Samedi 4 octobre 2014 à 20h30 au KID

Nous vous proposons
cette semaine :
 
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Uruguay/Mexique/France 2012
1h24


Réalisation : Rodrigo Plà - Scenario : Laura Santullo - Images : Maria Secco -Musique : Jacobo Lieberman et Leonardo Heiblum - Interpr. : Roxana Blanco, Carlos Vallarino, Oscar Pernas, Cecilia Baranda, Thiago Segovia, Facundo Segovia
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*Maria élève seule ses trois enfants, tout en s’occupant de son père, Agustin, atteint d’Alzheimer, qu’elle héberge. Elle travaille pour une usine de confection menacée de fermeture. En rentrant chez elle, elle découvre que son père a disparu. Il s’est perdu… La situation n’est plus tenable et Agustin envisage la maison de retraite, mais ils sont trop pauvres pour obtenir une place.
*Primé dans de nombreux festivals, « La Demora » a été réalisé avec une grande pudeur et une maitrise formelle remarquable.
Personnage digne, dont la vaillance s’est usée jusqu’à la corde, Maria (magistrale Roxana Blanco) est le moteur de la narration. Mais le délitement de la mémoire d’Agustin en est l’essence.
Le constat universel du vieillissement de la population, l’impéritie des autorités ne imageprennent jamais le pas sur l’histoire des individus.
De la mise en scène, de l’écriture, naissent l’empathie, la tendresse et même un certain suspense. Fort et sensible, le film ne sacrifie jamais l’ambition artistique en faveur de la démonstration.

Un extrait de telerama :
...Après La Zona, son premier film coup-de-poing sur la barbarie des élites friquées au Mexique, ce sont deux autres formes de violence que chronique Rodrigo Plá : la promiscuité aliénante à laquelle sont condamnés les pauvres ; et la logique comptable des services sociaux, qui expliquent à María que peu, c'est encore trop : les maisons de retraites publiques sont réservées aux personnes âgées sans la moindre ressource... Le jeune cinéaste uruguayen a l'intelligence de ne pas miser sur les conflits entre ses personnages (Agustin n'est pas un vieillard ­aigri ou capricieux à la Tatie Danielle) ni sur le pathos. Il a, surtout, l'huma­nité de ne juger personne. La description, réaliste mais jamais sordide, du quotidien de María et de ses frustrations, permet de comprendre son geste. La dernière partie de La Demora, où María tente de retrouver son père égaré dans la nuit froide, est plus banale, car artificiellement dramatisée par un faux suspense. Mais, jusqu'au bout, la mise en scène impressionne. Par la rigueur de ses cadrages en Cinémascope comme par l'expressivité de la bande-son : d'une scène à l'autre, les bruits amplifiés de la rue se font écho pour exprimer le remords qui taraude la conscience de María... Lire la page complète

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Bon film
GA