Samedi 14 janvier 2017 à 20h30 au KID

En partenariat avec le CERCIL,
l'APAC vous propose

Serbie/Croatie/France - 2012 - 1h30

Réal. : Goran Paskaljevic
Scénario : Filip David, Goran Paskaljevic
Musique : Viatko Stefanovski
Interpr.: Mustafa Nadarevic, Predag Ejdus, Nebojsa Glogovac, Meto Jovanovski, Zafir Hadzimanov, Nada Sargin, Ana Stefanovic.


*Un vieux professeur de musique apprend soudain qu’il a été adopté et que ses parents, juifs, sont morts en déportation.

*Quelque peu oublié depuis « Baril de Poudre » en 1998, le réalisateur serbe Paskaljevic revient avec cette sensible évocation de l’histoire de son pays et de ses cicatrices.

Rongé par une lumière crépusculaire, le film épouse la démarche hésitante et l’attitude abasourdie de son vieux héros qui, découvrant soudain ses origines, déambule dans la ville à la recherche de son histoire, sans en trouver la moindre trace. Il avance ainsi à tâtons dans les rues de Belgrade, découvrant le vieux quartier juif menacé de destruction ainsi qu’un ancien parc d’attraction dont tout le monde a oublié qu’il a servi de camp de concentration. A part les Tsiganes, autres grands oubliés de l’Histoire, tous ceux qu’il croise sont trop occupés à vivre – ou à survivre – pour se soucier de ce qui les a précédés.

C’est tout un pays douloureux, meurtri par les guerres et les crises actuelles qui apparaît – à l’image d’une partition musicale qu’on lui a offerte – inachevée.


Ce qu'en dit Critikat :
La Partition inachevée rappelle que l’histoire de l’ex-Yougoslavie ne fut pas endolorie que par les guerres des années 1990. De nos jours, à Belgrade, un professeur de musique tout juste retraité voit sa vie bouleversée en apprenant qu’il est un enfant adopté et que ses vrais parents, juifs, ont péri dans les années 1940 au camp de concentration nazi de Semlin bâti sur les champs de foire à la lisière de la ville. Par un tour du destin, son père était également musicien, et lui a légué avant de disparaître une partition musicale incomplète, que le professeur se met en devoir de terminer et de faire interpréter à la mémoire de ses origines perdues et retrouvées. Lire la page

Ce qu'en dit filmosphere :
Partition inachevée pose une question essentielle : Est-on défini en tant qu’être humain par son patrimoine génétique ou par sa culture ? Une question à laquelle aucune réponse
définitive n’est donnée, mais plutôt l’idée d’une richesse multiple et incontrôlable. Lire la page

Ce qu'en dit avoir-alire :
De Goran Paskajevic, on garde le souvenir de Anges gardiens (1987), Baril de poudre (1998) et Honeymoons (2009). Le cinéaste a toujours été hanté par le thème des exclusions communautaires et du racisme. Présenté dans plusieurs festivals internationaux, nommé à l’Oscar du meilleur film étranger, La partition inachevée n’échappe pas à la règle. Loin des envolées lyriques et des scénarios très écrits de ses dernières œuvres, cet opus opte pour la simplicité et la sobriété. Lire la page

Bon film
GA