Bienvenue pour cette nouvelle saison : La 57e !
A la UNE : Un BILLY WILDER
USA 1974 - 1h45
Réalisation: Billy Wilder - Scénario: Billy Wilder et I.A.L. Diamond d'après: Ben Hecht et Charles MacArthur - Image: Jordan Cronenweth - Son: Robert L. Hoyt, Robert Martin - Montage: Ralph E. Winters - Production: Paul Monash - Interprétation: Jack Lemmon (Hildy Johnson), Walter Matthau (Walter Burns), Susan Sarandon (Peggy Grant), Vincent Gardenia (le shérif), David Wayne (Bensinger), Allen Garfield (Kruger), Austin Pendleton (Earl Williams), Charles Durning (Murphy), Carol Burnett (Mollie Malloy), etc.
Ce qu’en dit “Les InRocks” : Wilder tire à boulets rouges sur la corruption politique généralisée et sur les pratiques du journalisme pue-la-sueur (métier qu’il avait pratiqué dans sa jeunesse viennoise). Il s’adonne sans vergogne à ce péché mignon qui a fait son succès, l’humour pas fin mais efficace : blagues anticommunistes, salaces et cracra. Le tout avec une noirceur, un cynisme et une rigueur d’écriture époustouflants. On a souvent voulu distinguer l’Autrichien Wilder de son maître, le Berlinois Lubitsch, en prétendant que le premier était plus vulgaire que le second. C’est oublier que Lubitsch avait pu subir le même reproche (certaines blagues de To Be or Not to Be sur les camps de concentration avaient été très mal perçues). Wilder est seulement plus désinhibé, comme une sorte de chaînon entre Lubitsch, Mel Brooks et les frères Coen. Son humour est moins sentimental que celui de Lubitsch, mais pas aussi parodique que celui de Mel Brooks ou aussi postmoderne que celui des Coen. …Lire toute la page
Une belle critique de 1975 :
Le propre d’un grand cinéaste est de faire sien n’importe quel (ou presque) sujet, et Wilder est arrivé à un point où l’on ne risque pas de se tromper une seule seconde. Spéciale première sera donc absolument, et d’un bout à l’autre, et malgré son parti pris de fidélité de base, un film de Billy Wilder, donc un grand film, et ne seront déçus (très relativement), que ceux qui espéraient retrouver l’émotion et le romantisme d’Avanti ! Ici, Wilder joue le jeu avec le maximum de cynisme : on a pu lui reprocher la tendresse de ses derniers films, elle va donc disparaître complètement. Spéciale Première ne met en scène que des monstres, de cruauté, de cynisme, de grossièreté. Toute la « vulgarité » que l’on a pu reprocher, par exemple, à Un, Deux, Trois, est encore magnifiée et dépassée dans Spéciale Première…. Lire toute la page
La page d’Allociné : ICI
Bon film
GA