Le cinéma LES CARMES et l'APAC
organisent une soirée-hommage à
Bernard PERREAU.
Nous évoquerons notre ami récemment disparu
avant la projection d'un film qu'il appréciait :
OTTO E MEZZO
Fellini - 1963 - 2h 18m
copie restaurée
Réalisation : Federico Fellini - Scénario : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano et Brunello Rondi -Acteurs principaux : Marcello Mastroianni, Anouk Aimée, Claudia Cardinale, Sandra Milo, Barbara Steele - Direction artistique : Piero Gherardi - Décors : Piero Gherardi - Costumes : Piero Gherardi, Leonor Fini - Photographie : Gianni Di Venanzo - Cadreur : Pasquale De Santis - Son : Mario Faraoni, Alberto Bartolomei - Montage : Leo Cattozzo - Musique originale : Nino Rota - Musique pré-existante : Gioacchino Rossini, Richard Wagner, Franz Lehár - Chanson originale : "Paris Canaille" (Léo Ferré)
Durant son tournage, le film s'appelait La bella confusione (Le beau désordre). Le titre énigmatique qu'il a pris ensuite renvoie à sa place dans l'œuvre de Fellini. Il venait en effet après sept long-métrages et les sketches Agence matrimoniale de L'amour à la ville et La tentation du docteur Antonio de Boccace 70 qui, au vu de leur durée, ne comptaient ensemble que pour un demi-film. Il est aussi possible que le titre fasse référence au nombre de bobines 35 mm sur lequel il était impressionné une fois fini. Chaque bobine dure en effet entre 15 et 20 minutes. On notera cependant que le film aurait pu tenir sur huit bobines et qu'il aurait fallu attendre la toute fin de la production pour avoir une telle idée. Or il semble bien que Fellini fasse une discrète allusion à ce chiffre de huit et demi dans le film lors des premières présentations de Carla et Luisa. Lire la page
C'est le grand tournant dans la carrière de Fellini, qui, trois ans après La Dolce Vita, abandonne la narration néoréaliste pour un langage de fantasmes visuels. Les images, magnifiques, passent sans transition du réel à l'imaginaire, au gré du monde intérieur de Guido, un cinéaste qui soigne une dépression nerveuse dans une station thermale (en fait, Fellini lui-même). Constamment, Guido s'évade de situations embarrassantes en se donnant l'illusion qu'il peut être un autre homme. Mais le désordre du réel et des visions intimes n'est qu'apparent. Voir la page
BANDE ANNONCE
Bon film
GA