Samedi 6 décembre 2014 à 20h30 au KID

UN FILM
Primé au festival
PREMIERS PLANS D’ANNONAY.

Nominé dans de nombreux autres festivals.

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Suède 2012 – 1h44

Réal.et scénario : Gabriela Pichler - Images : Johan Lundborg - Musique : Andreas Svennsson et Jonas Isaksson - Interpr. Nermina Lukac, Milan Dragisi, Jonathan Lampinen, Peter Fält, Ruzica Pichler, Elin Berg


image*En Suède, Rosa, Suédoise musulmane, d’origine balkanique, travaille dans une usine d’emballage de salades. Ouvrière stakhanoviste, elle aime son travail, ses collègues, le plaisir ludique que lui apporte la productivité poussée à son maximum.
Mais tout cela ne l’empêche pas de goûter au chômage. Désormais, elle n’est plus qu’une étrangère encombrante….image
*On pense un peu à « Rosetta » des frères Dardenne, avec ce premier long métrage. Rosa, enfantine et spontanée, déborde de vie, partageant son exil pluvieux avec son père.
Subitement privée d’emploi, elle est sidérée et se bat avec rage pour prouver sa valeur.
C’est une autre Suède qu’on découvre ici : celle de la campagne pauvre, des immigrés cafardeux, de la mixité ouvrière. Aucun acteur n’est professionnel. La fiction prend les couleurs d’un reportage fraternel où émergent la loyauté, la force, le courage.

 

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Les étoiles de allociné : ICI

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Critique partielle du monde.fr :

…A quoi cela tient-il, au cinéma, un visage qui ne s'oublie pas ? Parfois, la beauté fulgurante d'un acteur ou d'une actrice peut suffire. Dans d'autres cas, c'est tout à la fois le jeu de l'acteur et la manière dont il est filmé qui imprime notre cerveau. Dans le cas de Nermina Lukac – ne cherchez pas, vous n'en avez jamais entendu parler –, qui interprète le rôle de Rasa Abdulahovic dans Eat, Sleep, Die, c'est tout autre chose. Il faudrait évoquer dans son cas une manière bouleversante de se donner au cadre, un sens inné d'être humaine, une sorte d'état de grâce, tout simplement.

Critique des inrocks : image

Loin du pays de cocagne des meubles en bois blanc et du socialisme policé, Eat Sleep Die offre un constat nuancé sur un climat social qui transparaissait déjà dans les nouveaux polars suédois (de Morse à Millénium), excellents révélateurs de l’ambiance du pays.

Le contraste entre la réalité et le cliché est particulièrement éloquent dans la séquence du Pôle emploi local, où l’on projette aux chômeurs un riant publireportage sur la ville de Malmö, où ils risquent d’être délocalisés. La Suède du film ressemble plus à un quelconque pays de l’Est qu’au paradis social-démocrate. Gabriela Pichler a pleinement rempli son programme : “Réaliser un film non sentimental et honnête sur les gens de la classe ouvrière, sans avoir à céder aux conventions ni aux stéréotypes.” CQFD. Lire la page entière

Bon film

GA