie, aucun pittoresque.

Tourné avec des non professionnels dans un village chilien, ce film austère et beau révèle les petits arrangements des personnages avec la misère, leurs menus mensonges. Sur le tableau de l'école du petit est écrit "Un jour ou l'autre, nous serons tous heureux". Mais c'est en référence à la mort.

Liens : Page du Monde

               Page télérama

A samedi et bon film.

Samedi 8 janvier 2011

L’équipe de l’APAC

vous présente tous ses vœux

pour une année 2011

riche et réussie

cinématographiquement

et autrement.

*

*

Venez nombreux

à 20h30 voir ou revoir

Nanni Moretti

dans

Italie - 1978 – 1h43

Réal et scénario : Nanni Moretti - Image : Giuseppe Pinori - Montage : Enzo Meniconi - Musique : Franco Piersanti - Prod : Mario Gallo et Enzo Giulioli - Distribution : Nanni Moretti, Luisa Rossi, Lina Sastri, Piero Galletti, Susanna Javicoli, Cristina Manni

Témoignage sur l’après-68 et festival d’autodérision lucide. La mélancolie existentielle de la jeunesse. Et pourtant ça peut être drôle.

Bavard invétéré, Michele est un éternel étudiant, vivant chez ses parents, mais trainant la plupart du temps avec ses copains, cherchant à reconsidérer leur place dans le monde, au-delà des partis politiques.
Ecce Bombo, sélectionné à Cannes en 1978, a attendu 31 ans sa sortie en France.
Deuxième long métrage de Moretti, témoignage de l'après-68 où l'on ne cesse de parler pour essayer de se comprendre, c'est un instantané de la société intellectuelle de gauche et, plus exactement, du malaise des jeunes dix ans après 68. Moretti utilise déjà l'autodérision et c'est ce que le public italien a tout de suite apprécié. Il pensait faire un film noir sur la souffrance des jeunes, mais le public y vit une comédie. En effet, le film recèle toute une série de situations cocasses, révélatrices d'une société malade: parents et enseignants désemparés, jeunes ne trouvant pas comment s'engager, hommes et femmes ne sachant comment vivre ensemble… Comme dans ses films suivants, Moretti se montre observateur précis des interrogations et des frustrations de sa génération.
On peut considérer que le groupe d'amis de Ecce Bombo est cousin des "Vitelloni" de Fellini.

D’autres infos :

La page du cinéclub de Caen.

le blog cinémadanslalune