KILLER JOE
Etats Unis 2011
1h42
Réalisation : William Friedkin - Scenario : Tracy Letts d’après sa pièce de théâtre (1993) - Images : Caleb Deschanel - Musique : Tyler Bates - Interpr. : Matthew McConaughey, Emil Hirsch, Juno Temple, Thomas Haden, Gina Gershon, Marc Macaulay
*Chris, petit dealer de son état, doit absolument trouver 6.000 $ s’il veut sauver sa peau. Son seul espoir : les 50.000$ de l’assurance-vie de sa crapule de mère. Mais qui va se charger du sale boulot ? Killer Joe, flic le jour, tueur à gages la nuit. Mais Chris n’a pas un sou en poche et Joe ne fait pas crédit… jusqu’à ce qu’il rencontre Dottie, la charmante sœur de Chris…
*Dans ce portrait d’une Amérique peu aimable, Friedkin laisse entrer l’humour, sans en rabattre sur la noirceur. Le film obéit, en effet, totalement aux codes de base du film noir, avec sa cohorte d’embrouilles minables, de déveine et de personnages plus nuls et toxiques les uns que les autres. Il se construit avec un sympathique mélange de maitrise et de décontraction, voire de désinvolture. Le récit est d’abord fermement contrôlé, puis, de temps en temps, sa fougue et sa fureur se libèrent. Retournant les clichés américains pour en exhiber le refoulé, il joue le jeu de la satire, en assume toute la violence et résonne comme un vigoureux coup de fouet.
Critique Télérama :
Le seul à prévoir la catastrophe à venir, c'est le chien. Il hurle à la mort, mais personne ne l'écoute. « Ta gueule, T-Bone », menace Chris, le fils raté d'une famille de tarés, venu, une nuit d'orage, annoncer à son père son intention de faire tuer sa mère pour rembourser ses dettes... Voir la page
Sur Le Monde.fr :
"Killer Joe" : la chevauchée du diable au fin fond du Texas.
Antéchrist emblématique du "Nouvel Hollywood", William Friedkin n'est pas du genre à avoir froid aux yeux. La scène d'ouverture de son dernier long-métrage, Killer Joe, en est une preuve éloquente. Sous un ciel d'orage, Chris, un jeune dealer (Emile Hirsch), frappe à la porte de son père, Ansel, qui ne répond pas. Sharla, sa belle-mère (Gina Gershon), lui ouvre enfin. En très petite tenue, elle exhibe sans la moindre gêne sa toison pubienne, laissant le pauvre Chris nez à nez avec l'origine du monde - ou du moins ce qui, dans cette ville paumée du Texas, y ressemble. Lire la suite
Bon film
GA