Samedi 17 janvier 2015 à 20h30 au KID

On vous propose le film WORKERS

“ Workers

est une sorte d'Indignez-vous !

distancié et drôle.” (Télérama)


workers

Mexique/Allemagne 2013 – 2h


Réal. et Scénario : José Luis Valle
Images : César Gutierrez Miranda
Interpr. : Jesùs Padilla, Susana Salasa, Bàrbara Perrin Rivemar, Sergio Limòn, Vera Talaia, Adolfo Madera.


*Le quotidien, fait d’humiliations et de résistance, de deux travailleurs anonymes, un homme et une femme séparés depuis la mort de leur enfant. Lui, sera retraité sans pension. Elle, soigne une vieille Mexicaine fortunée qui n’a d’yeux que pour son chien.


*Immigrant condamné à l’anonymat, travailleur privé de retraite, l’homme reste profondément marqué par la mort de son fils et meurtri par la fin de son couple. Son ex-femme, est une employée de maison dont la vie monotone et soumise résonne en écho avec celle de son ex-mari. Une même solitude vécue séparément. Trouveront-ils la possibilité de se réconcilier ?

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En attendant, ils se battent contre les humiliations permanentes qui leur sont infligées, par de petites mais obstinées résistances, vengeances aussi peu spectaculaires que leurs vies, mais combien jubilatoires.


La patience, la subtilité, l’entêtement pourront venir à bout du système, promet Workers.
Drôle et touchant, à l’image de ses personnages, le film agit à bas bruit et en profondeur, distillant un mystère, un humour noir et une ironie mordante qui risquent de hanter longtemps.
*Prix aux festivals de Biarritz, Toulouse, Huelva, Guadalajara

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La page étoilée d’Allociné :  ICI

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Critique élogieuse de La Croix :

“…Servi par l’interprétation de José Padilla et de Susana Salaza, Workers frappe d’abord par l’impact de ses images extrêmement léchées, dans des univers sans âme mais rutilants de propreté. La mise en scène, extrêmement précise, fait la part belle aux mouvements de caméra discrets mais très étudiés, aux plans fixes, qui impriment un rythme lent à cette œuvre visuellement fascinante.

Ces prouesses formelles accompagnent un humour froid qui décuple la force du message. Métaphore d’un monde très inégalitaire, Workers illustre avec un œil neuf la question toujours très actuelle de la lutte des classes, une lutte sourde, sans cri ni fracas, face à la violence d’un monde déshumanisé.”  Lire la page

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Critique Télérama :

“…La rigueur de la mise en scène ne vise, en fait, qu'à faire monter la tension dans ces existences figées. Et à révéler, peu à peu, un humour pince-sans-rire, voire mordant. Le réalisateur en appelle à la sauvagerie pour lutter contre la sauvagerie d'un monde où tout est permis. Ce que la richissime Princesse finira par découvrir à ses dépens. Workers est une sorte d'Indignez-vous ! distancié et drôle. Réplique d'une jeune femme qui tient boutique de tatouages à Tijuana : « Un jour, un homme est venu se faire tatouer le mot Dieu. Et il est parti sans payer. » — Frédéric Strauss”  Lire la page

Bon film

GA