Samedi 15 décembre 2012, 20h30 au Kid

LE FILM :

Un brillant étudiant en Economie se voit proposer un marché juteux pour gravir rapidement les échelons de la société. Sa naïveté lui fait croire qu'il aura sa place dans le monde sans pitié des trafiquants.

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Shabba Cash - Suède 2009 – 2h04 – Scope coul.

Réalisation : Daniel Espinosa - Scénario : Maria Karlsson, Daniel Espinosa, Frédérik Wilkstrom et Hassan Loo Sattarvandi, d’après le roman « Stockholm noir, l’argent facile » de Jens Lapidus - Images : Aril Wretblad - Musique : John Ekstrand - Interpr.: Joel Kinnaman, Matias Padin, Dragomir Mrsic, Lisa Henni, Mahmut Suvakci

Adaptation d’un best seller de la littérature suédoise policière, « Easy Money » a connu un tel succès dans son pays que la Warner en a acquis les droits pour en faire un remake.

Ce polar se présente sous une forme chorale, au sein de laquelle s’impose cependant la figure centrale de JW. Interprété par la révélation Joel Kinnaman (convoité par Hollywood), le personnage de JW vient d’un milieu modeste, mais est convaincu de pouvoir s’extraire de sa condition de fils d’ouvrier et s’élever vers les plus hautes sphères de la société. Mais dans un monde où les gangsters n’ont plus de code d’honneur, tout se dérègle.

Dans un premier temps, le film démarre au quart de tour, Espinosa maîtrisant parfaitement les figures imposées du genre. Puis le rythme se ralentit dans la 2ème moitié : à mesure que JW prend ses aises, l’étau se resserre sur lui. Si l’on peut regretter que les liens entre haute finance et criminalité soient trop succinctement traités, Espinosa assume pleinement la vision noire du roman d’origine : aucune échappatoire pour celui qui a naïvement cru pouvoir trouver place dans le monde sans pitié des trafiquants.

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Critique du Monde.fr :

Violent, efficacement filmé, baignant dans une atmosphère froide et ténébreuse, Easy Money réussit cet étrange paradoxe : imposer un ton nouveau, une thématique contemporaine liée à la mondialisation et à l'arrivisme, comme le fait le Danois Nicolas Winding Refn dans Pusher, en perpétuant la tradition d'un film noir (plutôt européen) conçu comme radiographie sociale, désir de réinsertion, et quête de dignité personnelle. Lire la suite…

Critique de Critikat.com :

Ne vous fiez pas à l’affiche qui paraît annoncer un Transporteur à la suédoise, au titre tape-à-l’œil et à la racoleuse accroche « adapté d’un best-seller ». Dans la lignée de la trilogie Pusher, Easy Money est un film noir dont la sobriété de la mise en scène fait la part belle à un scénario aux enjeux forts et à une interprétation d’une grande maîtrise. La suite…

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Bon film et joyeuses fêtes.

GA